15 mai 2019

Nos héros ne sont pas de Marvel

Par Rémi Tremblay

« Le grand remplacement de notre peuple s’accompagne et prétend se justifier par le grand remplacement de notre histoire », écrivait dans ses mémoires Jean-Marie Le Pen.

Aujourd’hui plus que jamais, nos nations ont besoin de héros, et ironiquement, le culte des héros, le respect pour les grands personnages de notre histoire ont disparu de l’enseignement de l’histoire, du moins ici au Canada français. Hormis un ou deux noms d’explorateurs ou de pionniers, rares sont les jeunes Québécois qui peuvent nommer ne serait-ce qu’un héros de leur trame nationale. Et malheureusement, je doute que ce soit une maladie limitée au Québec.

Les noms de Spiderman ou de Batman, ou bien ceux de Martin Luther King et Nelson Mandela seront prononcés avant ceux de Jeanne Mance ou de Dollard des Ormeaux, deux noms que la plupart des Milléniaux n’ont probablement jamais entendus.

Un peuple a besoin de ses héros, parce qu’au-delà de tous les discours sur les qualités que nous devons avoir pour affronter l’avenir, les héros eux les ont incarnés et montrent par leur exemple la marche à suivre. Ils furent des hommes et des femmes d’action et sont passés à l’histoire, en s’élevant au-dessus de la masse de leurs contemporains.

L’histoire en ce sens est un peu injuste, mais derrière chaque grand homme, il y en a des dizaines, des centaines d’autres qui ont démontré le même courage et qui ont agi avec les mêmes valeurs. Certes ces gens ne passent pas nécessairement à l’histoire, leur nom n’est pas reconnu par les générations futures, mais ils ont fait eux aussi en sorte que nous existions aujourd’hui. Derrière Montcalm, des milliers de soldats se sont battus avec courage et abnégation. Derrière Champlain, ce sont des dizaines de pionniers qui risquèrent tout et y laissèrent parfois leur vie pour l’aventure de l’Amérique. C’est d’ailleurs pour reconnaître ces héros anonymes que la plupart des pays du monde européen honorent le « soldat inconnu », celui qui sans gloire donna sa vie à une cause qui le dépassait.

Ceci étant dit, cela ne signifie pas qu’il ne faut pas connaître et honorer nos héros, surtout en cette période trouble où l’histoire est devenue un champ de bataille incroyable. D’un côté on déboulonne nos statues, on efface nos symboles, on censure des pans de notre passé et de l’autre on tente de nous en imposer une qui est relativement simple et qui peut se résumer en une phrase : « Les Occidentaux sont responsables de tous les maux, de la nuit des temps jusqu’à ce jour. »

Voilà ce que les universités enseignent en employant des mots en apparence plus savants et voilà ce que les politiciens de la trempe de Justin Trudeau véhiculent dans leurs discours larmoyants. Tout aujourd’hui est prétexte à démoniser l’homme européen.

Le but de ce travestissement, de ce révisionnisme est évidemment, comme nombre d’analystes lucides l’ont écrit, de nous faire baisser les bras face à l’immigration-invasion. Coupables, nous devons réparation aux autres peuples ; c’est la moindre des choses de les accueillir à bras grands ouverts.

Il y a 60 ans, avant que le révisionnisme bien-pensant ne prenne les proportions qu’il épouse désormais, le chanoine Lionel Groulx, lui-même historien, écrivait : « Phénomène, hélas, d’un peuple décadent que cet acharnement à salir son lit et à détruire sa propre histoire. »

Que dirait-il aujourd’hui ? Pourrait-il seulement s’exprimer sans risquer l’opprobre ?

Pourtant, notre histoire, nous devons en être fiers et la connaître.

L’académicien Abel Bonnard écrivait que « c’est dans la fierté de sa propre histoire qu’une grande nation prend son élan, pour se porter dans l’avenir. Un peuple va mourir quand il ne vit plus avec ses morts. Ces morts ne sont pas des os dans un cimetière ; ce sont des âmes radieuses dans un foyer qui ne s’éteint pas. Ce sont des exemples de travail, de courage, de valeur, et c’est en les suivant que nous nous engageons à notre tour dans cette hiérarchie magnifique qui va des honnêtes gens aux héros ».

Ce n’est malheureusement pas l’éducation nationale, qui a laissé tomber l’enseignement rigoureux de l’histoire, qui la transmettra à nos descendants. Ce rôle incombe plus que jamais aux premiers éducateurs des enfants, les parents. Ceux-ci doivent impérativement connaître notre histoire et la transmettre pour qu’elle survive et puisse nous inspirer en ces temps sombres où les modèles manquent cruellement.

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