11 juin 2017

De la guerre économique, vers la guerre civile

Par Pieter Kerstens

Selon un ouvrage de Jean Fourastié (paru en 1979) l’Europe en général et tout particulièrement la France ont connu une période de croissance économique durable entre 1945 et 1975, dénommée les Trente Glorieuses.

Ce que l’on sait moins, c’est aussi que vers la fin de cette période on a assisté à la revanche des vaincus, à savoir l’Allemagne, l’Italie et surtout le Japon, pays qui avaient modernisé leurs outils industriels à toute vitesse. Pour leur part, les fils du Soleil Levant parcouraient le monde entier armés de leurs Canon et Nikon en mitraillant les chaînes de fabrications européennes, pour ensuite copier (et améliorer) les produits qu’ils allaient fabriquer made in Japan et revendre par la suite moins chers. De juteux partenariats leur ont permis de sous-traiter d’innombrables productions via Taïwan (ex Formose), la Corée du Sud, les Philippines et la Chine, afin d’inonder l’Europe et de concurrencer nos industries. Par manque de clairvoyance, d’anticipation et de naïveté, nous en payons encore les conséquences aujourd’hui. Merci le GATT, puis l’Organisation Mondiale du Commerce…

Terrorisme et guerre civile

Partout en Europe on a été confronté à une multitude d’attentats depuis 60 ans, commis par le FLN, l’ETA, l’IRA, les Brigades Rouges, la RAF, Action Directe, le GIA, le GSPC ou autres commandos islamistes.

Mais voici quelques mois, nombreux sont les gouvernants, les hauts responsables des services de sécurité et les politiciens qui nous parlent de « guerre civile », sans trop s’étendre sur le sujet.

De quel type ? Sur le modèle de la guerre civile en Irlande du Nord de 1916 à 2005 ? Comme en Espagne, qui de 1936 à 1939 a connu l’affrontement entre Républicains et Nationalistes ? Ou encore comme au Liban où les combats avec les Palestiniens de 1970 à 1976 ont conduit à une guerre de religions jusqu’aux accords de Taïef en 1989 ?

QUI est notre ennemi ? OU se trouve-t-il ? QUELS sont ses moyens ?

À la guerre, il faut être prêt à tout ce qui est possible et non pas seulement probable. Nous devons être prêt (physiquement et psychologiquement) aussi à affronter des ennemis qui nous attaquent chez nous. Et ce n’est pas avec des pleurnicheries, des manifestations commémoratives grotesques avec des doudous et des fleurs, ni en mettant un bulletin dans l’urne, que nous vaincrons nos ennemis, leurs complices et leurs commanditaires. Il faut faire face : « si vis pacem, para bellum*», et cesser de se comporter en peuples castrés et asservis.

Manipulation des masses, mensonges et falsifications.

Afin de pouvoir encadrer les populations et de les orienter dans la direction souhaitée, le système adopte la stratégie suivante :

  • Faire appel à l’émotionnel plus qu’à la réflexion.
  • S’adresser au public comme à des enfants.
  • Encourager l’opinion publique à se complaire dans la médiocrité.
  • Distraire et détourner l’attention.
  • Connaître les individus, mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes.
  • Créer des problèmes, puis offrir des solutions.
  • Différer les informations pour en faire perdre la cohérence.
  • Remplacer la colère par la culpabilité et la révolte par la repentance.

Face à la propagande du Régime, il faut faire preuve de bon-sens et s’efforcer à une analyse lucide des évènements, par une recherche et la confirmation des informations, en dehors des médias aux ordres et subventionnés par le Pouvoir.

Avant toute chose, nous devons oser penser, puis oser agir, sans tergiverser, avec détermination.

« Si tu veux la paix, prépare la guerre »

Vous avez aimé cet article ?

EuroLibertés n’est pas qu’un simple blog qui pourra se contenter ad vitam aeternam de bonnes volontés aussi dévouées soient elles… Sa promotion, son développement, sa gestion, les contacts avec les auteurs nécessitent une équipe de collaborateurs compétents et disponibles et donc des ressources financières, même si EuroLibertés n’a pas de vocation commerciale… C’est pourquoi, je lance un appel à nos lecteurs : NOUS AVONS BESOIN DE VOUS DÈS MAINTENANT car je doute que George Soros, David Rockefeller, la Carnegie Corporation, la Fondation Ford et autres Goldman-Sachs ne soient prêts à nous aider ; il faut dire qu’ils sont très sollicités par les medias institutionnels… et, comment dire, j’ai comme l’impression qu’EuroLibertés et eux, c’est assez incompatible !… En revanche, avec vous, chers lecteurs, je prends le pari contraire ! Trois solutions pour nous soutenir : cliquez ici.

Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.

Partager :