2 avril 2020

Brèves d’Europe

Par Patrick Parment

Union européenne. L’Union européenne n’a été d’aucun secours face à la pandémie. Les réactions ont été nationales. On s’aperçoit que l’État, dont la mission est de protéger la nation, est apte à des réactions rapides et cohérentes.

Ursula Von der Leyen.

Ursula Von der Leyen.

Ursula von der Leyen, présidente de la Commission, a annoncé qu’elle allait proposer « une restriction temporaire, d’une durée initiale de trente jours, pouvant être prolongée si besoin, sur les voyages non essentiels à destination de l’Union européenne. »

Seuls pourront y entrer des résidents de longue durée, des membres de la famille de citoyens européens, les diplomates et les personnels liés à la lutte contre le Covid-19. La restriction ne s’appliquera pas au Royaume-Uni. La circulation des biens sera maintenue. L’UE devrait donc fermer ses portes au moins un mois. Et avec les immigrés, on fait quoi ?

Angleterre. Boris Johnson a fait savoir que les élections locales du 7 mai étaient reportées à l’année prochaine en raison du coronavirus. Cette décision n’a suscité aucune polémique. Buckingham Palace a fait savoir que la reine, 94 ans le 21 avril, annulait une série d’engagements prévus pour les jours à venir. Le pays comptait au 13/03, 136 cas confirmés à Londres pour un total de 798 cas.

Les Anglais ne font décidément rien comme personne. Pas de confinement au Royaume-Uni mais seulement deux conseils donnés par le gouvernement : lavez-vous les mains et isolez-vous sept jours si vous avez le virus.

Le conseiller scientifique en la matière auprès de Boris Johnson, Patrick Vallance, estime qu’il faudrait qu’environ 60 % de la population britannique contracte le virus pour qu’elle développe cette immunité collective permettant d’éviter de futures épidémies. Inutile de préciser que ça hurle contre Johnson. La Chine vient pourtant de démontrer que le confinement était une réponse efficace contre le virus.

Allemagne. Le pays est durement touché avec plus de 3 500 personnes infectées. Berlin a fait savoir qu’elle ne reculerait devant rien, pas même d’éventuelles nationalisations pour soutenir l’économie du pays. Et ce afin d’éviter, entre autres, le rachat d’entreprises hautement stratégiques.

Les ministres allemands des Finances et de l’Économie, Peter Altmaier et Olaf Scholz, ont présenté un programme de soutien « sans limite » aux entreprises. L’objectif est de les aider à surmonter les chutes d’activité provoquées par la propagation du coronavirus, quoi qu’il en coûte au pays à court terme.

Autriche. Établissements scolaires, espaces de jeu et infrastructures sportives, cafés, restaurants et commerces non alimentaires fermés : le gouvernement autrichien a renforcé, dimanche 15 mars, les restrictions en interdisant les rassemblements de plus de cinq personnes, en limitant les déplacements au strict nécessaire et en prévoyant de faire contrôler ces interdictions par la police afin de freiner la propagation du coronavirus.

Belgique. Ce n’est pas le moindre des paradoxes que le coronavirus a permis aux partis politiques de s’accorder pour lutter contre le virus. Le Premier ministre, Sophie Wilmès, qui gère les affaires courantes sera doté par le Parlement des pouvoirs spéciaux pour combattre l’épidémie. Et ce pour une période de trois mois.

Espagne. Le gouvernement espagnol a publié le décret instaurant l’état d’alerte pour une durée minimale de quinze jours dans tout le pays. Bilan au 16 mars : 7 753 cas et 288 morts. C’est le deuxième pays européen le plus touché. L’épicentre se trouve à Madrid où le nombre de décès est passé de 86 à 213 en 24 heures.

Le roi d’Espagne, Felipe VI, a pris deux décisions tout à fait inédites : il retire à son père, le roi émérite Juan Carlos, son allocation annuelle d’un peu plus de 194 000 euros ; et il renonce, pour sa part, à percevoir le moindre centime de l’héritage qui devait lui revenir le jour venu.

