30 avril 2018

Brèves d’Europe

Par Patrick Parment

 

Union européenne. La Cour de justice de l’Union européenne fait savoir, dans le cadre d’une question préjudicielle, qu’un mineur non accompagné qui devient majeur au cours de la procédure d’asile conserve son droit au regroupement familial, tout en précisant que cette demande de regroupement familial doit intervenir dans un délai raisonnable, en principe trois mois à dater du jour où le mineur concerné s’est vu reconnaître la qualité de réfugié.

La Commission européenne, via son commissaire, la députée italienne Frederica Mogherini, a proposé, mardi 17 avril, aux États membres de l’Union européenne (UE) d’ouvrir les négociations pour une adhésion de l’Albanie et de la Macédoine. Plusieurs pays, dont la France, sont toutefois très réticents à tout nouvel élargissement.

La députée italienne Frederica Mogherini.

La députée italienne Frederica Mogherini.

Les États membres de l’UE ont accordé l’asile à 538 000 réfugiés en 2017 et plus de 60 % des demandeurs ont obtenu gain de cause en Allemagne, selon l’agence Eurostat. Les Syriens représentent 33 % de ce total, qui est inférieur d’un quart à celui de 2016. Viennent ensuite les réfugiés afghans (19 %) et irakiens (12 %). Après l’Allemagne, où 325 400 demandes ont abouti, on trouve la France (40 600), l’Italie (35 100).

La Commission européenne a lancé le processus de ratification des accords commerciaux avec le Japon et Singapour, dans l’espoir de les voir entrer en vigueur dès 2019 sans devoir faire face aux difficultés rencontrées par le CETA, l’accord contesté avec le Canada.

Angleterre. Le 22 avril, la reine d’Angleterre, Élisabeth II, a fêté ses 92 ans. Elle a reçu pendant deux jours les chefs d’État et de gouvernement de ses anciennes colonies membres du Commonwealth au nombre de 53. Outre qu’elle préside l’association, Élisabeth II est toujours chef d’État de seize d’entre eux, dont le Canada, l’Australie, les Bahamas ou la Papouasie- Nouvelle-Guinée.

La succession n’étant pas automatique, le futur roi Charles d’Angleterre pourrait ne pas hériter du rôle de sa mère à la tête de l’institution. Poussés par un vent de modernisation, certains pays plaident pour une direction délocalisée dans un État du Sud. Et à l’heure du Brexit, on comprend mieux l’intérêt attaché à l’institution.

Lord West, ex-chef d’état-major de la Navy, doute fort d’une attaque chimique syrienne contre ses opposants. « Quel avantage y a-t-il pour son armée ? » questionne le lord qui considère par ailleurs que les témoignages des Casques blancs et de l’OMS ne sont pas neutres.

Et le même West de poursuivre : « J’ai subi d’énormes pressions politiques pour avoir tenté de dire que notre campagne de bombardement en Bosnie (guerre du Kosovo) conduisait à des actions injustifiables. »

Allemagne. Si la France souhaite réformer l’Union européenne pour approfondir la solidarité budgétaire entre États membres, la priorité allemande est l’amélioration de la gestion des flux migratoires. Berlin veut une réforme des règles en matière d’asile pour éviter un nouvel afflux de migrants comme en 2015. Macron va devoir ramer.

Italie. Le président italien, Sergio Mattarella, a demandé à la présidente du Sénat, Maria Casellati, de jouer un rôle de médiatrice pour la formation d’un nouveau gouvernement. Membre du parti de droite Forza Italia de Silvio Berlusconi, elle devra avant tout convaincre le Mouvement 5 étoiles (M5S) d’accepter de négocier avec le magnat italien. Pas gagné.

Estonie. En matière d’immigration, la présidente, Kersti Kaljulaid, déclare : « Nous avons accepté les quotas et nous nous sommes organisés. Nous leur donnons un toit, nous scolarisons les enfants. Notre problème est de garder ces familles qui finissent par repartir s’installer en Allemagne ou en Suède, où le salaire moyen est beaucoup plus élevé que chez nous. Aujourd’hui, nous allons même en Italie pour encourager les migrants à venir en Estonie. »

Russie. Vladimir Poutine, dans un entretien téléphonique avec Emmanuel Macron, a mis en garde son homologue français contre tout « acte irréfléchi et dangereux » en Syrie, qui pourrait avoir des « conséquences imprévisibles », après des menaces de riposte militaire des Occidentaux à une attaque chimique présumée.

Peu habitué à réagir à chaud, le président Poutine s’est contenté d’un communiqué : « Par leurs actions, les États-Unis aggravent encore la catastrophe humanitaire en Syrie, apportent des souffrances à la population civile, favorisent les terroristes, qui tourmentent depuis sept ans le peuple syrien, et provoquent une nouvelle vague de réfugiés. »

Selon le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, les frappes des États-Unis et de leurs alliés sur la Syrie, effectuées « sous un prétexte entièrement falsifié sont une violation sévère du droit international et de la Charte des Nations Unies. »

Selon John Helmer, correspondant australien à Moscou, le nouveau cabinet de Vladimir Poutine est un cabinet de guerre (Stavka en russe) : « Puisque l’État de Droit a été détruit à Salisbury, à Londres et à La Haye, et que la loi de la fraude a été instituée à Washington, cela ne laisse que la loi de la force pour évoluer dans le monde. »

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