Le Royaume uni va-t-il devenir le 51e État des États-Unis avec le Canada – la colonie de son ancienne colonie en quelque sorte –, chipant ce statut sous le nez de Porto Rico ? Membre de l’Union Européenne, il l’était, avec des privilèges par rapport à ses petits copains de classe, il part. David Cameron a perdu de justesse un pari fou. Mais l’unité du Royaume […]
À l’évidence, une aube nouvelle s’est levée sur le Royaume-Uni – peut-être bientôt désuni à en juger par les velléités écossaises et irlandaises de s’émanciper du frère ennemi britannique, sans doute pour des motifs profondément irrédentistes que spontanément europhiles. Avec 52 % de « oui » et surtout, ce qui est le plus important, un taux de participation de 72 %, le peuple britannique a indéniablement et magistralement […]
Eh bien voilà nous y sommes. And the winner is… Brexit ! Pourtant, le moins qu’on puisse prétendre est que les orgues de Staline médiatiques n’avaient pas chômé. En cas de sortie de l’Union européenne, l’Angleterre était promise à la clochardisation, ce qui paraît peut-être un brin excessif. Les marchés, toujours eux, bien qu’on ne sache jamais vraiment qui se dissimule derrière ce vocable, promettaient l’apocalypse. […]
Les Britanniques ont gagné. Le Royaume-Uni retrouve son indépendance, sa liberté. Nous pouvons constater devant la mine déconfite de nos représentants des médias d’Etat tels que France Télévision, TF1, AFP et autres BFMTV, RMC, I-Télé, etc. que ces commentateurs sont des européistes convaincus. Les pseudo élites contre les peuples méprisés.
La réaction de Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, au Brexit. Quelle belle matinée, hier vendredi, qui a si bien commencé ! Sur les ondes (sauf sur Radio Libertés, bien sûr) l’ensemble des commentateurs s’étrangle, la haute-finance s’inquiète et… les droites nationales européennes jubilent. Vraiment, pour une fois, les Anglais sont nos amis. Un tel cadeau, de si bon matin, cela fait longtemps que nous n’en […]
Le 16 juin 1940, Winston Churchill propose à Paul Reynaud, par la voix téléphonique de De Gaulle, de créer une Union franco-britannique en fusionnant les deux États. Proposition symbolique, dit-on, dans un contexte catastrophique où Ubu le disputait à Kafka. Mais quel projet étonnant avorté aussi vite qu’élaboré dans l’urgence !
Tout le monde a parlé de surprise totale, de sidération, parce qu’on ne veut pas croire au Réel, parce que toutes les « zélites » et les médias sont hors sol (sauf en Angleterre où les deux options étaient assez bien représentées, ce qui est exceptionnel ramené à la bien-pensance médiatique généralisée dans nombre de pays européens au point où l’on pourrait parler de pavlovisme médiatique et […]