8 mars 2018

Migrants : no passaran en Tchéquie

Par Philippe Randa

Andrej Babiš a déclaré qu’il n’y avait « aucune chance » que la Tchéquie accepte la demande de Bruxelles d’accepter un quota de migrants du tiers monde.

S’exprimant devant le parlement du pays le jeudi 1er mars, le Premier ministre tchèque récemment élu a dénoncé le système de quotas obligatoires de l’Union européenne (UE) comme étant « inefficace » et source de divisions.

« Il est certain que nous n’accepterons personne, et nous sommes fondamentalement opposés à ce que quiconque nous dicte qui devrait vivre et travailler dans notre pays, » a déclaré Andrej Babiš aux médias locaux.

« Nous considérons comme absurde que la Commission européenne nous poursuive pour quelque chose qui n’a aucun sens, » a ajouté M. Babiš, à propos de la décision de l’UE de poursuivre la Tchéquie aux côtés de la Pologne et de la Hongrie pour leur refus de participer au système des quotas.

Adoptée en 2015, après l’ouverture des frontières du continent par la chancelière allemande Angela Merkel, la règle controversée impose que les demandeurs d’asile qui arrivent en Europe en quête d’une nouvelle vie soient « équitablement » répartis dans tout le bloc européen grâce à un système de quotas.

Babiš a souligné les autres contributions que la Tchéquie a apportées pour résoudre la crise des migrants, notamment l’envoi de policiers supplémentaires en Hongrie et en Bulgarie pour protéger les frontières extérieures de l’UE,  ainsi que la contribution de 35 millions d’euros du groupe de Visegrád  contre le trafic humain d’Afrique vers l’Europe.

L’UE devrait plutôt se concentrer sur la sécurisation des frontières extérieures de l’UE, selon les dirigeants des quatre pays. Cependant, le commissaire européen aux migrations, P a récemment insisté sur le fait qu’il serait « inacceptable » pour les pays réticents de ne pas participer au programme de redistribution des migrants.

Article paru sur le VPost.

(Publié originellement en anglais sur le Prague Morning).

EuroLibertés : toujours mieux vous ré-informer … GRÂCE À VOUS !

Ne financez pas le système ! Financez EuroLibertés !

EuroLibertés ré-informe parce qu’EuroLibertés est un média qui ne dépend ni du Système, ni des banques, ni des lobbies et qui est dégagé de tout politiquement correct.

Fort d’une audience grandissante avec 60 000 visiteurs uniques par mois, EuroLibertés est un acteur incontournable de dissection des politiques européennes menées dans les États européens membres ou non de l’Union européenne.

Ne bénéficiant d’aucune subvention, à la différence des médias du système, et intégralement animé par des bénévoles, EuroLibertés a néanmoins un coût qui englobe les frais de création et d’administration du site, les mailings de promotion et enfin les déplacements indispensables pour la réalisation d’interviews.

EuroLibertés est un organe de presse d’intérêt général. Chaque don ouvre droit à une déduction fiscale à hauteur de 66 %. À titre d’exemple, un don de 100 euros offre une déduction fiscale de 66 euros. Ainsi, votre don ne vous coûte en réalité que 34 euros.

Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.

Quatre solutions pour nous soutenir :

1 : Faire un don par virement bancaire

Titulaire du compte (Account Owner) : EURO LIBERTES
Domiciliation : CIC FOUESNANT
IBAN (International Bank Account Number) :
FR76 3004 7140 6700 0202 0390 185
BIC (Bank Identifier Code) : CMCIFRPP

2 : Faire un don par paypal (paiement sécurisé SSL)

Sur le site EuroLibertés (www.eurolibertes.com), en cliquant, vous serez alors redirigé vers le site de paiement en ligne PayPal. Transaction 100 % sécurisée.
 

3 : Faire un don par chèque bancaire à l’ordre d’EuroLibertés

à retourner à : EuroLibertés
BP 400 35 – 94271 Le Kremlin-Bicêtre cedex – France

4 : Faire un don par carte bancaire

Pour cela, téléphonez à Marie-France Marceau au 06 77 60 24  99

Partager :