9 janvier 2017

Propagandastaffel à la radio suisse romande

Par Uli Windisch

Médias : Propagande de gauche et homo en série aux matinales de la Radio socialiste romande dès le début de l’an neuf.

Devinez qui était l’invité pour bien entamer la nouvelle année ? Un patriote exemplaire ? Quelqu’un qui passe son temps à défendre énergiquement les intérêts de la Suisse au niveau européen ? Une personnalité pour redonner confiance à la population malgré la malice des temps ? Un conservateur, pour changer. Pas du tout, vous n’y êtes pas.  C’était Jean Ziegler, qui avait déjà été invité partout, vraiment partout et sur des plages horaires très généreuses, à cause de sa combativité, son âge ou encore un nouveau pamphlet, etc. Certains journalistes n’arrivent guère à le maîtriser, et s’ils le tentent ils sont accusés de ne pas le laisser parler… on doit bien sûr réentendre l’apologie de Castro sans jamais le moindre mot sur les dizaines de milliers d’emprisonnés, de torturés, d’exécutés sommairement, parfois uniquement pour l’exemple et pour terroriser la population. Ces morts comme les autres dizaines, voire centaines millions de morts du communisme, se réduisent à la formule bien connue : on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs ; peu importe le nombre d’œufs cassés. Si ce n’était que des œufs.

Une dernière chose à propos de cet adorateur des dictateurs communistes, parce qu’il insiste de manière répétée afin de présenter son travail comme celui d’un sociologue. Or, il n’a jamais effectué ni licence ni doctorat en sociologie ; cette volonté de faire passer son idéologie d’extrême gauche pour de la science représente certainement l’une des grandes escroqueries. Mais il est vrai qu’il est en bonne compagnie en sociologie puisque la quasi-totalité de cette discipline est squattée par les différentes versions de cette idéologie socialiste qui a conduit bien des pays au désastre, la France n’étant que l’un des derniers exemples en date.

Une remarque plus fondamentale. Les critiques envers le gauchisme des médias, tout particulièrement de certaines rubriques comme l’information, bien des magazines, etc., souvent fortement teintés idéologiquement, sont portées par un nombre de personnes de plus en plus important et de manière de plus en plus véhémente, révoltée même.

Point central : ces médias, dits de Service public, ne tiennent aucun compte de ces critiques et continuent de plus belle. On dirait que les critiques les excitent, les encouragent ; ils tiennent  apparemment  à montrer qu’ils font ce qu’ils veulent, qu’ils n’en ont rien à… des critiques. Sans doute peuvent-ils se permettre cela parce qu’ ils sont choyés comme personne , contrairement à leurs collègues des médias indépendants et privés qui ne sont pas assurés de garder leur poste à vie,  comme de vrais fonctionnaires. Encore une fois, un Service dit public devrai être au service de tous les publics ! Rien à cirer ?

Là, avec Ziegler c’était le journaliste Memet Gultas qui semble aimer en rajouter encore à gauche par rapport à Simon Matthey-Doret quand il remplace ce dernier.

Un autre intervenant fulminant et véhément défenseur de l’UE était lui aussi invité en permanence ces derniers  temps : Johan Rochel,  vice-président du think-tank foraus – Forum de politique étrangère et membre associé du Centre d’éthique de l’université de Zürich, rien que ça, pour nous dire qu’il fallait annuler la décision populaire du 9.2.2014 ayant approuvé l’initiative populaire « contre l’immigration de masse », par un nouveau vote.

Tous ces gens ne supportent pas quand le peuple « vote mal », soit pas comme ils voudraient.

Il y a ainsi une brochette d’ invités, souvent très excités à gauche, qui ont quasiment un abonnement dans les médias du Service dit public. Parmi eux, un autre cas, déjà souvent critiqué sur notre site ces derniers temps : François Gemmen, « expert » en migrations, qui est une nouvelle fois venu  répéter qu’il fallait ouvrir les frontières pour les migrants et non les fermer, et que cette ouverture permettrait de mieux les contrôler ! C’est un peu comme cela presque tous les jours à propos des « migrants ».

Nous avons déjà cité à plusieurs reprises parmi les invités rituels Denis Mc Shane, ancien ministre anglais et député européen condamné à la prison par l’UE pour fausses factures massives. Rien n’y fait, et personne ne tape sur les doigts de ces journalistes qui ont tendance à confondre  propagande et information. Cette dominante  idéologique devient un vrai rituel. Le disque est pourtant bien rayé. C’est bientôt comme un jingle quand on allume la radio.