Grèce. Avec 331 cas de coronavirus et 4 morts, le gouvernement a décidé d’agir vite pour enrayer la propagation du virus et éviter de surcharger les hôpitaux publics qui, après dix années d’austérité, pourraient difficilement faire face.

Italie. Pour alléger les hôpitaux au Nord et empêcher que l’épidémie n’explose dans le Sud, l’exécutif a placé le pays en confinement. Des mesures strictes au moins jusqu’au 25 mars prochain. Le président du Conseil, Giuseppe Conte, a donné un décret plaçant l’ensemble du territoire en confinement.

Première bonne nouvelle depuis trois semaines, la courbe de progression du Covid-19 semble enfin ralentir, laissant apparaître les effets positifs du confinement décidé depuis le 8 mars. Certes, en valeur absolue, les chiffres du jour (16/3) sont terribles : avec 349 morts de plus que la veille, et la barre des 2 000 victimes (2 148 au total) franchie, le bilan est effroyable.

Enfin un senior italien qui voit la vie en rose. C’est Silvio Berlusconi, 83 ans, qui vient de larguer une conquête de 34 ans, Francesca Pascale, qui vivait avec lui depuis douze ans, pour se mettre avec une députée de son parti, Marta Fascina, 30 ans.

Le gouvernement a annoncé qu’il entendait nationaliser la compagnie aérienne Alitalia, en grande difficulté depuis des années, dans le cadre de mesures économiques d’urgence prises face à la pandémie de Covid-19.

Pays-Bas. Les Pays-Bas, le jardin du monde, centre névralgique de l’horticulture, est au bord de la crise de nerfs. Le marché aux enchères de fleurs d’Aalsmeer stockait lundi 16 mars roses, tulipes et autres bouquets avant de les jeter, faute d’avoir trouvé preneur. L’épidémie de Covid-19 qui s’étend dans toute l’Europe fait s’effondrer la demande, et donc les prix sur les marchés de gros.

EuroLibertés : toujours mieux vous ré-informer … GRÂCE À VOUS !

Ne financez pas le système ! Financez EuroLibertés !

EuroLibertés ré-informe parce qu’EuroLibertés est un média qui ne dépend ni du Système, ni des banques, ni des lobbies et qui est dégagé de tout politiquement correct.

Fort d’une audience grandissante avec 60 000 visiteurs uniques par mois, EuroLibertés est un acteur incontournable de dissection des politiques européennes menées dans les États européens membres ou non de l’Union européenne.

Ne bénéficiant d’aucune subvention, à la différence des médias du système, et intégralement animé par des bénévoles, EuroLibertés a néanmoins un coût qui englobe les frais de création et d’administration du site, les mailings de promotion et enfin les déplacements indispensables pour la réalisation d’interviews.

EuroLibertés est un organe de presse d’intérêt général. Chaque don ouvre droit à une déduction fiscale à hauteur de 66 %. À titre d’exemple, un don de 100 euros offre une déduction fiscale de 66 euros. Ainsi, votre don ne vous coûte en réalité que 34 euros.

Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.

Quatre solutions pour nous soutenir :

1 : Faire un don par virement bancaire

Titulaire du compte (Account Owner) : EURO LIBERTES
Domiciliation : CIC FOUESNANT
IBAN (International Bank Account Number) :
FR76 3004 7140 6700 0202 0390 185
BIC (Bank Identifier Code) : CMCIFRPP

2 : Faire un don par paypal (paiement sécurisé SSL)

Sur le site EuroLibertés (www.eurolibertes.com), en cliquant, vous serez alors redirigé vers le site de paiement en ligne PayPal. Transaction 100 % sécurisée.
 

3 : Faire un don par chèque bancaire à l’ordre d’EuroLibertés

à retourner à : EuroLibertés
BP 400 35 – 94271 Le Kremlin-Bicêtre cedex – France

4 : Faire un don par carte bancaire

Pour cela, téléphonez à Marie-France Marceau au 06 77 60 24  99

Partager :