10 mai 2019

Lobbying à Bruxelles, Soros, ONU et ISESCO, Pères fondateurs de l’UE…

Par Euro Libertes

par Dominique Schwander.

Lobbying à Bruxelles, Soros, ONU et ISESCO, Pères fondateurs de l’UE, que de malfaisances que cachent nos journaux quotidiens alors que tous détruisent les Etats-nations de l’Europe !

Bruxelles est devenue la capitale mondiale du lobbying. Quelque douze mille lobbyistes officiels, vingt cinq mille selon des enquêtes. La moitié sont d’anciens Commissaires européens, un tiers d’anciens Parlementaires et un quart d’anciens fonctionnaires ou militaires. Ensemble ils dépensent annuellement plusieurs milliards d’euros en lobbying. L’étude de Kumquat Consult en est une triste illustration: Reliable allies in the European Parliament, 2014-2019 (cliquez ici).

Des intérêts privés mondialisés commandent à Bruxelles et à Strasbourg, gouvernent l’UE. C’est devenu bien pire qu’à Washington du temps d’Obama. Et voilà que nos élus bruxellisés s’activent à en faire de même à Berne.

George Soros le bien nommé puppet master et sa machine de guerre l’Open Society Foundation,soit sa fondation pour la société ouverte, ne sont pas seulement les plus riches et importants des lobbyistes oligarques à Bruxelles. L’Open Society de Soros estime avoir plus de deux cents « alliés fiables » parmi les députés au Parlement européen. Ce doit être bien d’avantage puisque Soros a conquis la Commission européenne. Il est chez lui au siège de l’UE qui l’an passé l’a même subventionné lui et ses « ONG » avec 1,8 milliard d’euros! Combien d’élus et de juges en Europe sont acquis à ce Soros qui n’est qu’un de ces progressistes libéraux sans aucune morale tout comme les Clinton et Obama pour lesquels ce qui est techniquement possible est moralement souhaitable? Pourquoi tant de juges de la CEDH de Strasbourg sont des anciens de chez Soros? Parce que le lobbyisme de Soros est riche, puissant, immoral et que le règlement de cette Cour de l’UE permet d’y nommer, comme dans toute dictature latino-américaine, un juge qui n’a jamais exercé une fonction de magistrat mais qui aurait « l’expérience de la vie » comme l’affirmait à Panama son dictateur le général Omar Torrijos quand il nommait des juges et des enseignants n’ayant pas fait d’études. Combien d’élus en Suisse font partie, comme Micheline Calmy-Rey, de l’Open Society Foundation? Depuis une génération avec ses milliards Soros déstabilise les peuples et les sociétés démocratiques et milite pour sa post-modernité mercantile, relativiste, amorale, mondialiste et libre-échangiste. Il est fort instructif et édifiant de comparer la vidéo d’Euronews de la visite à Bruxelles de Soros et de son embrassade avec son camarade Juncker le 27 avril 2017 (cliquez ici) et la vidéo de George Soros qui raconte à l’état brut et sans remords ce qu’il faisait pendant l’occupation allemande nazie en Hongrie, dans l’émission 60 minutes de Leslie Cockburn à CBS News (cliquez ici).

En 2015, Georges Soros publia son pamphlet Rebâtir le système du droit d’asile. (Project Syndicate, 26 septembre 2015) dans lequel il plaide pour des solutions tant européennes financées par les pays de l’UE, que globales et mondiales sous la haute autorité de l’ONU (cliquez ici). Fin 2018 les recommandations de Soros, pour accueillir chaque année en UE un million d’extra-européens, avaient été toutes suivies à la lettre par l’UE et l’ONU! D’un côté la Commission européenne exigea de « remplacer les arrivées irrégulières et dangereuses par des voies sûres et légales », autrement dit en langage vrai de rendre légal ce qui est illégal! De plus une fois de plus elle affirma que l’immigration est un « enrichissement bénéfique » qui va garantir à long terme la « compétitivité » économique de l’UE et son « modèle social ». A la suite de quoi en juin 2018, la Commission européenne crée un dispendieux fonds immigrationniste de plus: Asile et immigration. La triste réalité est que les si nombreux chômeurs de l’UE attendent toujours les nouvelles grandes et fortes industries productrices européennes dont l’UE devait privilégier la naissance et soutenir la croissance sur le marché du libre-échange mondial! De son côté l’ONU accueille à grand frais le 10 décembre 2018, à Marrakech les pays signataires de son Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières,(cliquez ici).