On n’arrête pas le progrès : Promotion à la fois socialiste d’extrême gauche et lesbienne

Après l’entrée dans l’année 2017 avec  Ziegler, en fanfare et trompette, qui va-t-on nous servir juste après ? Cette fois c’est le coup double de la dominante idéologique gauchiste, avec Barbara Lanthenmann, responsable de l’organisation des lesbiennes suisses et nouvelle présidente du parti socialiste valaisan. Un cocktail explosif !

Être minoritaire parmi les minoritaires doit être un plus médiatique et un cas idéal pour booster la propagande en faveur des « avancées  sociétales », même les plus folles, et s’en prendre de manière haineuse à tous ces conservateurs complètement attardés et autres antiquités réactionnaires.

On peut se demander si les médias  sont au courant du fait que l’on peut produire des effets pervers, contraires à ceux souhaités, en procédant ainsi.  Il est vrai que la possession  idéologique, peut être telle que l’enfermement dans une telle bulle empêche toute distance critique, ne parlons pas d’auto- critique.

Retour à la lesbienne socialiste, ou socialiste lesbienne, je ne sais quelle appellation préfère B. Lanthenmann.

Cette invitation sert encore un troisième volet de la propagande socialo-gauchiste : s’en prendre à Oskar Freysinger, qui a réussi à créer une alliance et une liste commune avec un PDC conservateur insatisfait du glissement à gauche de son parti et qui veut pallier le risque d’un gouvernement à majorité de gauche , même dans un Valais encore bien conservateur. Cette liste commune comprend en plus une troisième candidate femme UDC du Haut-Valais que la lesbienne socialiste critique avec mépris car elle serait inconnue et un pur alibi pour un parti comme l’UDC qui veut renvoyer les femmes à la maison ! La haine doit être à la hauteurs de la menace, et en dit plus sur celle qui l’exprime que sur la candidate qui a tout de même déjà des responsabilités politiques, mais cela ne compte pas quand on est UDC.

A propos de cette alliance qui représente une véritable bombe politique en Valais et maintenant dans toute la Suisse, on peut déjà prévoir un intense travail de propagande médiatique, avec des invités bien choisi à l’appui pendant plusieurs mois jusqu’en mars, contre cette alliance  et surtout contre Freysinger lui-même, que la gauche mais aussi une large partie de la droite culpabilisée aimeraient tant voir échouer lors de ces prochaines élections gouvernementales cantonales en mars 2017. Cette propagande ne sera pas frontale, massive et avouée mais déguisée, perverse et présentée comme  objective et équilibrée, évidemment !

B. Lanthenmann profite bien sûr de cette invitation à la radio pour défendre également « le mariage pour tous », qui fera l’objet de discussions au Parlement fédéral pendant l’année à venir.

Stratégie : tenter de montrer que ce mariage pour tous est naturel, inévitable, devrait aller de soi : tous les signes sont au vert !

Un sondage prétend même que la majorité de la population est favorable, et que les oppositions ont déjà été déboutées dans tel canton urbain. Certes ce n’est acquis à coup sûr, il y aura des « crispations idéologiques », et les conservateurs, par exemple de l’UDC et du PDC et d’autres réactionnaires bornés vont tenter de s’y opposer. Ce sera la lutte « finale » ? Entre Bons progressistes et Mauvais conservateurs.

Tout est fait pour tenter de faire apparaitre cette avancée comme tellement évidente qu’elle en devient naturelle ; pourquoi pas voulue par Dieu lui-même ? Ah non,  j’oublie, ici on n’est pas croyant.

La cause homosexuelle avance tout naturellement  et inévitablement sur plusieurs plans nous assure-t-on : même des personnes  homosexuelles du 3ème âge ne veulent pas lors de l’entrée en EMS devoir faire un deuxième coming out et souhaitent  obtenir des EMS rien que pour eux et entre eux ! Une autre variante du fameux  « vivre ensemble » ?

Autre petit coup contre « l’extrême droite » , mine de rien, en rappelant la sortie d’un film anti-FN juste avant les élections présidentielles françaises de 2017. Oui, nous dit la lesbienne socialiste, il faut montrer et dénoncer comme le fait ce film les mécanismes de la manipulation et du populisme. Le fait que le film est réalisé avec le soutien d’un financement public (donc socialiste) ? Rien d’anormal ? La gauche au pouvoir n’y est pour rien ? Arrêtons d’être suspicieux et mauvais esprit. Une justification se trouve toujours, même boiteuse quand on est de gauche et qu’on est seul à avoir raison. Tous les moyens sont bons, il faut juste que cela ne se voit pas trop et que la réinformation ne vienne s’en mêle pas.

Arrière-pensée : il doit y avoir moyen  de faire taire cette réinformation qui se mêle de tout, qui révèle ce que les autres taisent, donne la parole aux censurés, etc. Et si on n’y arrive pas on légiférera… même en Suisse, on y songe très sérieusement, et pas uniquement à gauche.

