21 mai 2016

Comment le général Erdogan conquiert la belle Europe

Par Nicolas Bonnal

Ancien Loup gris, suprématiste turc, conquérant islamique, exterminateur des Kurdes, manipulateur endiablé des couillons de l’Otan, mateur de la feinte Russie (« Ne me touche pas ou c’est la guerre nucléaire avec le Yankee »), Erdogan a au moins compris une chose : pour parachever le rêve très conquérant de tous les Soliman de la planète Mohammed, il n’y a pas besoin de prendre de gants, ni de prendre son temps. Il peut casser la baraque avec Obama en attendant de profiter de la folle Hillary pour écraser la Russie.

Car c’est la Turquie qui envahit et c’est la Russie qu’on accuse.

Ce qui aurait pu prendre des décennies ne va alors prendre que quelques années. Avec des Juncker, des Merkel et des socialistes aux affaires, en attendant leur méritant remplaçant, on n’a pas besoin de se gêner. La fiancée est consentante, alors autant la violer. Nouvel enlèvement d’Europe. Leur pape François lavera le pied des égorgeurs.

Erdogan va accomplir sa conquête avec l’appui de l’Arabie saoudite et des cinquante millions d’agents de sa cinquième colonne le plus vite possible : en aboyant, en braillant (c’est la méthode Braille !), en exigeant. Il pourra lâcher ses terroristes sur les flous de Bruxelles avec ses réfugiés, on les lui remboursera. Il a eu ses 6 milliards d’euros et il en aura d’autres !

Il a aussi fait le coup du chantage humanitaire (« Vous en faites une affaire d’argent, pour nous c’est une affaire de cœur ! »), et l’on se doute qu’avec Merkel et les sept nains européens cela a bien marché.

Il n’a pas besoin d’être malin ou diplomate : le génocide arménien aura montré la marche à suivre ! Le sultan sait qu’il sera roi du pétrole mieux qu’avec Daesh lorsque Hillary sera aux manettes. Elle atomisera les Iraniens et réduira la Russie qui ne dispose, comme le rappelle David Stockman, que du PNB de la zone métropolitaine de New York et de trois semaines de budget du Pentagone ! Eric Zuesse est lui bien seul pour dénoncer le silence radio sur le viol des droits de l’homme en Turquie ou chez nos alliés saoudiens…

Je ne vais pas défendre par amertume le Grand Turc, mais il ne faut surtout pas nous plaindre. Nous sommes des victimes volontaires. Je discute des affaires de Cologne avec une étudiante espagnole de retour de Bamberg. Elle m’affirme que les Allemands sont de « vrais machos », que les réfugiés ont mauvaise presse et que ce sont ces Allemands machos qui ont attaqué les filles. Avec des victimes pareilles, on n’a plus besoin de bourreaux.

Notre bon Nietzsche avait décrit déjà avec Zarathoustra le dernier homme vers 1880. Il aurait pu rajouter la dernière femme.

Pour cet été, les services de renseignement informés laissent prévoir deux à trois millions d’entrées de gentils réfugiés ; ils entreront avec les attentats et les pleurnicheries qui vont avec, et un énième transfert de fonds vers la Turquie à qui Juppé, jadis insulté par le sultan, conférera froidement le soin de guider France et Europe.

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