Ce Pacte n’est pas seulement immigrationniste, il abolit la liberté de s’exprimer et menace en interdisant aux journalistes, comme l’avait exigé Soros dès 2015, de s’exprimer librement sur les problèmes de l’immigration: « Les États signataires s’emploient à lutter contre les récits trompeurs qui génèrent une perception négative des migrants, et à priver de subventions ou d’aides matérielles tous les médias qui promeuvent des formes de discrimination à l’égard des . » Copier-coller des recommandations de Soros et de la Stratégie de l’Action Islamique Culturelle à l’extérieur du Monde islamique publiée par l’Organisation islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ISESCO), ce Pacte de l’ONU affirme que « les réfugiés et les migrants ont les mêmes droits de l’homme et libertés fondamentales universelles » et souligne, comme Soros, les « bénéfices globaux de la migration » (cliquez ici).

L’UE a commencé à Cognac, dans le cognac et la contrebande d’alcool aux USA avec ce fidèle pétainiste Jean Monnet (1888 à 1979) acheté par les USA et devrait se terminer avec Jean-Claude Juncker (1954- ) noyé dans le whisky avec ces pasteurs de Bruxelles, tous persuadés que « La souveraineté nationale est à l’origine des maux les plus criants de notre époque et du perpétuel retour de l’Humanité au désastre tragique et à la barbarie »… « Le seul remède définitif au mal suprême catastrophique de notre temps est une union fédérale de peuples » comme l’avait affirmé à tort l’Ambassadeur anglais Lord Marquis de Lothian, lors de la conférence internationale du traité de Versailles de 1919, donc bien avant la deuxième guerre mondiale! Pour les pétainistes Monnet et Schuman l’objectif fut la destruction des souverainetés nationales en Europe et leur transfert à des autorités supranationales technocrates et juridiques. Pour eux et les Américains qui les ont financés et endoctrinés comme l’avaient déjà fait les nazis, l’Europe n’a jamais été leur objectif mais une étape hypocrite économico-politico-juridique supra-nationaliste et anti-souverainiste vers la globalisation joyeuse et la mondialisation. Bien entendu, Monnet, Schuman puis Walter Hallstein cachèrent soigneusement tant leur soumission à l’Allemagne du Troisième Reich que  leur objectif final de projet mondialiste en utilisant l’Europe comme modèle prêt être pris en main par la future gouvernance mondiale des USA. Le philosophe allemand Jürgen Habermas (1929- ) a bien dit que: “Le joli mot de gouvernance n’est qu’un euphémisme pour désigner une forme dure de domination politique” et que l’UE est un « parangon d’autocratie post-démocratique » (Le Monde. 17 novembre 2011).

