16 octobre 2016

La Belle époque vue par Jean Mabire

Par Euro Libertes

Par Jean Mabire.

Jean Mabire.

Jean Mabire.

Il paraît qu’il faisait beau il y a juste un demi-siècle, en août 1914. Les illustrés nous ont rappelé ce que fut l’agonie de la Belle époque. Dans les champs de blé de notre vieille Europe tous les coquelicots avaient la couleur du sang. Mais cette guerre, surprenante et fratricide, n’était pas l’événement comme le crurent les soldats de Charleroi et de Verdun. Elle n’était que la préface et la condition de celui-ci. L’événement, c’était la Révolution et non pas la Grande Guerre.

Ce brutal renversement de toutes les valeurs et de toutes les idoles est localisé par les historiens à Saint-Petersbourg une certaine semaine d’octobre 1917. En réalité, la Révolution devait durer en Europe une trentaine d’années et embraser tout le continent, suscitant aussi bien le Frente popular espagnol de la Pasionaria que le National Samling norvégien du major Quisling.

La victoire de 1945, malgré la spectaculaire avance soviétique et l’insoluble antagonisme russo-américain, signifiait le retour de la Belle époque et la fin de la Révolution.

Désormais elle devenait réformisme à gauche et progressisme à droite, c’est-à-dire qu’elle ressemblait à tout ce qu’on veut – sauf à ce qu’avait rêvé Lénine…

Je parle toujours de ce qui agonise en Europe : ce qui fermente en Asie, en Amérique latine, en Afrique noire ou dans le monde musulman est une autre Révolution qui n’a pas fini de nous surprendre.

La révolution des années vingt ne fut pas seulement communiste, elle fut également « fasciste ». Pendant quelques années, l’Europe fut parcourue de grands frissons d’enthousiasme et de haine, de souffrance et de joie.

D’espoir aussi. Ce fut l’aventure de toute une génération, celle qui nous précéda dans la vie, et il est sans doute difficile d’imaginer aujourd’hui dans une Europe plus ou moins satisfaite ces grandes veillées guerrières de tant de jeunes hommes impatients de fonder de nouveaux empires.

Le mythe du « Grand Soir » ou celui du « Réveil populaire » ont fait vivre dans une attente fiévreuse et active des millions d’hommes. Cette foi naïve et merveilleuse en une sorte de printemps du monde est un phénomène trop extraordinaire pour qu’on se contente de l’expliquer par de seules raisons économiques ou sociologiques.

Mais le fascisme est mort en 1938 (ou en 1945, peu importe aujourd’hui). Et le communisme dégénère en Europe de l’Est sous des régimes qui sont non seulement policiers mais aussi ennuyeux, ce que la jeunesse ne pardonne jamais.

En perdant le seul véritable adversaire qui fut à sa taille car il n’hésita pas à copier ses méthodes pour le combattre et mit en marche des millions d’hommes, le bolchevisme perdit ce qui fit sa force et sa grandeur, cette volonté de puissance qui permit à un chef de la trempe de Staline de réaliser le vieux rêve du panslavisme après cette défaite wagnérienne du pangermanisme. Adolf Hitler tint un instant l’Europe dans ses mains, mais crut qu’on pouvait la transformer, par le fer et par le feu, en une colonie autrichienne.

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Ce sont là de vieilles histoires mais la mode, cet été, semble bien aux anniversaires. Les Européens ont toujours besoin de se nourrir de leur passé (les Américains et les Russes aussi, qui ont ressuscité, au plus noir de la guerre, Buffalo Bill et Ivan le Terrible pour soutenir le moral de leurs armées).

Chaque peuple européen a plus ou moins essayé – même les Suédois avec Charles XII – d’établir son hégémonie sur le continent et notre vieux monde est fatigué de ces tentatives meurtrières et avortées. Leur plus grave conséquence est qu’aucun de nos peuples ne croit plus en sa mission et que la haine de soi est devenue aujourd’hui la maladie la plus répandue en Europe. C’est une attitude fatale qui conduit les Anglais à sourire de Kipling et les Allemands à oublier Bismark.

Quant aux Français, ils ont donné, lors de cette aventure de l’Algérie, la mesure de leur force, de leur courage, de leur sens de l’honneur et de la parole donnée.

Tous ces reniements étaient nécessaires pour l’avènement de la nouvelle Belle époque et, comme les temps de lâcheté sont toujours des temps de sensiblerie, on parle beaucoup, dans les journaux et dans les églises, des peuples sous-développés qui souffriraient des séquelles du colonialisme, en se gardant bien d’évoquer la misère physique des Européens qui subissent l’occupation soviétique, depuis près de vingt ans, comme la démission morale des Européens qui acceptent, depuis aussi longtemps, la tutelle américaine.

