17 septembre 2019

Canada : en route vers le scrutin

Par Rémi Tremblay

La campagne électorale est lancée, les partis ont jusqu’au 21 octobre pour séduire les électeurs.

Et voilà, c’est fait, Justin Trudeau a déclenché la campagne électorale qui se terminera par les élections du 21 octobre. Bien que la date du scrutin fût connue d’avance, à cause de la loi sur les élections à date fixe votée par son prédécesseur Stephen Harper, nul ne savait quand exactement la campagne officielle allait être lancée et quand les partis pourraient commencer à militer et poser leurs affiches.

Dans les faits, la campagne était officieusement commencée, Justin Trudeau ayant multiplié les annonces préélectorales, tentant d’acheter les voix des Canadiens avec l’argent de leurs taxes. Le Premier ministre dont le mot « responsabilité » manque à son vocabulaire a dépensé des millions dans les dernières semaines pour amadouer un électorat qui est loin de lui être acquis, engageant des dépenses neuf fois plus élevées que son prédécesseur conservateur Stephen Harper avant les élections de 2015.

Les prochaines semaines seront donc le théâtre d’affrontements verbaux entre les différents chefs des grandes formations qui ne reculeront devant aucune bassesse pour se faire valoir. La principale lutte se déroule entre les Conservateurs d’Andrew Scheer, qui ont opéré un énième recentrage et dont le programme est sensiblement le même que celui des Libéraux d’il y a dix ans, et les Libéraux de Trudeau qui vont tenter de percer dans les classes moyennes pour consolider leur base électorale principalement composée des groupes minoritaires.

Du côté de la gauche, du Nouveau parti démocratique et du Bloc québécois, les deux formations tenteront de garder la tête hors de l’eau et d’éviter de couler totalement. En perte de vitesse, ces deux partis luttent d’abord et avant tout pour leur survie, puisqu’un recul important dans le nombre de députés remettrait en question leur existence à long terme.

Ce qui est nouveau cette année, c’est le phénomène Maxime Bernier, démissionnaire du Parti conservateur qui a lancé sa formation ouvertement populiste, le Parti populaire du Canada. Prenant acte du recentrage du Parti conservateur, celui-ci souhaite doubler la formation de Scheer par la droite avec un programme alliant politiques libertarienne et populiste. Baisse de l’immigration, défense de la liberté d’expression et encadrement de l’avortement sont au programme.

Dans les semaines précédant le lancement de la campagne, Bernier est parvenu à rester le centre de l’attention en multipliant les coups de gueule et les coups d’éclat. Si les sondages ne lui accordent que quelques pourcentages du vote, il parvient à monopoliser l’attention et à imposer ses thèmes, et ce malgré la censure dont ses affiches ont été victimes. Même s’il ne fait pas partie du débat des chefs, le beauceron parviendra à se faire entendre et pourrait créer une surprise le 21 octobre prochain.

Il ne risque certes pas de devenir le prochain Premier ministre, mais il pourrait envoyer quelques députés à Ottawa ou encore saper le vote conservateur, ce qui forcerait Scheer à repenser la stratégie de recentrage mise en place par Stephen Harper pour se présenter comme l’alternative sensée aux Libéraux.

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