Le traité de Maastricht en 1992 instaura une monnaie unique et une politique étrangère commune puis en 2007, le traité de Lisbonne franchit un pas supplémentaire vers le mythe de l’Europe-puissance et de l’utopie de la paix perpétuelle par le commerce mondialisé et libre-échangiste, UE soit-disant émancipée de toute forme de dépendance russe ou américaine; ce dernier traité bannit les consultations populaires puis Schengen bannit les frontières nationales. Cette succession de traités permirent à l’UE de créer des standards communs acceptés docilement par des gouvernants eurolâtres soumis et transposés par les gouvernements bruxellisés des  pays européens pour prendre progressivement le contrôle puis la souveraineté de chaque pays. Sans risquer que ces pays soumis soient attaqués de front ou envahis ouvertement. Comme Suisse, ce qui me choque le plus c’est que finalement tous ces traités ne se réfèrent jamais à notre passé européen, à notre histoire nationale, à notre héritage judéo-chrétien, à notre culture et à notre civilisation européenne greco-romaine; bien au contraire ces traités ont la ferme intention de nous imposer des temps nouveaux sans frontières, sans histoire, sans religion chrétienne mais avec le saint office de la cour européenne chargée d’interpréter ces traités en les rendant de plus en plus contraignants et autoritaires, cela sans jamais consulter les peuples. Juncker puis Cohn Bendit n’ont pas caché que les engrenages juridiques de l’UE tuent la démocratie en Europe. «Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens. » a affirmé Juncker. « Il faut arrêter de dire que le peuple a toujours raison »  a affirmé Cohn Bendit à propos du Brexit. L’UE est un tueur en série de la démocratie en Europe et les habitants du continent européen caractérisé par la plus forte densité de population du monde sont les tueurs en série notre milieu ambiant.

Les Pères fondateurs de l’UE ne furent pas des opposants au nazisme et à sa peste brune en Europe, tout au contraire. L’indigne Robert Schuman n’a jamais été résistant. Schuman, après avoir porté l’uniforme allemand de 1914-18, ce père de l’UE fut ministre de Pétain et participa à la fondation du régime de Vichy. Monnet fut un disciple de la pensée d’Uriage soit de Vichy. Il n’a jamais résisté non plus puis s’est vendu à des Américains. Quant au troisième pilier de l’intégration européenne Hallstein, c’est pire encore. Dans Das Personenlexikon zum Dritten Reich: Wer war was vor und nach 1945 compilé minutieusement par Ernst Klee on retrouve  un bref curriculum vitae de Walter Hallstein (1901-1982), ce diplomate et homme politique chrétien-démocrate qui fut le premier président de la Commission de la Communauté économique européenne et est considéré comme l’un des Pères de l’Europe. Hallstein fut non seulement un fervent nazi professeur universitaire de droit mais aussi un officier du corps des Nationalsozialistischen Führungsoffiziere (NSFO). Ce corps d’officiers créé en 1943 par Hitler avait pour mission d’enseigner le socialisme national pur et dur aux militaires et accessoirement une mission de surveillance politique des troupes tout comme le faisaient  « religieusement » les Commissaires de l’Armée rouge et tout comme le font aujourd’hui en Europe les imams salafistes et les disciples des frères musulmans. C’est dans cette fonction d’officier NSFO que Schuman a pris connaissance de la grande Europe. Ce sont ces hommes, tout particulièrement cet ancien professeur de droit Hallstein, qui ont voulu une UE plus juridique, marchande et américaine que politique. Quand un suiveur de ces Pères fondateurs utilise la diabolisation ad hitlérum pour nous salir et nous faire taire, n’oublions pas que leur passé nazi a causé 60 à 80 millions de morts dont quarante-cinq millions de civils dont six millions de déportés exterminés dans les camps de concentration. Il n’en reste pas moins qu’avant Monnet, Schuman et Hallstein les vrais et premiers pères idéologiques de l’Europe supranationaliste du XX ème siècle furent Truman, Hitler et Staline, tous de gauche.

