8 mai 2020

Un gouvernement amok entre improvisation et autoritarisme

Par Jean-François Touzé
« Quel est ce barbu qui s’avance, bu qui s’avance, bu qui s’avance ? »… Ce n’était certes pas le roi Agamemnon,  » héros demi-divin aux idées grandes  » mais seulement Édouard Philippe.
« Et ce nom seul me dispense, seul me dispense, seul me dispense, d’en dire plus long ».
L’heure n’etant ni à la légèreté ni aux liesses de l’opéra-bouffe, l’intervention du Premier ministre ce jeudi n’aura pas été accompagnée des choeurs de La Belle Hélène. La gestion gouvernementale de la crise sanitaire relève pourtant depuis le mois de février d’une tragique pantalonnade.
Cette prise de parole consacrée aux conditions et modalités d’un déconfinement aux allures d’installation durable de la France et des Français dans l’enfermement orwellien d’une république totalitaire qui désormais ne dissimule plus sa vraie nature que sous les marques de surface d’un humanisme libéral,  aura une fois de plus mis en lumière l’errance d’un exécutif amok, incapable et nocif à la France.
Refusant dans un premier temps au nom de l’idéologie globaliste de protéger les Français par la fermeture des frontières dès les premières alarmes sonnées, impuissant à les équiper en masques, gels et tests, écartant, par soumission aux lobbies médicaux et pharmaceutiques, le recours à la chloroquine pour tous les malades, le régime, contraint par l’abominable situation budgétaire et logistique de nos services hospitaliers, a procédé à la claustration générale de la population et à l’immobilisation suicidaire de notre économie, ouvrant ainsi la voie à une crise sociale qui sera dévastatrice.
La présentation d’Édouard Philippe et de ses ministres était claire, sobre, volontairement tempérée, et personne ne songerait à vrai dire à reprocher au gouvernement sa prudence Mais au delà des apparences et malgré les appels répétés à la responsabilité individuelle, le flou continue de le disputer à la tentation d’une « normalisation » réglementaire.
Aujourd’hui, entre improvisation hasardeuse et autoritarisme, le pouvoir, du bout des lèvres,  accorde aux Français un système de semi-liberté sous surveillance constante et pistage de leurs activités, de leurs déplacements et de leur comportement.
La Macronie inflige ainsi à la France, placée sous libération conditionnelle, une peine de substitution avec pour chaque Français un bracelet électronique de contrôle civique.
Nous ne pouvons, en conclusion que nous féliciter de la fin progressive de l’enfermement national à partir du 11 mai. Mais que personne ne s’y trompe : cette république est un régime de laxisme. Pas de libertés.

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