15 novembre 2017

Va-t-on débaptiser le Prix et l’Académie Goncourt ?

Par Nicolas Bonnal

 

Un ilote du Figaro cite Les Buddenbrook de Thomas Mann comme livre sur le nazisme. Il a pourtant été écrit en 1900… Il est temps de remettre les andouilles du prix et du jury Goncourt à leur place.

J’ai relu en bâillant les nombreux tomes du Journal des Goncourt, et j’ai trouvé ces perles d’un antisémitisme raffiné et répugnant !

Les frères Goncourt, Edmond de Goncourt et Jules de Goncourt, sont deux écrivains français du XIX siècle classés dans l'école naturaliste.

Les frères Goncourt, Edmond de Goncourt et Jules de Goncourt, sont deux écrivains français du XIX siècle classés dans l’école naturaliste.

Tome un, 1858

Dimanche, novembre. Et c’est un convive qui compare Aubryet à un chat dans un courant électrique ; et c’est un autre qui, énumérant les journaux en possession des Juifs, La Presse, Le Constitutionnel, Les Débats, Le Courrier de Paris, déclare que la littérature est déjà domestiquée par eux.

 

Tome deux, 1862

9 octobre. — Un mot qui dit tout sur les Juifs, qui éclaire leur fortune, leur puissance, leur rapide ascension, en ce siècle d’argent. Mirés apprenait à Saint-Victor que dans l’école juive, où il avait été élevé à Bordeaux, on ne donnait pas de prix de calcul, parce que tous l’auraient mérité.

Cette révélation fait pâlir même le mot profond du vieux Rothschild : « À la Bourse, il y a un moment où, pour gagner, il faut savoir parler hébreu ! »

Le type dominant de ce monde m’a paru le type du juif alsacien.

 

16 mars. L’autre jour, à un dîner d’hommes, l’on se demandait pourquoi les Juifs arrivent à tout – et si facilement à ce qui est l’ambition de tous : l’argent.

Un médecin, qui se trouvait là, émit l’idée que la circoncision, en diminuant chez eux considérablement le plaisir, diminuait beaucoup la jouissance et l’occupation de la femme.

 

Tome trois, 1866

30 mars. — Saint-Victor me contait ce mot d’un très illustre Juif, auquel un ami demandait – à la fin d’un dîner où l’on avait largement bu – pourquoi, étant si riche, il travaillait comme un nègre à le devenir encore plus : « Ah ! Vous ne connaissez pas la jouissance de sentir, sous ses bottes, des tas de chrétiens ! », répondait le très illustre juif.

 

Tome quatre, 1870

9 novembre. Crémieux avait apporté du vin de Constance, qu’il tenait de Rothschild, en qualité de juif.

 

Tome sixième, 1878-1884

Mardi 20 mai 1879. Le peintre Dupray expliquait l’énorme protection de l’État en faveur de la musique par ceci : c’est que tous les grands banquiers juifs sont mélomanes.

 

1880

Mardi 28 décembre. Au dîner des Spartiates de ce soir, le général Turr rappelait cette parole du juif Mirés, parole à lui dite en 1860 : « Si dans cinquante ans, vous ne nous avez pendus, vous les catholiques… il ne vous restera pas de quoi acheter la corde pour le faire ! »

 

Tome septième, 1883

Lundi 26 janvier. Quels diplomates feraient ces marchands juifs. Aujourd’hui, l’un d’eux dépouillant la réserve israélite, et en veine de confidence, me parlait des conditions avantageuses pour traiter une affaire. D’abord il était de toute importance d’avoir sa figure à soi dans l’ombre et celle de son partner dans la lumière, aussi son fauteuil est-il arrangé de manière qu’en faisant demi-tour à droite, quand quelqu’un entre dans son cabinet, il tourne le dos à la fenêtre. Mais cela est pratiqué par les chefs de bureau malins. Où il se montrait tout à fait supérieur, mon marchand, c’est lorsqu’il parlait de l’utilité de faire attendre longtemps l’homme, qui est venu pour une affaire, parce que, dans l’attente, l’homme s’amollit, que les arguments qu’il a tout prêts, en montant l’escalier, à l’appui de ses prétentions, ces arguments perdent leur conviction entêtée dans le travail de l’impatience nerveuse, que son boniment préparé d’avance, lui-même se désagrège, et qu’enfin le vendeur d’une chose, qui a attendu trois quarts d’heure, est tout près d’une concession, qu’il n’aurait peut-être jamais faite, si on l’avait reçu tout de suite.

 

Année 1886

Mardi 5 janvier. Dîner des Spartiates. Aujourd’hui Drumont annonce officiellement la prochaine publication de son livre d’attaque contre les Juifs, ce livre écrit pour la satisfaction intime des haines d’un catholique et d’un réactionnaire, en plein et insolent triomphe de la juiverie républicaine. Malgré l’antagonisme de nos deux pensées sur beaucoup de points, je suis obligé de reconnaître que Drumont est un homme, qui a la vaillance d’esprit d’une autre époque, et presque l’appétit du martyre.

 

Année 1887

Jeudi 14 avril. Chez Noël où je déjeune, j’ai à côté de moi deux enfants, au type juif, presque des bébés, qui causent avec leur précepteur, tout le temps du déjeuner, de l’état comparatif de la dette française avec la dette allemande.

 

1888

Lundi 30 janvier. Le général russe Annenkoff, cet ingénieur extraordinaire, qui a fait huit cents kilomètres de chemin de fer en trois mois, qui a fait le chemin de fer allant à Samarkand, disait à une personne de ma connaissance, que dans cette ancienne cité, maintenant sous la domination absolue des Juifs, qui ont monopolisé tout le commerce à leur profit, on ignore qu’il y a en Europe un homme politique du nom de Bismarck, on ignore qu’il y a un pays qui s’appelle la France, on sait seulement qu’il y a, dans la vague Europe, un particulier immensément riche, nommé Rothschild.

Va-t-on débaptiser cette académie et son prix ?

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