25 décembre 2016

La Belle Époque

Par Euro Libertes
Jean Mabire.

Jean Mabire.

par Jean Mabire (publié dans L’Esprit public, septembre 1964 ; réédité dans le livre La Torche et le Glaive, L’Æncre, 212).

Il paraît qu’il faisait beau il y a juste un demi-siècle, en août 1914. Les illustrés nous ont rappelé ce que fut l’ago­nie de la Belle époque. Dans les champs de blé de notre vieille Europe tous les coquelicots avaient la couleur du sang. Mais cette guerre, surprenante et fratricide, n’était pas l’événe­ment comme le crurent les soldats de Charleroi et de Verdun. Elle n’était que la préface et la condition de celui-ci. L’événe­ment, c’était la Révolution et non pas la Grande Guerre.

Ce brutal renversement de toutes les valeurs et de toutes les idoles est localisé par les historiens à Saint-Petersbourg une cer­taine semaine d’octobre 1917. En réalité, la Révolution devait durer en Europe une trentaine d’années et embraser tout le conti­­nent, suscitant aussi bien le Frente popular espagnol de la Pasionaria que le National Samling norvégien du major Quis­­ling.

La victoire de 1945, malgré la spectaculaire avance soviéti­que et l’insoluble antagonisme russo-américain, signifiait le retour de la Belle époque et la fin de la Révolution.

Désor­mais elle devenait réformisme à gauche et progressisme à droite, c’est-à-dire qu’elle ressemblait à tout ce qu’on veut – sauf à ce qu’avait rêvé Lénine…

Je parle toujours de ce qui agonise en Europe : ce qui fer­mente en Asie, en Amérique latine, en Afrique noire ou dans le monde musulman est une autre Révolution qui n’a pas fini de nous surprendre.

La révolution des années vingt ne fut pas seulement com­mu­­niste, elle fut également « fasciste ». Pendant quelques années, l’Europe fut parcourue de grands frissons d’enthou­siasme et de haine, de souffrance et de joie.

D’espoir aussi. Ce fut l’aventure de toute une génération, celle qui nous précéda dans la vie, et il est sans doute difficile d’ima­giner aujourd’hui dans une Europe plus ou moins satis­faite ces grandes veillées guerrières de tant de jeunes hommes impa­tients de fonder de nouveaux empires.

Le mythe du « Grand Soir » ou celui du « Réveil popu­laire » ont fait vivre dans une attente fiévreuse et active des mil­lions d’hommes. Cette foi naïve et merveilleuse en une sorte de printemps du monde est un phénomène trop extraor­di­naire pour qu’on se contente de l’expliquer par de seules rai­sons économi­ques ou sociologiques.

Mais le fascisme est mort en 1938 (ou en 1945, peu importe aujourd’hui). Et le communisme dégénère en Europe de l’Est sous des régimes qui sont non seulement policiers mais aussi ennuyeux, ce que la jeunesse ne pardonne jamais.

En perdant le seul véritable adversaire qui fut à sa taille car il n’hésita pas à copier ses méthodes pour le combattre et mit en marche des millions d’hom­mes, le bolchevisme perdit ce qui fit sa force et sa grandeur, cette volonté de puissance qui permit à un chef de la trempe de Staline de réaliser le vieux rêve du panslavisme après cette défaite wagnérienne du pan­ger­manisme. Adolf Hitler tint un instant l’Europe dans ses mains, mais crut qu’on pouvait la transformer, par le fer et par le feu, en une colonie autrichienne.

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Ce sont là de vieilles histoires mais la mode, cet été, sem­ble bien aux anniversaires. Les Européens ont toujours besoin de se nourrir de leur passé (les Américains et les Rus­ses aussi, qui ont ressuscité, au plus noir de la guerre, Buffalo Bill et Ivan le Terrible pour soutenir le moral de leurs armées).

