4 février 2017

Ces travailleurs venus d’ailleurs

Par Philippe Randa

La Pologne voit sa main-d’œuvre qualifiée la quitter pour des pays aux salaires plus attrayants, notamment l’Allemagne voisine.

Mais la nature ayant horreur du vide, chez Fructofresh, leader de la salade de fruits et du jus de fruit frais, dans la ville de Gubrin, les emplois délaissés par les autochtones sont occupés par des Ukrainiens et surtout des… nord-Coréens !

« Selon un rapport des Nations unies de 2015, quelque 50 000 Nord-Coréens travailleraient à l’étranger, principalement en Russie, en Chine, dans les pays du Golfe et en Pologne », nous apprend d’ailleurs un rapport des nations-Unis de 2015.

Sans doute pour que ces petites mains aux yeux bridés ne soient pas trop dépaysées, elles sont « surveillées en permanence, confinées dans l’usine, qui leur a fait construire un dortoir (…) Les journées de travail durent douze heures en général, un peu moins pendant les mois creux, plus en été, lorsque la demande atteint son pic. Recluses à l’intérieur de l’usine, les employées sont, selon plusieurs témoignages, privées de passeport et ne peuvent échapper à la surveillance de leurs gardiennes. Au moindre faux pas, leur famille, restée en Corée du Nord, risque des représailles », rapporte le quotidien Le Monde.

Ce n’est pas en France, pays auto-proclamé des droits-de-l’homme, qu’on accepterait cela, heureusement… Nous nous contentons seulement de consommer 40 % de la production de Fructofresh… sans mauvaise conscience aucune ! Vive la mondialisation de l’économie !

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Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.

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