17 octobre 2018

Brèves d’Europe

Par Patrick Parment

Union européenne. Les députés européens ont voté à une très large majorité l’annulation d’une aide de 70 millions d’euros à la Turquie pour sanctionner les violations des droits de l’homme et de la liberté de la presse dans ce pays, trois jours après une visite du président Erdogan à Berlin.

Allemagne. Angela Merkel et Recep Tayyip Erdogan, en déplacement à Berlin, ont affiché un timide rapprochement entre leurs deux pays. La seule annonce concrète à l’issue de la rencontre concerne la tenue éventuelle en octobre d’un sommet inédit sur la Syrie. Un dossier sur lequel Moscou a la haute main et sur lequel Paris et Berlin n’ont guère d’influence.

La chancelière allemande, Angela Merkel, a mis en garde le président américain, Donald Trump, contre la tentation de « détruire » le multilatéralisme, et notamment les Nations unies.

Angleterre. L’Église d’Angleterre investit dans Amazon. La troisième compagnie au monde, qui a dépassé récemment les 1 000 milliards de dollars en Bourse, attise l’intérêt de l’archevêque de Canterbury, Justin Welby, alors qu’il avait vivement et publiquement critiqué le géant américain lorsqu’il avait été accusé d’évasion fiscale.

Le ministre britannique des Affaires étrangères, Jeremy Hunt, s’est attiré des critiques du monde diplomatique après avoir comparé l’Union européenne à l’Union soviétique lors d’un discours au congrès du Parti conservateur.

« Quand nous quitterons (l’UE), nous mettrons en place un systme d’immigration qui met fin, une fois pour toutes, la libre circulation » des citoyens européens au Royaume-Uni, a déclaré Theresa May. « Ce sera un systme bassur les comptences des travailleurs, et non sur leurs origines » a-t-elle précisé.

Espagne. Ancien directeur du FMI et homme fort déchu de la droite espagnole, Rodrigo Rato, 69 ans, devrait être incarcéré après sa condamnation définitive à quatre ans et demi de prison pour avoir détourné des fonds des banques qu’il dirigeait.

Comme Rato, de hauts dirigeants de Caja Madrid, devenue Bankia en 2010, ont disposé de cartes bancaires dont ils se servaient pour leurs frais personnels. Au total, entre 2003 et 2012, plus de 12 millions d’euros auraient été détournés grâce à ce système, dont 2,6 millions sous la présidence de M. Rato, qui a dirigé Caja Madrid puis Bankia entre 2010 et 2012.

Italie. « En annonçant un déficit budgétaire de 2,4 % pour 2019 mais aussi pour les deux années suivantes, il y a une volonté de la part de la coalition populiste de provoquer une tension avec Bruxelles en vue des prochaines élections européennes » estime un observateur.

Certes, mais il faut raison garder car on notera que l’Italie ne défie pas complètement Bruxelles puisque le seuil des 3 % imposé par la Commission n’est pas dépassé.

Après avoir annoncé un budget qui chiffre 27 milliards d’euros de dépenses supplémentaires, celui-ci prévoit entre autres une augmentation des dépenses sociales, une réforme du système des retraites et des baisses d’impôts.

« Nous avons réussi à faire adopter le budget du peuple, qui élimine la pauvreté grâce au revenu de citoyenneté pour lequel nous avons mis sur la table 10 milliards d’euros », s’est réjoui Luigi Di Maio du M5S.

Nettoyage idéologique. Le gouvernement italien a nommé à la tête de l’audiovisuel public, la fameuse RAI, Marcello Foa que l’on pourrait qualifier ainsi : eurosceptique, souverainiste, pro-Poutine, pro-Trump, anti-immigrants, homophobe.

Ce journaliste franco-suisse de 55 ans a effectué la majeure partie de sa carrière au quotidien de droite Il Giornale, propriété de la famille Berlusconi, avant de le quitter en 2011 pour prendre la tête du groupe de presse suisse Timedia Holding SA, et collaborer à l’occasion avec Russia Today.

Grande manifestation des partis de gauche à Rome le 30 septembre qui a réuni plusieurs milliers de personnes. « Nous sommes en présence d’irresponsables et de bons à rien », s’est exclamé l’ex-Premier ministre Matteo Renzi, à l’adresse des dirigeants du premier gouvernement populiste dans un pays fondateur de l’Union européenne.

Russie. En froid avec Israël, Moscou renforce les défenses antiaériennes syriennes. Depuis la destruction en vol d’un Iliouchine II-20 avec quinze soldats russes à son bord au large de la Syrie mi-septembre, rien ne va plus entre Moscou et Tel-Aviv.

En représailles, le Kremlin, qui en impute la responsabilité aux Israéliens, dit avoir commencé à livrer des batteries S-300 aux forces syriennes. Une décision « irresponsable », selon Benyamin Nétanyahou.

Le président russe Vladimir Poutine a débuté jeudi 4 octobre en Inde une visite de deux jours dominée par la vente de systèmes antiaériens S-400, susceptible d’irriter simultanément les États-Unis, la Chine et le Pakistan. La défense est la pierre angulaire des liens diplomatiques entre la Russie et l’Inde, qui entretiennent historiquement une relation bilatérale privilégiée.

Les négociations pour l’acquisition de ce dispositif de missiles sol-air étaient en cours depuis de nombreux mois mais butaient face aux menaces de sanctions brandies par les États-Unis en cas d’achat d’armement russe.

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