8 avril 2017

Trump et la troisième (et quadruple) guerre mondiale

Par Nicolas Bonnal

 

J’avais annoncé en 2014 sur Pravdareport.com la nécessité pour soulager la colère du peuple américain d’un candidat Maverick, hors-système. Il est venu, on a été servis. Mais dans mon livre Donald Trump, le candidat du chaos, j’avais prévenu : psy-op’pour mise au pas. Je me répète : « Relisant les pages informatives que nous avons rassemblées sur Donald Trump, nous traversons une crise morale. Tout nous semble boursouflé, truqué, presque minable. Ses affaires, sa fortune même semble gonflée. Ses propos sont nuls ou scandaleux, ou ne méritent même pas d’être relevés.

Donald Trump, le candidat du chaos, éditions Dualpha,

Donald Trump, le candidat du chaos, éditions Dualpha,

Quelques propositions intéressantes et courageuses sont vite contredites. Sa politique est inapplicable et c’est tant mieux comme ça. Il suscite en outre tellement d’hostilité à l’étranger et dans les milieux importants (télévision, négoces) qu’il risque d’être ruiné avant même l’élection. »

Et la suite était simple à prévoir au chapitre XVII : «… il semble que l’affaire Trump va servir d’opération psychologique au niveau mondial. Le système a peur des foules, et il a besoin de faire un exemple – en montrant le mauvais… l’accusation de racisme, de nazisme, de fascisme, de machisme par les médias, les excès ou soi-disant excès de Trump porteront leurs fruits et tout le petit monde du petit blanc frustré rentrera dans sa niche comme en France. »

Je n’avais pas osé citer le livre de Texe Marrs sur la symbolique des gestes et le message subliminal et Illuminati des portraits politiques. Ce livre montrait que Trump est un « apprenti », un associé du diable (il a prêté son méphitique duplex pour le tournage du satanique film de Taylor Hackford) et qu’il utilisait des poses et même ses cravates pour le montrer. Texe Marrs consacre une double page de photographies au Donald, dont une devant un miroir. Il analyse la symbolique maçonnique des gestes de Trump puis il rappelle que comme dans tous les films à message hollywoodiens, la présence à côté du miroir désigne un dédoublement de personnalité. Ici celui qui se fait élire et celui qui va gouverner. Le populiste pétaradant et le froid oligarque au service du gouvernement mondial et de notre extermination (voyez la sortie de Bill Gates sur la future pandémie).

On se référera enfin au classique de Cronenberg Dead Zone, avec Christopher Walken pour comprendre dans quelle galère nous sommes embarqués.

Pour se faire élire, Trump aura menti sur tout : sur ses intentions impériales, militaires, sur son rapport avec la Syrie. Mais comme disait le Jerusalem Post plus averti que la moyenne, Trump avait été sérieux lors de son speech à l’AIPAC. L’homme d’affaires failli savait ce qu’il faut faire et dire avec ceux que Dostoïevski nomme les Maîtres du crédit.

Le peuple a voté pour l’homme de la paix, et il récolte la guerre. Wilson voulait faire du monde un lieu plus sûr pour la démocratie (cf. Lewrockwell.com du 7 avril) en 1917 et en déclarant la guerre aux Allemands. La vérité est que ses héritiers veulent faire du monde un lieu moins sûr par la démocratie. La démocratie est un idéal gnostique. Le monde ne sera jamais assez pur pour elle.

Trump avec sa dégaine d’Arlequin (dixit un lecteur malin de Maurizioblondet.it) déclenche la troisième guerre mondiale. La Syrie va y passer, puis l’Iran, puis la Chine, puis la Russie. Dans cet ordre ou dans le désordre. Ce sera un effet démultiplié avec une dette de vingt ou quarante mille milliards.

Ne vous attendez pas, audacieux antisystèmes, à une chute de l’activité militaire US du fait de la dette. Avec Rothschild et Montefiore, l’Angleterre tripla sa dette pendant la guerre napoléonienne ; elle finit avec une dette à 200 % du PNB en 1815 qu’elle passa un siècle à rembourser en affamant les ouvriers, les Irlandais et en parquant les Indiens et les Aborigènes (aujourd’hui les Aborigènes, c’est nous : on est ruinés, parqués, envahis, gavés de vérité orwellienne). Mais ce n’est pas grave, Napoléon était coulé et le destin français avec lui, destin qui, dixit Le Général, vire au vertige quand il ne dépend pas de la diplomatie anglo-saxonne (c’est dans les Mémoires encore et toujours).

La suite est facile à prévoir : un départ de Poutine ou une destruction de la Russie (une énième destruction de l’Europe au passage ne serait pas mal vue, je crois) ; la grande confiscation du cash et de ce qui reste de libertés ; le contrôle resserré du web et de la pensée. Enfin, une meilleure liquidité pour asservir ce qui reste de monde.

Je suis plus pessimiste que la moyenne parce que j’ai plus lu que la moyenne, concernant surtout la démocratie et son atteinte éternelle aux libertés ou à la paix. On cite Debord : « Le destin du spectacle (la démocratie donc) n’est pas de finir en despotisme éclairé. »

Quant à ce Trump, il m’a déjà inspiré ce rappel de mes cours de grec enfant. Ne prie jamais pour qu’on remplace un tyran ; car celui qui vient après est toujours pire.

Et maintenant, allez respirer le bon air nucléaire. Ce sera la démocratie sans la terre.

Donald Trump, le candidat du chaos de Nicolas Bonnal, 202 pages, 25 euros, éditions Dualpha, collection « Vérités pour l’Histoire », dirigée par Philippe Randa. Pour commander ce livre, cliquez ici.

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Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.

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