30 janvier 2018

L’Américanisation effrénée à marche forcée continue encore et encore…

Par Bruno Philippon

 

Aaaaah on en a mangé du Black Friday, hein ! Houlalala ! On se remettait tout juste d’Halloween, avec ses sucreries et ses déguisements à la noix, que paf ! « The Amazing Black Friday » se pointe.

Bon, entre-temps, on nous avait quand même invités, très discrètement, c’est vrai, à partager, une belle dinde entre amis. Attention, il ne s’agit pas là, de celle du grand nord, dont les Inuits raffolent déjà, paraît-il, non, non, je parle bien de celle de Thanksgiving

Thanksgiving, encore un truc ricain qui ne nous concerne pas vraiment, mais qu’on va sans doute essayer de nous vendre dans les années à venir, j’en prends le pari.

Or donc, pas de pitié ni de répit pour les pauvres consommateurs débiles que nous sommes, dès le lendemain et en pleine digestion de gallinacé, voilà le retour d’un des Tops du Top de la création des marchands de tout et de rien…

« Black friday », littéralement « Vendredi noir »…

J’en profite d’ailleurs au passage pour vous faire remarquer que l’aspect discriminant de l’affaire, n’émeut pas grand monde, le Friday, il est Black, ET – PIS – C’EST – TOUT ! Enfin, ça me titille quand même cette histoire : les soldes ne seraient-elles pas un peu racistes, des fois ? Pas question de compter sur le CRAN pour dire quelque chose, He bien non ! et comme on n’a rien d’équivalent pour les Blancs vu que le CRAB n’existe pas, et bien, on est marron, mais bon ! c’est d’actualité !

Bref, ça ne vous aura sans doute pas échappé : la cuvée 2017 du rituel aura été particulièrement agressive, toutes les enseignes ou presque s’y sont mises : affiches à chaque coin de rue, courriels en pagaille, SMS en veux-tu en voilà, spots, radio télé, STOOOOOOOP, n’en jetez plus, tout ce noir m’a déprimé !

La dinde à dose homéopathique, passe encore, mais la surdose de « noir vendredi », ça ne va plus du tout !

Après un tel bourrage de mou, nous aurions pu espérer un peu de repos, mais que nenni, le cadavre du Black Friday fumait encore, que le Cyber Monday, animé sans doute par un noir désir un tantinet nécrophile, lui passait allègrement sur le corps, et venait copuler avec son ami vendredi, le lundi suivant…

Vous me suivez ??? Bon, je vous explique : non, parce que, ce vendredi-là, le Black Friday, voyez-vous, à cette particularité de durer 4 jours (si ! si !) : le lundi, c’est encore vendredi, faut bien laisser un peu de temps pour qu’on dépense plus, hein, les gars ! Ah bon ! Quand même !

Tout ça a dû commencer, je crois, vers la fin du XIXe siècle, lorsque des petits génies du concept mercantile, nous ont inventé le « shopping », cette saine occupation distractive pour la bourgeoisie d’alors qui s’ennuyait, et qui allait susciter – et c’était bien le but – un irrésistible besoin de consommer.

Bien des années plus tard, alors que d’aucuns prétendent que nous ne sommes que des foules sentimentales, plus que jamais, on nous fait toujours croire que le bonheur c’est d’en avoir pleins nos armoires ! Et le pire, c’est que ça marche…

Ayant visionné quelques vidéos provenant de caméras de surveillance de certains magasins (situés à l’étranger pour la plupart, ouf !), le comportement de certains de mes congénères face à la « doudoune en peau de chiffons recyclés soldés à – 30 % » fout un peu les jetons : certains, intentionnellement ou non, sont prêts à tuer pour l’embarquer (ça ou n’importe quel truc, pourvu qu’il soit soldé)…

Un vendeur new-yorkais en a malheureusement fait les frais, se faisant mortellement piétiner par une horde de sauvages à l’ouverture des portes du magasin.

Ces Américains sont définitivement tarés, mais franchement le plus inquiétant, c’est qu’ils font tout pour qu’on leur ressemble et ça aussi, ça marche, et c’est bien plus préoccupant que rigolo.

Car ne vous y trompez pas, ce gavage non-stop venu d’outre-atlantique, c’est une guerre permanente et impitoyable, cette fameuse guerre dont parlait François Mitterrand lors d’un entretien accordé quelque temps avant sa mort, je le cite : « La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment. Oui, ils sont très durs, les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort. »

Bon, je vous laisse méditer là-dessus, je retourne faire du shopping… Allez ! Bon week-end !… et see you later, of cause !

Cette chronique a été diffusée sur Radio Libertés.

EuroLibertés : toujours mieux vous ré-informer … GRÂCE À VOUS !

Ne financez pas le système ! Financez EuroLibertés !

EuroLibertés ré-informe parce qu’EuroLibertés est un média qui ne dépend ni du Système, ni des banques, ni des lobbies et qui est dégagé de tout politiquement correct.

Fort d’une audience grandissante avec 60 000 visiteurs uniques par mois, EuroLibertés est un acteur incontournable de dissection des politiques européennes menées dans les États européens membres ou non de l’Union européenne.

Ne bénéficiant d’aucune subvention, à la différence des médias du système, et intégralement animé par des bénévoles, EuroLibertés a néanmoins un coût qui englobe les frais de création et d’administration du site, les mailings de promotion et enfin les déplacements indispensables pour la réalisation d’interviews.

EuroLibertés est un organe de presse d’intérêt général. Chaque don ouvre droit à une déduction fiscale à hauteur de 66 %. À titre d’exemple, un don de 100 euros offre une déduction fiscale de 66 euros. Ainsi, votre don ne vous coûte en réalité que 34 euros.

Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.

Quatre solutions pour nous soutenir :

1 : Faire un don par virement bancaire

Titulaire du compte (Account Owner) : EURO LIBERTES
Domiciliation : CIC FOUESNANT
IBAN (International Bank Account Number) :
FR76 3004 7140 6700 0202 0390 185
BIC (Bank Identifier Code) : CMCIFRPP

2 : Faire un don par paypal (paiement sécurisé SSL)

Sur le site EuroLibertés (www.eurolibertes.com), en cliquant, vous serez alors redirigé vers le site de paiement en ligne PayPal. Transaction 100 % sécurisée.
 

3 : Faire un don par chèque bancaire à l’ordre d’EuroLibertés

à retourner à : EuroLibertés
BP 400 35 – 94271 Le Kremlin-Bicêtre cedex – France

4 : Faire un don par carte bancaire

Pour cela, téléphonez à Marie-France Marceau au 06 77 60 24  99

Partager :