29 septembre 2016

Proposition de loi « révolutionnaire » de l’ultra-gauche de Barcelone

Par Remy del Valls

Le CUP, parti d’extrême gauche catalane, envisage de détruire la statue de Christophe Colomb en bas des Ramblas de Barcelone, pour y ériger à la place un hommage à la « résistance américaine contre l’impérialisme, l’oppression et la ségrégation indigène (y compris afro-américaine). »

Cette statue fut érigée en 1888 afin de garder en mémoire ce que fût le commerce international entre l’Espagne et l’Amérique, le conseil municipal avec participation des citoyens finançant même l’édifice à l’époque.

Christophe Colomb, navigateur Italien, financé par l’Espagne serait donc à bannir du territoire catalan car il a, plus ou moins directement, favorisé la ségrégation des populations indigènes des Amériques.

Le parti politique ne s’arrête pas là et propose également d’éliminer des rues de Barcelone « tous les symboles en lien avec la monarchie » et de supprimer des façades tous les drapeaux espagnols.

Avec un taux de chômage aux alentours des 20 %, on est persuadé que les jeunes catalans trouvent cette proposition primordiale pour leur avenir.

En se rendant sur le site du CUP , en catalan uniquement, ce qui est extrêmement ségrégationniste pour les habitants de Barcelone ne parlant pas cette langue, la langue officielle du pays étant le Castillan, on y apprend que : « Le CUP est une organisation politique représentée à l’Assemblée nationale, qui a pour objectif de travailler pour un pays catalan socialiste et indépendant, écologiquement durable, régionalement équilibré et détaché des formes de domination patriarcale. »

Il faudrait donc, selon eux, faire table rase du passé, détruire des statues, et en poussant un peu plus, pourquoi pas, brûler des églises (du fait de l’inquisition espagnole), refaire des autodafés d’auteur incompatibles avec l’esprit catalan, ou encore détruire le musée Picasso, le peintre étant grand fan de tauromachie (celle-ci étant interdite en Catalogne).

Apparemment les plus grands défenseurs des libertés sont toujours les plus grands oppresseurs…

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Philippe Randa,
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