Chaque peuple européen a plus ou moins essayé – même les Suédois avec Charles XII – d’établir son hégémonie sur le conti­nent et notre vieux monde est fatigué de ces tentatives meur­trières et avortées. Leur plus grave conséquence est qu’au­cun de nos peuples ne croit plus en sa mission et que la haine de soi est devenue aujourd’hui la maladie la plus répan­due en Europe. C’est une attitude fatale qui conduit les Anglais à sourire de Kipling et les Allemands à oublier Bis­mark.

Quant aux Français, ils ont donné, lors de cette aventure de l’Algérie, la mesure de leur force, de leur courage, de leur sens de l’honneur et de la parole donnée.

Tous ces reniements étaient nécessaires pour l’avènement de la nouvelle Belle époque et, comme les temps de lâcheté sont toujours des temps de sensiblerie, on parle beaucoup, dans les journaux et dans les églises, des peuples sous-déve­lop­pés qui souffriraient des séquelles du colonialisme, en se gar­dant bien d’évoquer la misère physique des Européens qui subis­sent l’oc­cupation soviétique, depuis près de vingt ans, comme la démis­sion morale des Européens qui acceptent, depuis aussi long­temps, la tutelle américaine.

Nos peuples sont esclaves et nous ne le savons même pas. De part et d’autre, nous nous habituons à ce rideau de fer qui coupe en deux notre patrie européenne. Nous essayons, avec plus ou moins de bonheur, de nous arranger des systèmes que nous subis­sons : on fait un peu de socialisme à l’Ouest et un peu de libé­ralisme à l’Est. Mais nous passons à côté de la Révo­lution, nous ne la voyons même pas, obsédés par les deux géants qui sem­blent à jamais disposer de notre destin et qui en réalité ne sont forts que de notre division. C’est pourquoi il faut le répéter sans cesse : La seule idée révo­lutionnaire en Europe est l’idée euro­péenne. C’est la seule qui puisse séduire la nouvelle génération et rendre à notre conti­nent la joie et la force.

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En choisissant comme mot d’ordre de notre combat : De l’Algérie française à la France européenne, nous accom­plis­sions un acte profondément révolutionnaire. Nous enga­gions la bataille sur un terrain où nous étions certains de la gagner. Mais, plus que jamais, il faut nous garder des illu­sions.

Nous devons avoir pour premier but de dénoncer les chi­mères qui tour à tour ont fait des hommes de droite et des hom­mes de gauche de ce pays de perpétuels vaincus, au profit d’un petit clan qui n’est ni de droite ni de gauche mais se sou­cie uniquement du pouvoir et de l’argent.

Ce n’est pas parce que tout le monde en France est plus ou moins favorable à l’idée européenne que notre tâche sera plus facile.

Tout d’abord parce qu’il y a un abîme qu’il faut mesurer entre ceux qui veulent bien d’une Europe unie, mais en posant une série de con­ditions sans cesse renouvelées, et ceux qui sont des Européens inconditionnels. Ensuite parce que nous avons des adversaires redoutables, les un parce qu’ils possè­dent l’organisation et les autres parce qu’ils sont au pouvoir.

Parlons d’abord des adversaires de l’Europe. Ils se sont dévoi­lés un certain jour au Parlement français, voici une dizaine d’années, lorsqu’ils ont repoussé ce projet qui eut armé de soldats européens les places fortes européennes de Lübeck à Taman­rasset(1). La collaboration, lors de ce vote, des com­munistes et des gaullistes, sur un problème essentiel à notre défense, aurait dû ouvrir les yeux des naïfs et leur aurait sans doute épargné les désillusions amères et les pronun­cia­men­tos stériles qui suivirent le 13 mai.

Les nationalistes, dans ce pays comme dans tous les pays, ont toujours été aussi hostiles à l’idée européenne que les com­munistes et même davantage. Car l’Internationale peut conduire à l’Europe, alors que le nationalisme intégral n’est que la répétition de ces erreurs grandioses mais fatales que furent les impérialismes successifs et concurrents de chaque pays européen.