Pendant la guerre froide, les USA ont cherché à constituer un bloc européen allié facilement influençable mais surtout à tenir en laisse toute l’Europe, à la dresser contre l’URSS, à tuer dans l’œuf des alliances que ne contrôleraient pas les États-Unis, à exporter leur modèle politique et économique, à coloniser idéologiquement et culturellement les pays européens avec l’American way of life, pour qu’un jour, l’Europe converge vers une gouvernance et un marché mondiaux. Les Américains ont voulu l’unification de l’Europe, ont infiltré les élus européens, ont choisi des fondateurs européens, les ont dirigés et les ont financés. Après la deuxième guerre mondiale les USA ont déradicalisé à l’école de Fort Getty aux USA, des officiers et des dirigeants nazis allemands faits prisonniers, en particulier l’officier nazi NSFO Walter Hallstein. C’est ainsi qu’ils formèrent une future élite qui aida les USA dans leur tâche d’occupant militaire de l’Allemagne et dans leurs futures ingérences en Europe et ailleurs. La dite construction européenne fut en réalité une opération de despotisme doux et éclairé menée et financée par des politiques, des industriels, des oligarques, la Fondation Ford qui est de gauche et des hauts fonctionnaires américains, regroupés en particulier dans l’American Committee on United Europe). John Foster Dulles, ce protestant américain Secrétaire d’État des États-Unis entre 1953 et 1959 dans le gouvernement du président Dwight D. Eisenhower, fait partie  des Pères de l’UE, à l’égal de Schuman et du chancelier allemand Adenauer, également un ex-nazi. C’est ainsi que, par exemple déjà le pool européen charbon-acier fut conçu à la Maison blanche  par Roosevelt et non à Paris, Bruxelles ou Berlin. Ainsi l’Europe supranationale trahie par des Pères fondateurs puis des gouvernants prêts à renoncer à la souveraineté de leur patrie est devenue une Europe sous commandement et défense militaire américains. Les Pères fondateurs de l’UE Monnet, Schuman et Hallstein ont tellement bien travaillé avec l’argent reçu des USA pendant la guerre froide que les États unis au sein de l’UE sont les États-Unis en Europe.

De tant voir Henry Kissinger à Bruxelles je l’avais soupçonné de faire partie de ces Américains (American Committee on United Europe) qui ont voulu pour l’Europe l’unification soit une première étape vers la mondialisation, ont infiltré les élus européens, ont choisi des Fondateurs européens ex-nazis, les ont dirigés et les ont financés. Ce n’est pas le cas. Kissinger  souhaite des Etats nations souverains organisés sur le modèle du système westphalien modernisé et adapté au XXI ème siècle. Ce fut la diplomatie française qui créa le traité de Westphalie qui pacifia l’Europe en 1648 et apporta de longues période de paix après la guerre de Trente Ans. Kissinger estime que les USA devraient prendre la place de l’Europe et de la diplomatie française en perdition pour reprendre et actualiser ce que fut la diplomatie à la recherche d’équilibres mondiaux avant l’UE. Kissinger a dénoncé la folie de l’UE qui « érode elle-même ses propres États ». Pour lui comme comme pour tant d’autres élus et citoyens patriotiques la cause principale de la crise politico-économique de l’UE est l’affaiblissement des Etats-nations européens dont l’UE est elle-même responsable. Supra-nationalisme impérialiste, affaiblissement et marginalisation des démocraties européennes ayant perdu leur souveraineté, reniement de la culture, de la civilisation et des religions chrétiennes européennes, absence de combativité à l’égard des nos colonisateurs extra-européens, croyance en l’utopie mondialiste libre-échangiste ont mis en danger mortel l’UE et ses propres Etats-membres souverainistes et patriotiques comme le sont normalement tous les peuples libres du monde. C’est l’UE pas les peuples européens souverains qui a exposé toute l’Europe sans défense à la conquête chinoise, à la colonisation musulmane et extra-européenne, aux ingérences impérialistes des USA, à la concurrence déloyale de pays chouchoutant, financièrement et socialement, beaucoup moins leurs travailleurs et l’environnement social, sanitaire, toxicologique et écologique.

La survie de l’Europe passe par la recherche d’équilibres entre des États-nations forts, non pas par la perte de la souveraineté de peuples soumis et par des prises de position morales individuelles que des juges étrangers exigent de tous.

Ce qu’un Etat-nation ne fait pas pour lui-même, personne ne le fera à sa place, surtout pas l’UE qui va à la dérive! L’UE actuelle est telle que le premier Président du Conseil européen, le Belge Herman Van Rompuy l’a résumé il y a peu: « On a l’impression d’une espèce de locomotive folle, mais il y a une différence entre les institutions européennes et les locomotives, c’est que, quand une machine déraille, elle s’arrête. L’Union, elle, continue. »

Sic fiat. Requiescat in pace (RIP).

Article publié sur le site LesObservateurs.ch.

 

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