Retour au « mariage pour tous », MPT ( insistons sur l’aspect orienté du slogan qui veut lui aussi rendre évidente cette « avancée »).

L’argumentation purement idéologique pour la  lutte pour le MPT se veut donc d’une évidence indiscutable  en se présentant toujours comme une lutte plus générale et dont la légitimité  devrait aller de soi, sans discussion : elle veut même être une lutte contre la discrimination et les inégalités ! Le jackpot, quoi. Ou « la totale » en langage branché des avancéistes. Argumentation en plus encore quotidiennement relayée, voire soutenue et promue activement par les médias sous forme de propagande à peine déguisée. Cette argumentation est en fait une pure duperie et un grand mensonge. Mais personne ne semble s’en rendre compte ou n’ose le dire, puisque tant de monde a peur d’être stigmatisé par ceux qui ont réussi à dicter leur agenda politique  jusqu’à ses stratégies et à son vocabulaire.

En réalité ce sont les mariages et couples  historiques et traditionnels formés d’un homme , d’une femme et d’enfants qui sont discriminés et victimes de profondes et graves inégalités.

C’est cela qu’il faut réaliser, affirmer fermement et clairement et enfin oser le dire sans se laisser culpabiliser par ces minorités agissantes, très déterminées, obsessionnelles, et ne pas avoir peur d’être stigmatisé à son tour et traité de tous les vitupérants possibles et imaginables.

Ce sont les familles traditionnelles qui ont de très lourdes charges financières  et qui passent énormément de temps à élever et à éduquer leurs enfants  et surtout à assurer la continuité de la société. Ce à quoi ne contribuent en rien ou très peu les couples homosexuels et autres couples issus des « avancées » LGBT et autres  combinaisons possibles. Ils comptent visiblement sur les familles traditionnelles pour assurer cette continuité de toute société humaine.

Corollaire :  les couples homosexuels disposent de beaucoup plus de temps libre et une partie  non négligeable de ces couples font partie des couches les plus aisées de la société ; et à ce titre ils constituent aussi une clientèle appréciée, choyée et soutenue par les milieux de la consommation. En poursuivant dans cette logique d’un milieu très spécifique, disposant de beaucoup de temps libre, souvent privilégié, et en fait bien moins victime des inégalités sociales et financières, on comprend mieux leur surreprésentation dans nombre de fonctions à responsabilité sociale et politique. Une fois en place dans ces fonctions de responsabilité ils peuvent encore mieux militer pour imposer leur agenda sociétal  et politique dans bien des milieux de la société. Pensons simplement au domaine de l’éducation et de cette autre obsession destructrice : tenter d’imposer la théorie du genre, bientôt sans doute  dès le berceau ou presque, bien que les milieux homosexuels et LGBT ne soient pas les seuls à militer obstinément dans ce sens.

Je veux être très clair : je reconnais pleinement le fait et l’existence de l’homosexualité, réprouve toute « homophobie » et accepte que l’on agisse de manière déterminée contre elle et à tous les niveaux de la société, mais il faut remettre l’église au milieu du village et cesser de parler à tout propos et de manière constante, obsessionnelle, trompeuse, mensongère, agressive et culpabilisante,  de stigmatisation et de graves inégalités sociales dont seraient victimes les homosexuels et les LGBT. Cette tromperie apparaît d’autant mieux lorsqu’on la compare à la situation souvent très difficile des familles traditionnelles avec enfants.

Le terme de mariage devrait être réservé exclusivement à l’union d’un homme et d’une femme ; ce qui une nouvelle fois n’exclut nullement une forme de « partenariat enregistré », qui existe d’ailleurs déjà et qui suffit largement au niveau de l’appellation contrôlée. Mais vouloir accaparer également le terme de mariage est tout simplement inacceptable et implicitement méprisant pour les familles traditionnelles qui, elles, devraient être beaucoup plus largement soutenues et pouvoir jouir de conditions leur permettant d’élever de nombreux enfants  dans de bonnes conditions et non dans la hantise permanente, au point que des jeunes couples n’osent même plus envisager de se marier et d’avoir des enfants ; ne parlons même  pas d’avoir du temps pour s’engager davantage dans la société et la politique. C’est cela le plus grand scandale  et l’un des drames de nos sociétés déclinantes.

Priorité absolue aux problèmes des familles traditionnelles avec enfants et avec un agenda politique qui en fait son thème majeur, sa priorité absolue et cela avec… l’appui des médias !

À quand une fois une présence régulière, constante et dominante pendant un certain temps de la pensée conservatrice, ne parlons pas de surreprésentation ?

Article paru sur le site  lesobservateurs.ch.

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Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.

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