13 octobre 2016

Brèves d’Europe mi-octobre 2016

Par Patrick Parment

 

Espagne. Le chef du parti socialiste, Pedro Sanchez, a annoncé sa démission ouvrant la voie à un déblocage de la situation politique qui dure depuis neuf mois et qui n’entrave en rien la bonne marche du pays.

Hongrie. Le référendum sur la relocalisation des migrants voulu par l’UE a recueilli une majorité de non (98,3 %) mais la participation étant très faible (39,9 %), celui-ci est de facto invalidé. Un échec pour Viktor Orban puisque l’opposition et les ONG avaient appelé à boycotter le référendum. Reste que le Premier ministre a fait savoir que l’UE n’imposera pas sa volonté au pays.

Angleterre. Theresa May, le Premier ministre, a précisé son intention d’invoquer l’article 50 du traité de Lisbonne avant la fin mars 2017. À cette date débuteront deux ans de négociations pour finaliser la sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne.

Theresa May donne également un os à ronger aux impatients europhobes en annonçant une « grande loi d’abrogation » de la législation européenne en Grande-Bretagne qui découle de la loi sur les Communautés européennes de 1972. « Nos lois ne seront plus faites à Bruxelles, mais à Westminster » a précisé Mme May.

Allemagne. Célébration à Dresde, lundi 3 octobre 2016 des 26 ans de la réunification allemande. Toutefois, la multiplication des actes anti-réfugiés dans toute l’Allemagne de l’Est ne manque pas d’interpeller les autorités allemandes. Le mouvement Pegida est né à Dresde.

Panique dans la finance. L’action de la Deutsche Bank est passée sous la barre fatidique des 10 €. La banque, victime des fonds spéculatifs américains n’est plus qu’un tas de ruines. Question : Merkel va-t-elle sauver la banque avec l’argent des contribuables. Elle avait dit que non !

La chancelière allemande Angela Merkel a été accueillie par des sifflets et des invectives telle que « Dégage ! » lundi 3 octobre 2016 à Dresde, berceau d’un mouvement anti-islam et xénophobe, à son arrivée à des célébrations de la fête nationale.

Le président fédéral, Joachim Gauck, a également été pris à partie à son arrivée dans la ville de Saxe (est) par des sympathisants de Pegida, un mouvement qui organise depuis deux ans des manifestations contre les réfugiés et les musulmans.

Russie. Au contraire de la France où l’on souhaite interdire toute information ou opinion pouvant inciter les femmes à ne pas avorter, la Russie a adopté en 2013 une loi qui interdisait la promotion ou la publicité de l’avortement. En vertu d’une loi visant à protéger les mineurs des contenus inappropriés, les autorités russes s’en prennent aussi à la pornographie sur internet.

Ukraine. 18 membres des forces spéciales polonaises commandés par un officier du contre-espionnage militaire seraient partis pour le Donbass sur ordre du ministre de la Défense Antoni Macierewicz, communique l’hebdomadaire Nie.

Pologne. Le parti conservateur au pouvoir en Pologne a jeté l’éponge. L’interdiction de l’IVG a été rejetée par la majorité des députés. Ce projet avait provoqué la mobilisation des Polonaises et suscité une vive émotion en Europe.

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