11 août 2016

Georges de Wimpffen, le « monarchien »

Par Bernard Plouvier

 

D’origine allemande, Georges, Félix de Wimpffen (1744-1814) est officier au service de la France et se fait naturaliser sujet du roi. Il participe à la campagne de Corse de 1768, puis au siège de Gibraltar durant la guerre d’indépendance américaine.

En 1788, il est promu maréchal de camp (général de brigade). Bien que franc-maçon, il n’appartient pas à la coterie orléaniste lorsqu’il siège aux États Généraux, élu de la noblesse : il est de sentiment « monarchien » (partisan d’une monarchie constitutionnelle).

En 1792, il commande la place de Thionville, lorsqu’elle est assiégée, du 24 août au 18 octobre, par les Prussiens. Il est promu divisionnaire et commande, en avril-mai 1793, l’armée des Côtes de Cherbourg, avec le comte Joseph de Puisaye comme chef d’état-major.

Très irrité par la mise à mort du roi, il accepte de diriger les forces républicaines « fédéralistes » (soit anti-parisiennes) de Normandie, qui, très mal entraînées et peu motivées, se débandent sans combattre entre Vernon et Brécourt, le 13 juillet 1793. Il reprend ses troupes en main et remporte une petite victoire, le lendemain, à Pacy-sur-Eure (et nombre d’auteurs confondent les deux combats), mais il se retrouve bientôt presque sans hommes et passe en Grande-Bretagne.

Il rentre en France en 1800 et Napoléon le nomme Inspecteur général des haras en juillet 1806. Il est créé baron d’Empire en 1809, sans avoir participé aux campagnes impériales.

 

Ce portrait est le dernier de la série que Bernard Plouvier a consacré aux Européens dans la Révolution française ; aux lecteurs passionnés par cette époque de l’histoire nationale, EuroLibertés conseille vivement son Dictionnaire de la Révolution française, paru aux Éditions Dualpha. Pour en savoir plus, cliquez ici.

Dictionnaire de la Révolution française, paru aux Éditions Dualpha.

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Philippe Randa,
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