« Robert Denoël avait toutes les qualités d’un grand éditeur et on peut rêver à ce qu’eût été son destin si la guerre, suivie de cette mort tragique, n’avait pas mis un terme à une vocation contrariée par les vicissitudes du temps » La carrière d’éditeur de Robert Denoël débute le 30 juin 1928 et s’achève le 2 décembre 1945. Durant ces dix-sept années d’activité, […]
D’inspiration plus hitlérienne que mussolinienne[1], leur « fascisme sans chef », comme le souligne Paul Sérant, dépassait pourtant ces deux sources, non pas sous la forme d’une synthèse artificielle et bancale, mais sous les rets vifs d’une révolte incandescente contre la médiocrité crasse de leur époque. Les « cathédrales de lumière » des nuits walpurgiennes de Nuremberg les ont éblouis, leur faisant entrevoir, pour certains, la promesse démiurgique d’une […]
Il y eut la Renaissance. Il y eut la Révolution. Il y a, désormais, le fascisme et le communisme. Le XXe siècle aura façonné, pour longtemps, le nouveau visage de l’histoire des idées en lui donnant, tel Janus, une apparence binaire. C’est bien simple, les idées du Mal sont portées par le fascisme, celles du Bien par le communisme. L’affaire est entendue.