3 mai 2017

Pour Macron, tout est bon !

Par Bernard Plouvier

Tant que la France n’est pas encore sous le régime de la Charî’a, l’on peut répéter le proverbe : « Dans le cochon, tout est bon ». Pour le candidat Macron, il n’est aucun artifice de propagande, aucune bassesse, aucune impudence morale qui soit inadapté : pour sa campagne, tout est bon.

Il avait commencé, avant même d’être candidat, par annexer Jeanne d’Arc – pourtant fort nationaliste, alors que le candidat Macron serait fortement, voire exclusivement, globalo-mondialiste.

Il s’approprie Mitterrand : c’est très logique, puisque ce bourgeois avide d’argent introduisit la France dans le monde merveilleux de l’économie globale. Macron fait mieux encore, prétendant concilier les ennemis jurés, puisqu’il évoque aussi Charles de Gaulle… pourtant aussi ultra-nationaliste que la bergère barroise citée plus haut.

Contré dans une usine où il avait effectivement peu à gagner, étant du côté des « délocaliseurs d’entreprises », le sautillant Macron rebondit et vient parader à Oradour-sur-Glane ! Il ne lui reste qu’à célébrer la Commune de 1871 à sa façon ambiguë : en pleurant sur les victimes des communards, puis en lamentant les fusillés de la répression.

De même, on peut s’attendre à une visite hautement symbolique à Cholet, Savenay, Ponts-de-Cé ou Lucs-sur-Boulogne, en se souvenant que les glorieux soldats du général Amey (100 % Français et 100 % républicains) n’hésitèrent pas à jeter des « Vendéens » dans divers bûchers expiatoires… après tout, un génocide pour raisons politico-religieuses, estimé entre 115 000 et 120 000 morts, ça peut aussi servir à la propagande électorale, si l’on sait bien s’y prendre, et les voix de 4 départements (Deux-Sèvres, Loire Atlantique, Maine-et-Loire et Vendée), ça n’est pas rien.

Curieuse campagne que celle de 2017 : la France est envahie, les Français subissent une insécurité dans toutes les villes, grandes et moyennes, l’industrie est moribonde, mais Macron s’en va courir après de vieilles « gloires », fort discutables, du XXe siècle et lamenter de vieux crimes… alors que les crimes des terroristes mahométans sont de l’actualité brûlante.

Un peu de sérieux est requis, non pas d’un démagogue assez pitoyable, mais de l’électorat. Où résident les véritables problèmes ? Dans les souvenirs, tristes, beaux et factices, ou dans la réalité quotidienne ?

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Philippe Randa,
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