24 mars 2017

Vers un plébiscite pour les socialistes aux présidentielles

Par Euro Libertes

 

Par Nicolas Boileau.

Je me demande si on ne va pas vers un deuxième tour Macron-Hamon ou même Macron-Macron.

Et puisqu’on nous disait que Hollande faisait 4 % de satisfaits et que les insatisfaits étaient si insatisfaits et si nombreux qu’il ne s’est pas représenté, je me demande alors une autre chose : pourquoi nos bons sondés plébiscitent-ils les candidatures socialistes ?

A-t-on ces attentats ou non ? A-t-on cette diplomatie lamentable ou pas ? A-t-on ces déficits exorbitants, et ce million de chômeurs supplémentaires ou pas ? Non ; on ne les a pas…

D’après les sondages, le PS (la gauche libérée) fait déjà 50 % au premier tour. Il fera plus si les juges socialistes mettent en prison Marine, Fillon et les autres, mais ils n’en auront pas besoin.

Les sondages du 17 mars sont optimistes : 25 % pour Macron, mais quand même 14 % pour l’irréel Hamon présenté subtilement comme l’antisioniste de service (ce qu’il y a de bien avec les socialistes depuis François Mitterrand, c’est qu’ils n’hésitent pas à nous prendre pour des imbéciles ; ils y ont même pris goût, mais nous aussi !). Enfin, il y a une dizaine de % pour Mélenchon, le rebelle de service.

On est donc à 50 % pour le PS au premier tour. Eh bien ! Je dis bravo à François Hollande et me demande même pourquoi il ne se représente pas. Un petit coup vite fait, un vote sympa et un peuple apprenti renvoyé à ses chères études.

Je reconnais que quand j’étais monté à Paris et que j’avais traversé la France, je ne l’avais pas trouvé plus moche qu’à l’accoutumée. Certains se plaignent et ils sont dans l’erreur. Ils sont peu surtout. Les choses vont bien et les Français approuvent puisqu’ils sont 50 % à voter et re-voter socialiste. Au second tour, ils seront 70 %. Je sais, les sondages sont truqués : rappelez-vous la claque du FN en 2007.

Pour être sincère, en passant à Paris, j’avais même trouvé la presse hostile à Hollande. On ne peut même pas l’incriminer, la presse !

Relisons juste Léon Bloy : « Et ce cortège est contemplé par un peuple immense, mais si prodigieusement imbécile qu’on peut lui casser les dents à coups de maillet et l’émasculer avec des tenailles de forgeur de fer, avant qu’il s’aperçoive seulement qu’il a des maîtres, les épouvantables maîtres qu’il tolère et qu’il s’est choisis. »

Ou bien Céline : « Et les Français sont bien contents, parfaitement d’accord, enthousiastes.

Une telle connerie dépasse l’homme. Une hébétude si fantastique démasque un instinct de mort, une pesanteur au charnier, une perversion mutilante que rien ne saurait expliquer sinon que les temps sont venus, que le Diable nous appréhende, que le Destin s’accomplit. »

Faites confiance aux Français, ils en ont désespéré d’autres que vous, Chénier, Chateaubriand, Hugo, Leconte, Vallès, Céline…

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Philippe Randa,
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