17 janvier 2018

Le Grand Rembarquement ?

Par Jean-Pierre Brun

 Quand bien même les vapeurs de l’alcool distillé par nos organismes saturés, ne seraient pas encore entièrement dissoutes et le traditionnel « Hépatoum » resterait-il inopérant, comment n’aurions-nous pas été saisis par l’inquiétante information délivrée par un très sobre collaborateur du Figaro : « L’attrait de l’Hexagone ne se dément pas chez les citoyens britanniques. En 2017, 1 518 d’entre eux ont acquis la nationalité française et 3 173 autres en ont fait la demande. »

passeport francais

Cette terrifiante nouvelle ne pouvait que plonger ma nature craintive dans un abîme de réflexion. Serait-ce le retour des descendants de Guillaume le Conquérant ? Devrait-on dès lors protéger le port de Saint Valéry sur Somme d’où ils étaient partis en septembre 1066 ? Les défenses de l’estuaire de la Dive où leur flotte avait été armée, devraient-elles être renforcées ? Quelle est la face de Falaise la plus exposée et que faire pour protéger son château ?

Si cet épouvantable Brexit bouscule à ce point d’honorables et très anciens sujets de sa très gracieuse majesté, quel pourrait être son impact sur l’avenir des trois cent et quelques milliers de Français qui, selon le consulat de France, ont été déportés dans le grand Londres. Serions-nous à la veille d’un grand rembarquement ? Comment pourrions-nous accueillir cette masse de rapatriés et de réfugiés, oublieuse voire ignorante des us et coutumes de notre douce France. Nos restaurants d’entreprise, nos cantines scolaires seraient-elles condamnées à servir de l’oie bouillie à la sauce menthe, accompagnée de ces boissons aussi aqueuses que tiédasses qui intéressent davantage un laboratoire d’analyse qu’un débit de boissons ?

Mon voisin, un europhobe réactionnaire particulièrement agressif, s’est tout bonnement moqué de mes craintes. Il a même affirmé que malgré ses préventions à l’égard des fils d’Albion, il ne tirerait pas le premier et ne dénoncerait pas à leurs autorités, les citoyens britanniques rêvant d’un Brexit qui refroidirait cette passion à l’origine du déferlement dans leur île, de mâles populations exotiques en manque d’affection et de chaleur humaine. Et pour étayer son argumentation, il a été jusqu’à prétendre que d’aucuns, particulièrement bornés convenons-en, prétendraient encore, quarante ans après la sortie du film, demander des dommages et intérêts aux ayants droit du défunt Michel Lang, pour son œuvre dévastatrice À nous les petites Anglaises !

Quelle vilenie, n’est-il pas ! God save the Queen ! Et que Dieu sauve la Reine !

Le 2 janvier dans l’émission « C à vous » Marc-Olivier Fogiel s’étonne de l’image négative que les médias français donnent de Donald Trump, image combien différente de celle perçue par les citoyens de l’Amérique profonde : « Je suis halluciné de ce qu’on dit ici, à juste raison je crois, et la façon dont Trump est perçu par des Américains qui réfléchissent et trouvent qu’aujourd’hui il fait beaucoup de bien à leur pays et sont fiers d’avoir un président tel que lui. »

Des gens on ne peut plus sérieux prétendent que la solution à cet inquiétant problème résiderait dans le recours à un sérieux examen psychiatrique de l’énergumène. Du Divan de Fogiel à celui d’un psy il n’y a qu’un pas, aussi souple que discret. Il devrait toutefois précéder dans les plus brefs délais, un recours salutaire à la camisole de force, à une cellule capitonnée et aux électrochocs. Il semblerait hélas que les Américains, ces grands dadais, n’acceptent pas cette méthode un peu rude. Alors ? L’ambassade de France aux États-Unis se doit dans ces conditions d’envisager sérieusement le rapatriement des 160 000 Français qui survivent aux USA et plus particulièrement celui des 60 000 d’entre eux, livrés à eux-mêmes dans les jungles de San Francisco et de la Silicon Valley. Le principe de précaution l’impose.

God Bless America ! Et que Dieu bénisse l’Amérique !

Ce retour au bercail de nos brebis égarées ne manquera pas de réanimer par exemple, la belle au bois dormant francilienne victime d’une perte sensible de matière grise. Et Paris pourra une fois de plus proclamer fièrement que sa nef, battue par les flots, ne coule pas comme un vulgaire camembert fabriqué en Moldo-Valachie ou comme une bielle manufacturée en Papouasie-kilimandjarienne.

Fluctuat nec Mergitur !

Il ne nous restera plus alors qu’à laisser flotter ces devises comme naguère notre franc anémié.

EuroLibertés : toujours mieux vous ré-informer … GRÂCE À VOUS !

Ne financez pas le système ! Financez EuroLibertés !

EuroLibertés ré-informe parce qu’EuroLibertés est un média qui ne dépend ni du Système, ni des banques, ni des lobbies et qui est dégagé de tout politiquement correct.

Fort d’une audience grandissante avec 60 000 visiteurs uniques par mois, EuroLibertés est un acteur incontournable de dissection des politiques européennes menées dans les États européens membres ou non de l’Union européenne.

Ne bénéficiant d’aucune subvention, à la différence des médias du système, et intégralement animé par des bénévoles, EuroLibertés a néanmoins un coût qui englobe les frais de création et d’administration du site, les mailings de promotion et enfin les déplacements indispensables pour la réalisation d’interviews.

EuroLibertés est un organe de presse d’intérêt général. Chaque don ouvre droit à une déduction fiscale à hauteur de 66 %. À titre d’exemple, un don de 100 euros offre une déduction fiscale de 66 euros. Ainsi, votre don ne vous coûte en réalité que 34 euros.

Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.

Quatre solutions pour nous soutenir :

1 : Faire un don par virement bancaire

Titulaire du compte (Account Owner) : EURO LIBERTES
Domiciliation : CIC FOUESNANT
IBAN (International Bank Account Number) :
FR76 3004 7140 6700 0202 0390 185
BIC (Bank Identifier Code) : CMCIFRPP

2 : Faire un don par paypal (paiement sécurisé SSL)

Sur le site EuroLibertés (www.eurolibertes.com), en cliquant, vous serez alors redirigé vers le site de paiement en ligne PayPal. Transaction 100 % sécurisée.
 

3 : Faire un don par chèque bancaire à l’ordre d’EuroLibertés

à retourner à : EuroLibertés
BP 400 35 – 94271 Le Kremlin-Bicêtre cedex – France

4 : Faire un don par carte bancaire

Pour cela, téléphonez à Marie-France Marceau au 06 77 60 24  99

Partager :