Nos peuples sont esclaves et nous ne le savons même pas. De part et d’autre, nous nous habituons à ce rideau de fer qui coupe en deux notre patrie européenne. Nous essayons, avec plus ou moins de bonheur, de nous arranger des systèmes que nous subissons : on fait un peu de socialisme à l’Ouest et un peu de libéralisme à l’Est. Mais nous passons à côté de la Révolution, nous ne la voyons même pas, obsédés par les deux géants qui semblent à jamais disposer de notre destin et qui en réalité ne sont forts que de notre division. C’est pourquoi il faut le répéter sans cesse : La seule idée révolutionnaire en Europe est l’idée européenne. C’est la seule qui puisse séduire la nouvelle génération et rendre à notre continent la joie et la force.

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En choisissant comme mot d’ordre de notre combat : De l’Algérie française à la France européenne, nous accomplissions un acte profondément révolutionnaire. Nous engagions la bataille sur un terrain où nous étions certains de la gagner. Mais, plus que jamais, il faut nous garder des illusions.

Nous devons avoir pour premier but de dénoncer les chimères qui tour à tour ont fait des hommes de droite et des hommes de gauche de ce pays de perpétuels vaincus, au profit d’un petit clan qui n’est ni de droite ni de gauche mais se soucie uniquement du pouvoir et de l’argent.

Ce n’est pas parce que tout le monde en France est plus ou moins favorable à l’idée européenne que notre tâche sera plus facile.

Tout d’abord parce qu’il y a un abîme qu’il faut mesurer entre ceux qui veulent bien d’une Europe unie, mais en posant une série de conditions sans cesse renouvelées, et ceux qui sont des Européens inconditionnels. Ensuite parce que nous avons des adversaires redoutables, les un parce qu’ils possèdent l’organisation et les autres parce qu’ils sont au pouvoir.

Parlons d’abord des adversaires de l’Europe. Ils se sont dévoilés un certain jour au Parlement français, voici une dizaine d’années, lorsqu’ils ont repoussé ce projet qui eut armé de soldats européens les places fortes européennes de Lübeck à Tamanrasset(1). La collaboration, lors de ce vote, des communistes et des gaullistes, sur un problème essentiel à notre défense, aurait dû ouvrir les yeux des naïfs et leur aurait sans doute épargné les désillusions amères et les pronunciamentos stériles qui suivirent le 13 mai.

Les nationalistes, dans ce pays comme dans tous les pays, ont toujours été aussi hostiles à l’idée européenne que les communistes et même davantage. Car l’Internationale peut conduire à l’Europe, alors que le nationalisme intégral n’est que la répétition de ces erreurs grandioses mais fatales que furent les impérialismes successifs et concurrents de chaque pays européen.

Pour des raisons de chauvinisme, inhérentes au personnage historique qu’ils ont choisi pour guide, les gaullistes ne pourront jamais devenir européens. Ou, s’ils le devenaient, ce serait de la pire manière : celle des Jacobins de 1792 qui en réalité ne voulaient pas la France européenne mais l’Europe française. Les gaullistes d’ailleurs, qu’ils aient raison en voulant échapper à la tutelle américaine ou qu’ils aient tort en refusant d’envisager la libération des territoires administrés par les Russes, ne seront jamais prêts à accepter les conditions inséparables d’une véritable politique européenne : gouvernement fédéral, armée intégrée et diplomatie unique.

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Les seuls véritables Européens dans ce pays sont ceux qui non seulement acceptent mais exigent la création d’un état européen. Je ne pense pas qu’il y ait beaucoup de gaullistes dans leurs rangs. Y trouve-t-on même ceux qui, depuis vingt ans, ont fait de l’idée européenne une des constantes de leur politique, si floue par ailleurs ? Les indépendants et les radicaux, les démocrates chrétiens et les socialistes démocrates sont-ils aussi européens qu’ils le prétendent ? Ils ne l’ont guère prouvé jusqu’ici et jamais leur bonne volonté n’a fait place à la volonté tout court. L’écrasante défaite que leur ont fait subir les gaullistes les a-t-elle incités à mesurer la timidité de leurs actes quand ils furent au pouvoir et l’inefficacité de leurs regrets quand ils furent rejetés dans les ténèbres extérieures ?

Cela semble douteux, sauf justement chez les socialistes, les chrétiens, les radicaux ou les indépendants qui menèrent jusqu’au bout le combat désespéré pour l’Algérie française et qui aujourd’hui, par-delà la défaite et la rancune, ont enfin compris que la seule condition de leur politique eût été la France européenne. Ces quelques ralliés se comptent sur les doigts. Mais ils représentent sans doute le seul avenir des partis traditionnels dans cette bataille pour l’inéluctable succession du régime actuel.

