14 janvier 2017

« Trumpgate » ou enfumage planétaire ?

Par Aristide Leucate

Plus c’est gros, plus ça passe. Lors même que le 20 janvier prochain, Donald Trump prêtera serment sur la Bible devant les marches du Capitole à Washington D.C. et deviendra, de façon effective, le 45e président des États-Unis, une véritable cabale médiatique se déchaîne contre celui que, manifestement, le système politico-financier, a fait profession d’abhorrer et de salir en toutes circonstances, depuis son élection triomphale en novembre dernier.

Et dans la calomnie planétaire, c’est comme dans le cochon, tout est bon. À subir le déferlement de stupidités hystériques et de contre-vérités grossières, Trump passerait, sans hésitation, pour la réplique XXL de notre Dominique Strauss-Kahn national. Un Sardanapale priapique, qui plus est aussi impie citoyen fraudant le fisc que piètre homme d’affaires adepte incontinent des faillites judiciaires et des plans sociaux.

Le moins que l’on puisse dire est que rien n’aura été épargné à cet homme atypique, littéralement hors système (car n’étant pas du sérail de l’oligarchie et n’en épousant pas les codes) qui aura eu le toupet, soutenu dans sa téméraire entreprise par un électorat particulièrement mobilisé et chauffé à blanc, de coiffer au poteau Hillary Clinton, la principale représentante de la caste des intouchables.

La bientôt défunte administration Obama n’est, de toute évidence, guère innocente dans cette vaste opération de déstabilisation qui avait commencé durant la campagne présidentielle par le piratage de la boîte électronique de Mme Clinton, vraisemblablement organisé par ses équipes dans le but d’en faire porter la responsabilité à son opposant qu’elle traitait davantage comme un ennemi haïssable à éliminer (en tous les sens du terme) que comme un adversaire combattu loyalement.

Le « Deep State », soit l’entourage politico-expertocratique de Barack Obama, prend cyniquement le risque d’embraser tout ou partie de la planète en se livrant, avec une inconséquence criminelle, à ce que l’on peut bien appeler la tactique de la terre brûlée. Le Kremlin ne s’y est évidemment pas trompé en considérant que les médias américains ont orchestré une monumentale intoxication des masses crédules, en fabriquant de toutes pièces ce mauvais roman d’espionnage sur des informations supposément compromettantes contre Trump, détenues par les services spéciaux.

Et une fois encore, en fondant sur leur proie, tels des vautours sur leurs charognes, les médias occidentaux, aussi peu professionnels qu’ils sont ardemment militants, ont administré la preuve de leur extrême nocivité commensurable à leur patente inutilité.

Sidérer les masses pour mieux les asservir et avec leur propre consentement.

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Philippe Randa,
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