Pour des raisons de chauvinisme, inhérentes au personnage histo­rique qu’ils ont choisi pour guide, les gaullistes ne pour­ront jamais devenir européens. Ou, s’ils le devenaient, ce serait de la pire manière : celle des Jacobins de 1792 qui en réalité ne voulaient pas la France européenne mais l’Europe fran­çaise. Les gaullistes d’ailleurs, qu’ils aient raison en vou­lant échapper à la tutelle américaine ou qu’ils aient tort en refusant d’envisager la libération des territoires administrés par les Russes, ne seront jamais prêts à accepter les conditions insé­parables d’une véritable politique européenne : gou­ver­ne­ment fédéral, armée intégrée et diplomatie unique.

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Les seuls véritables Européens dans ce pays sont ceux qui non seulement acceptent mais exigent la création d’un état européen. Je ne pense pas qu’il y ait beaucoup de gaullistes dans leurs rangs. Y trouve-t-on même ceux qui, depuis vingt ans, ont fait de l’idée européenne une des constantes de leur poli­ti­que, si floue par ailleurs ? Les indépendants et les radi­caux, les démocrates chrétiens et les socialistes démocrates sont-ils aussi européens qu’ils le prétendent ? Ils ne l’ont guère prouvé jusqu’ici et jamais leur bonne volonté n’a fait place à la volonté tout court. L’écrasante défaite que leur ont fait subir les gaullistes les a-t-elle incités à mesurer la timidité de leurs actes quand ils furent au pouvoir et l’inefficacité de leurs regrets quand ils furent rejetés dans les ténèbres exté­rieures ?

Cela semble douteux, sauf justement chez les socialistes, les chrétiens, les radicaux ou les indépendants qui menèrent jus­qu’au bout le combat désespéré pour l’Algérie française et qui aujourd’hui, par-delà la défaite et la rancune, ont enfin com­pris que la seule condition de leur politique eût été la France européenne. Ces quelques ralliés se comptent sur les doigts. Mais ils représentent sans doute le seul avenir des partis traditionnels dans cette bataille pour l’inéluctable suc­ces­sion du régime actuel.

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Pour notre part, nous avons tous, plus ou moins tôt et plus ou moins fort, rompu avec le nationalisme hexagonal pour nous rallier sans réserve au nationalisme continental. Non pas seulement par romantisme et par dépit, mais aussi par réalisme et par calcul. Nous préférons, dans le monde qui se transforme et devant l’orage qui menace, faire partie d’un état de 400 millions d’hommes plutôt que d’une Nation dix fois plus petite. Ce qui ne veut d’ailleurs pas dire que la nation euro­péenne de demain ne se composera pas, comme les USA ou l’URSS, d’états « à l’échelle humaine » qui pourront fort bien être dix fois plus petits que la France actuelle. Cela ne nous gênera nullement de voir, au sein de notre Europe unie, une nation provençale comme il existe un état texan ou une Répu­blique lettonne.

Nous sommes probablement les seuls Européens dans ce pays à accepter ainsi ces deux conséquences extrêmes d’une véri­­table et solide intégration européenne. Voici un premier thè­­me de propagande qui nous mettra à notre véritable place sur l’échiquier politique, bien au delà de ces très vieilles his­toi­res où nos adversaires veulent nous enfermer avec eux. Cette concep­tion révolutionnaire de l’unité et de la diversité euro­­péen­nes conduit à une certaine solitude. Elle ne sera que pro­visoire. Mais notre intransigeance fut, demeure et restera notre force.