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Pour notre part, nous avons tous, plus ou moins tôt et plus ou moins fort, rompu avec le nationalisme hexagonal pour nous rallier sans réserve au nationalisme continental. Non pas seulement par romantisme et par dépit, mais aussi par réalisme et par calcul. Nous préférons, dans le monde qui se transforme et devant l’orage qui menace, faire partie d’un état de 400 millions d’hommes plutôt que d’une Nation dix fois plus petite. Ce qui ne veut d’ailleurs pas dire que la nation européenne de demain ne se composera pas, comme les USA ou l’URSS, d’états « à l’échelle humaine » qui pourront fort bien être dix fois plus petits que la France actuelle. Cela ne nous gênera nullement de voir, au sein de notre Europe unie, une nation provençale comme il existe un état texan ou une République lettonne.

Nous sommes probablement les seuls Européens dans ce pays à accepter ainsi ces deux conséquences extrêmes d’une véritable et solide intégration européenne. Voici un premier thème de propagande qui nous mettra à notre véritable place sur l’échiquier politique, bien au delà de ces très vieilles histoires où nos adversaires veulent nous enfermer avec eux. Cette conception révolutionnaire de l’unité et de la diversité européennes conduit à une certaine solitude. Elle ne sera que provisoire. Mais notre intransigeance fut, demeure et restera notre force.

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Il reste à savoir si l’idée européenne est une idée révolutionnaire, en France et ailleurs en Europe. On ne mène pas une action politique sans utiliser certains courants et sans nouer certaines alliances. Il ne suffit pas qu’une idée soit juste pour vaincre. Il faut encore qu’elle corresponde à la sensibilité populaire et à l’actualité sentimentale… Un véritable mouvement révolutionnaire est justement celui qui sait utiliser des forces latentes pour les diriger vers un but lointain et parfois imprévu. Les paysans russes, les corps-francs de Baltique et de Silésie, les régiments parachutistes virent ainsi, en d’autres circonstances historiques, en 1917 , en 1923 ou en 1958, leur potentiel révolutionnaire utilisé par ces hommes qui se nommaient Lénine, Hitler ou De Gaulle. Ce sont des exemples sur lesquels on peut méditer…

Ceux qui à travers l’Europe ont entrepris comme nous cette longue marche vers l’unité et la puissance se trouvent dans notre cas : convaincus de l’impérieuse nécessité de dépasser un jour les frontières pour constituer une nouvelle nation, ils doivent cependant tenir compte des impératifs sentimentaux et tactiques des pays où ils vivent et agissent. Nous ne parviendrons jamais à faire l’Europe si nous n’acceptons pas, à la base même de cette Europe, la diversité des situations révolutionnaires. Elles sont d’ailleurs si rares dans cette Europe de la Belle époque que nous n’avons pas le droit de négliger le moindre signe de vie, même si les sursauts « activistes » ici et là, en Catalogne ou au Sud-Tyrol, en Flandre ou dans le Jura paraissent se contredire ou se vouer à des objectifs dérisoires.

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Notre continent semble entré dans un long sommeil confortable. Jamais il n’y a eu autant d’automobiles sur les routes et autant de baigneurs sur les plages. La civilisation de l’argent répartit ainsi notre vie entre les doubles servitudes du travail et du loisir. Il reste peu de place pour la véritable culture et encore moins pour l’action révolutionnaire. Aussi ceux qui veulent véritablement la révolution européenne doivent sans cesse encourager tous les mouvements qui luttent contre le statu quo européen, cet engourdissement béat du progressisme et du libéralisme conjugués au moindre risque.

La situation est essentiellement différente de celle de l’entre-deux-guerre avec son atmosphère de crise accompagnant la double montée du fascisme et du communisme. La situation d’aujourd’hui s’apparente, au contraire, au calme trompeur de la Belle époque du début du siècle – sauf sur un point mais un point capital : l’Europe n’est plus maîtresse du monde, elle n’est même plus maîtresse d’elle-même. Nous sommes passés de l’état de continent impérial à celui de continent colonisé, en nous en rendant à peine compte ou même en nous en félicitant.

Et jamais notre isolement, en tant qu’individus comme en tant que nations, n’a été aussi grand.

Nous parlons d’Europe mais nous ne nous connaissons même pas entre Européens. Et les milieux que les adversaires rangent dans un même camp sont secoués de contradictions : il paraît que les jeunes officiers plus ou moins activistes de la Bundeswehr sont de farouches partisans du général De Gaulle, tandis que les jeunes phalangistes espagnols se situent de plus en plus sur la gauche du très réactionnaire Franco.

