26 décembre 2018

Le déclin de l’Europe chrétienne

Par Philippe Randa

 

« L’histoire a une continuité tragique.
Elle enseigne la prudence, la nécessité de l’effort collectif,
de la discipline, bref du patriotisme… »

 

Entretien avec Serge Vermain dit des Argélas d’Arbouse, auteur de Un Blanc sans réserve (éditions Dualpha) (propos recueillis par Fabrice Dutilleul), publiés sur le site de la réinformation européenne Eurolibertés (https://eurolibertes.com).

Pourquoi un tel roman ?

Pour décharger ma mémoire et graver « dans le marbre » tout ce que j’ai pu ressentir, penser et ce, le plus souvent à contre-courant de mon époque.

J’analyse le rôle décisif joué par le peuple régicide (les Français) dans l’accélération du déclin de l’Europe chrétienne.

Mon témoignage est destiné aux générations futures qui auront la curiosité de savoir comment a involué leur langue, leur pays, leur culture et leur brillante civilisation. C’est aussi un insolent récit érotique, torride, mais délicat. C’est un vibrant hymne à la féminité. Un témoignage de la beauté et de la grâce des femmes qui embellissaient nos vies, avant que ne s’impose leur enfermement prévisible.

Je veux laisser le témoignage d’un homme blanc ayant vécu la deuxième partie du XXe siècle. Un homme conscient du privilège que cela a représenté. Un homme blanc européen, français, provençal, lucide, ayant analysé l’histoire, voyagé, observé le comportement des hommes pour enfin tenter une synthèse. Une analyse permettant de porter un jugement que je crois impartial, lucide, « chirurgical », sans démagogie et sans hostilité. Avec la prise de conscience progressive que l’humanité ne s’acheminerait pas vers la maîtrise d’une fécondité qui lui aurait permis d’accéder au développement et à la relative tolérance du monde où j’étais né.

J’ai analysé l’histoire pour essayer d’imaginer certains événements passés, pour vérifier et même mettre en cause certaines vérités officielles qui me paraissent fausses. Analyser le passé pour prévoir et anticiper l’avenir. L’histoire a une continuité tragique. Elle enseigne la prudence, la nécessité de l’effort collectif, de la discipline, bref du patriotisme.

C’est aussi un insolent récit érotique ?

Oui, torride, mais délicat. C’est un vibrant hymne à la féminité. Le témoignage de la beauté infinie des femmes, de leur exigeante supériorité, de leur application. La longue observation des motivations qui expliquent leur détermination parfois implacable. Rapporter ce que j’ai reçu et appris d’elles. Et pour un homme, une vie y suffit à peine !

Comment vous considérez-vous ?

Tout jeune, j’étais déjà un patriote conservateur. Un conservateur ouvert aux progrès scientifiques qui sont les seuls à générer le progrès social et à maintenir les nations dans le peloton de tête. Conservateur, j’ai toujours été minoritaire, moqué avec condescendance par mes interlocuteurs. À ma modeste place, j’ai été boycotté, brimé par les hiérarchies et les autorités « rouges » qui ne manquent jamais d’identifier préventivement l’élément « fasciste ».

Par l’écrit, j’ai voulu aussi prendre date pour que ceux qui dans l’avenir seront susceptibles de lire mon livre puissent mesurer combien mes prévisions pessimistes se réalisent ; avec même un peu d’avance.

N’êtes-vous pas un peu désabusé ?

Oh ! Pas le moins du monde. Je suis reconnaissant aux Dieux pour la vie qu’ils m’ont offerte. Je suis né en Provence près de la Méditerranée, dans une bastide entourée de vignes comme il n’en existe plus. J’ai bénéficié de l’empreinte de la Marine Nationale, la « Royale », à travers l’école de Santé Navale. Cette école que l’on vient malheureusement de diluer. Professionnellement, j’ai accompagné la spectaculaire mutation de l’antique radiologie vers la moderne imagerie médicale. Une carrière faite d’étude, de découverte et d’adaptation.

J’ai eu un petit nombre (trop petit !) de belles femmes, d’extrême qualité, qui ont transcendé ma vie.

Non je ne suis pas désabusé, mais tout de même navré de constater, comme beaucoup de conservateurs, combien le monde qu’on laisse aux jeunes Français est dégradé, en rien comparable à celui que ma génération a reçu. Et ce en ayant la certitude que si on avait suivi les conseils des leaders avec lesquels je partageais les mêmes idées « maudites », notre pays ne serait pas en train de disparaître.

C’est terriblement pessimiste, tout de même ?

Ceux qui pratiquent la pirouette optimiste pour dissimuler leurs petits profits médiatiques politiques ou syndicaux sont toujours rassurants. On dit que le pire n’est jamais sûr !!! Mais il est hélas souvent probable.

Que Dieu fasse que je me sois trompé !

Un Blanc sans réserve (de Serge Vermain dit des Argélas d’Arbouse, 586 pages, 30 euros, éditions Dualpha, collection « Fictions populaires », dirigée par Philippe Randa.

Un Blanc sans réserve (Dualpha).

Un Blanc sans réserve (Dualpha).

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