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Il reste à savoir si l’idée européenne est une idée révolutionnaire, en France et ailleurs en Europe. On ne mène pas une action politique sans utiliser certains courants et sans nouer certaines alliances. Il ne suffit pas qu’une idée soit juste pour vaincre. Il faut encore qu’elle corresponde à la sensibilité popu­laire et à l’actualité sentimentale… Un véritable mouve­ment révolutionnaire est justement celui qui sait utiliser des forces latentes pour les diriger vers un but lointain et parfois imprévu. Les paysans russes, les corps-francs de Baltique et de Silésie, les régiments parachutistes virent ainsi, en d’autres cir­constan­ces historiques, en 1917 , en 1923 ou en 1958, leur potentiel révo­­­lu­tionnaire utilisé par ces hommes qui se nom­maient Lénine, Hitler ou De Gaulle. Ce sont des exemples sur les­quels on peut méditer…

Ceux qui à travers l’Europe ont entrepris comme nous cette longue marche vers l’unité et la puissance se trouvent dans notre cas : convaincus de l’impérieuse nécessité de dépasser un jour les frontières pour constituer une nouvelle nation, ils doivent cependant tenir compte des impératifs sentimentaux et tac­­ti­ques des pays où ils vivent et agissent. Nous ne par­viendrons jamais à faire l’Europe si nous n’acceptons pas, à la base même de cette Europe, la diversité des situations révo­lutionnaires. Elles sont d’ailleurs si rares dans cette Europe de la Belle époque que nous n’avons pas le droit de négliger le moin­dre signe de vie, même si les sursauts « activistes » ici et là, en Catalogne ou au Sud-Tyrol, en Flandre ou dans le Jura paraissent se contredire ou se vouer à des objectifs déri­soires.

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Notre continent semble entré dans un long sommeil confortable. Jamais il n’y a eu autant d’automobiles sur les routes et autant de baigneurs sur les plages. La civilisation de l’argent répartit ainsi notre vie entre les doubles servitudes du tra­vail et du loisir. Il reste peu de place pour la véritable culture et encore moins pour l’action révolutionnaire. Aussi ceux qui veulent véritablement la révolution européenne doivent sans cesse encourager tous les mouvements qui luttent contre le statu quo européen, cet engourdissement béat du pro­gres­sisme et du libéralisme conjugués au moindre risque.

La situation est essentiellement différente de celle de l’entre-deux-guerre avec son atmosphère de crise accom­pagnant la double montée du fascisme et du communisme. La situation d’aujourd’hui s’apparente, au contraire, au calme trom­­peur de la Belle époque du début du siècle – sauf sur un point mais un point capital : l’Europe n’est plus maîtresse du monde, elle n’est même plus maîtresse d’elle-même. Nous som­mes passés de l’état de continent impérial à celui de conti­nent colonisé, en nous en rendant à peine compte ou même en nous en félicitant.

Et jamais notre isolement, en tant qu’individus comme en tant que nations, n’a été aussi grand.

Nous parlons d’Europe mais nous ne nous connaissons même pas entre Européens. Et les milieux que les adversaires ran­gent dans un même camp sont secoués de contradictions : il paraît que les jeunes officiers plus ou moins activistes de la Bun­deswehr sont de farouches partisans du général De Gaulle, tan­dis que les jeunes phalangistes espagnols se situent de plus en plus sur la gauche du très réactionnaire Franco.

Quelle que soit notre volonté d’unification européenne il serait fou de ne pas tenir compte des particularismes natio­naux. D’abord parce que notre Europe, à l’inverse de celle des par­le­mentaires ou des industriels, est une Europe diversifiée. Ensuite parce que les situations politiques actuelles sont essen­tiel­lement différentes d’un pays à un autre.

Il est difficile de savoir ce qui se passe exactement en Europe de l’Est. L’aménagement plus ou moins tardif du com­munisme n’empê­chera pas les souvenirs douloureux de l’avance russe de 44-45 et la destruction systématique des éli­tes traditionnelles. Il faut être aveugle pour penser que les Prus­siens accepteront de ne pas retourner en Prusse ni les Hon­grois de vivre libres. Yalta a instauré une paix aussi empoi­sonnée que celle de Versailles et la Révolution euro­péenne doit se traduire en Europe de l’Est par Libération euro­péenne.

