22 décembre 2019

Un artiste qui a la banane !

Par Philippe Randa

 

À la foire d’Art Basel – une  plus prestigieuse foire internationale d’art contemporain de Suisse, quelques 90 000 visiteurs en moyenne tous les ans – une « banane » a été achetée 120 000 dollars. Et dégustée dans la foulée !

Banane Maurizio Cattelan

Oui, mais attention ! une banane qui n’était pas simplement exposée dans une corbeille à fruit, mais « scotchée sur un mur blanc » (gris-argent, le ruban adhésif), c’est toute la différence, n’est-ce pas ? Ça veut tout dire, forcément…

L’œuvre de Maurizio Cattelan était exposée sur le stand de la galerie du français Emmanuel Perrotin : « Une banane pesant environ 200 grammes avec la peau, et l’œuvre étant prévue à cinq exemplaires, Perrotin peut espérer peu ou prou vendre la série à 600 000 dollars le kilo (on peut penser qu’il fera grâce aux acheteurs du prix du ruban adhésif) », nous apprend Le Monde.

Et justement, en parlant de monde, « celui de l’Art devient-il fou » ? s’interroge l’homonyme quotidien vespéral.  Pas du tout… La preuve en a été donné par David Datuna, autre artiste facétieux autant que pris d’une petite faim pressante, qui n’a pas hésité à décrocher le fruit hors de prix (mais à portée de main), pour le déguster au vu et au su d’une assistance quelque peu perplexe… et sans intention aucune de  bourse délier.

« J’aime les œuvres de Maurizio Cattelan et j’aime vraiment cette installation. Elle est délicieuse… » s’est-il exclamé, prouvant qu’il avait davantage de reconnaissance du ventre que de respect artistique.

Que les âmes sensibles, outrées ou étonnées soient rassurées : la banane a été remplacée et l’acte sacrilège commenté avec bienveillance ; « relayé par le New York Times, il prolonge le buzz… ».

Le monde de l’art ne devient donc pas si fou que cela si on considère que « le buzz » est désormais la consécration ultime de certains artistes contemporains… Surtout quand cette consécration est aussi sonnante et trébuchante.

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