Quelle que soit notre volonté d’unification européenne il serait fou de ne pas tenir compte des particularismes nationaux. D’abord parce que notre Europe, à l’inverse de celle des parlementaires ou des industriels, est une Europe diversifiée. Ensuite parce que les situations politiques actuelles sont essentiellement différentes d’un pays à un autre.

Il est difficile de savoir ce qui se passe exactement en Europe de l’Est. L’aménagement plus ou moins tardif du communisme n’empêchera pas les souvenirs douloureux de l’avance russe de 44-45 et la destruction systématique des élites traditionnelles. Il faut être aveugle pour penser que les Prussiens accepteront de ne pas retourner en Prusse ni les Hongrois de vivre libres. Yalta a instauré une paix aussi empoisonnée que celle de Versailles et la Révolution européenne doit se traduire en Europe de l’Est par Libération européenne.

L’Europe de l’Ouest, de Gibraltar au Cap Nord, essaye de créer le bonheur, dans une ambiance de jobardise et de veulerie qui en dit long sur le pouvoir lénifiant de la télévision au service du négoce.

Existe-t-il encore des ferments révolutionnaires dans cette Europe de la Belle époque ? Tout semble calme, pourtant chaque pays a sa plaie secrète : la réunification en Allemagne, la sécession en Belgique, la succession en Espagne (et en France, puisque les deux régimes s’apparentent étrangement, n’en déplaise aux uns et aux autres). Chaque pays a ses maladies intimes : le bavardage en Italie, le conformisme en Hollande, l’insularité en Angleterre, la solitude en Scandinavie, l’isolement au Portugal…

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Malgré notre apparente prospérité économique et le retour de la Belle époque, nous sommes des peuples malades. Si nous possédions la « Grande Santé » dont parlait Nietzsche, il y a longtemps que nous aurions retrouvé notre unité, renvoyé nos tuteurs et nos tyrans, remis à leur place, c’est-à-dire dans le néant d’où nous les avons sortis, les avocaillons du tiers monde.

On peut parler de la tutelle américaine, de l’occupation soviétique ou du péril jaune. Il n’empêche que la première menace est en nous-mêmes, dans notre faiblesse et dans notre reniement.

Sur un continent qui aujourd’hui a honte d’être lui-même il faut donc saluer comme des manifestations de vie et de santé les actes de tous ceux qui luttent pour rester eux-mêmes et conserver leur individualité et celle de leur peuple.

Un véritable esprit européen doit accepter toutes les manifestations de vie en Europe, même si elles semblent poursuivre des objectifs différents. En Grande-Bretagne un « Loyaliste de l’Empire » et un nationaliste gallois ou écossais luttent sans s’en rendre compte pour la même cause : celle du droit des peuples européens à disposer d’eux-mêmes et à maintenir leur héritage.

Il faut apprendre à nous connaître et à nous entraider.

Parfois un groupe d’une dizaine d’hommes a plus d’importance qu’un parti électoral pourvu de permanences et de députés. Et à l’heure actuelle les courants d’idées comptent infiniment plus que les mouvements politiques. Dans tous les pays européens il existe des foyers activistes. Même si leurs visages, leurs doctrines ou leurs méthodes sont différents, il n’en sont pas moins des signes de vie et d’espoir.

Et, malgré tout, ils se ressemblent. N’ont-ils pas les mêmes obligations, dans leur solitude et leur pauvreté : rechercher sans cesse la qualité plus que la quantité, la jeunesse plus que la renommée, mais aussi l’intelligence tout autant que l’enthousiasme ?

Nous ne sommes pas seuls. Dans l’Europe de la Belle époque il est d’autres hommes que nous pour savoir que le confort n’apporte pas une réponse à toutes les questions et que la paix n’est rien sans l’honneur. Pour ces Européens le soleil d’août n’est pas celui des vacances et des plaisirs, c’est celui des combats et des victoires.

Texte publié en septembre 1964 dans L’Esprit public. Disponible dans le livre La Torche et le Glaive, éditions de l’Æncre. Pour le commander, cliquez ici.

La Torche et le Glaive, éditions de l'Æncre.

La Torche et le Glaive, éditions de l’Æncre.

Notes

(1) La CED (Communauté européenne de défense) était un projet envisageant l’éventualité d’une armée européenne intégrée sous commandement unique. Il fut repoussé à l’Assemblée nationale le 31 août 1954, grâce à la conjonction des voix gaullistes, communistes, socialistes de gauche (Jules Moch) et radicales (Mendès-France).

(2) Le problème du Jura bernois, région de langue française dans un canton helvétique germanophone, secoua la confédération pendant de longues années jusqu’à ce qu’une solution soit trouvée par la création d’un nouveau canton en 1979. La capitale en est Délémont et on compte moins de 70 000 habitants dans ce canton.

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Philippe Randa,
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