8 juillet 2018

#balanceladélation

Par Philippe Randa

 

Les dénonciations lancées à tort et à travers depuis 18 mois dans les réseaux sociaux pour dénoncer grossiers personnages, harceleurs, violeurs ou autres « porcs », sans, généralement, la moindre preuve apportées aux accusations – ces dernières valant condamnations – font enfin réagir…

Diplome de delation au travail

Certains s’élèvent pour mettre en garde les réseaux sociaux (#balancetonporc, #MeToo,…) qu’à trop en faire, on risque un méchant retour de manivelle : « Sur les hashtags, on lit des histoires d’agressions en tout genre, qui vont de la grossière interpellation de rue à des cas de viols sordides. Des récits choquants, mais qui ne conservent pas toujours l’anonymat et où le conditionnel est rarement employé », met ainsi en garde Farid Belacel, Chargé d’enseignement à l’université de Perpignan-Via-Domitia, dans les colonnes du Monde.

D’autant, ajoute-t-il, qu’à « la dénonciation des actes relatés, parfois de façon équivoque, s’ajoute toujours la série de commentaires qui lapident l’accusé et lui souhaitent le retour de la guillotine, des supplices corporels et de toutes sortes de peines bannies des démocraties. »

Prenant pour exemples des affaires récentes où des mis en cause se sont suicidés (Benny Fredriksson, directeur du Théâtre de Stockholm), dont les affaires ont été classées sans suite (Gérald Darmanin, ministre de l’Action et des Comptes publics) ou dont des analyses toxicologiques ont contredit les accusations (contre le producteur Luc Besson), Farid Belacel s’alarme des risques d’un retournement d’une opinion publique particulièrement versatile et de prévisibles condamnations en diffamation publique… Avec pour conséquence d’effrayer les véritables victimes « à ne plus rien dénoncer par peur d’être punies ». Il préconise néanmoins de continuer à « balancer » les porcs, mais sans injure, sans diffamation et sans calomnie.

Et sans hystérie, ni systématisation non plus, n’est-ce pas ?

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