L’Europe de l’Ouest, de Gibraltar au Cap Nord, essaye de créer le bonheur, dans une ambiance de jobardise et de veu­le­rie qui en dit long sur le pouvoir lénifiant de la télévision au service du négoce.

Existe-t-il encore des ferments révolutionnaires dans cette Europe de la Belle époque ? Tout semble calme, pourtant cha­que pays a sa plaie secrète : la réunification en Allemagne, la séces­sion en Belgique, la succession en Espagne (et en France, puis­­que les deux régimes s’ap­pa­rentent étrangement, n’en déplaise aux uns et aux autres). Chaque pays a ses maladies inti­mes : le bavardage en Italie, le conformisme en Hollande, l’insu­larité en Angleterre, la solitude en Scandi­navie, l’iso­lement au Portugal…

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Malgré notre apparente prospérité économique et le retour de la Belle époque, nous sommes des peuples malades. Si nous possédions la « Grande Santé » dont parlait Nietzsche, il y a longtemps que nous aurions retrouvé notre unité, renvoyé nos tuteurs et nos tyrans, remis à leur place, c’est-à-dire dans le néant d’où nous les avons sortis, les avocaillons du tiers monde.

On peut parler de la tutelle américaine, de l’occupation soviétique ou du péril jaune. Il n’empêche que la première menace est en nous-mêmes, dans notre faiblesse et dans notre renie­ment.

Sur un continent qui aujourd’hui a honte d’être lui-même il faut donc saluer comme des manifestations de vie et de santé les actes de tous ceux qui luttent pour rester eux-mêmes et conser­­ver leur individualité et celle de leur peuple.

Un véritable esprit européen doit accepter toutes les mani­festations de vie en Europe, même si elles semblent poursuivre des objectifs différents. En Grande-Bretagne un « Loyaliste de l’Empire » et un nationaliste gallois ou écossais luttent sans s’en rendre compte pour la même cause : celle du droit des peu­­ples européens à disposer d’eux-mêmes et à maintenir leur héri­tage.

Il faut apprendre à nous connaître et à nous entraider.

Parfois un groupe d’une dizaine d’hommes a plus d’impor­tance qu’un parti électoral pourvu de permanences et de députés. Et à l’heure actuelle les courants d’idées comptent infini­­ment plus que les mouvements politiques. Dans tous les pays européens il existe des foyers activistes. Même si leurs visages, leurs doctrines ou leurs méthodes sont différents, il n’en sont pas moins des signes de vie et d’espoir.

Et, malgré tout, ils se ressemblent. N’ont-ils pas les mêmes obligations, dans leur solitude et leur pauvreté : rechercher sans cesse la qualité plus que la quantité, la jeunesse plus que la renommée, mais aussi l’intelligence tout autant que l’en­thou­siasme ?

Nous ne sommes pas seuls. Dans l’Europe de la Belle épo­que il est d’autres hommes que nous pour savoir que le confort n’apporte pas une réponse à toutes les questions et que la paix n’est rien sans l’honneur. Pour ces Européens le soleil d’août n’est pas celui des vacances et des plaisirs, c’est celui des combats et des victoires.

Notes

(1) La CED (Communauté européenne de défense) était un projet envisageant l’éventualité d’une armée euro­péenne intégrée sous commandement unique. Il fut repoussé à l’Assemblée nationale le 31 août 1954, grâce à la conjonc­tion des voix gaullistes, communistes, socialistes de gauche (Jules Moch) et radicales (Mendès-France).

(2) Le problème du Jura bernois, région de langue fran­çaise dans un canton helvétique germanophone, secoua la confé­dération pendant de longues années jusqu’à ce qu’une solu­tion soit trouvée par la création d’un nouveau canton en 1979. La capitale en est Délé­mont et on compte moins de 70 000 habitants dans ce canton.

La Torche et le Glaive, éditions de l'Æncre.

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Philippe Randa,
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