3 octobre 2018

Végans : respecter le halal

Par Philippe Joutier

Épinay sur Orge, Jouy-en-Josas, vitrine brisée, tags « stop au spécisme »… Après l’aéroport de Notre Dame des Landes, c’est aujourd’hui le véganisme qui offre aux jeunes bourgeois désœuvrés une nouvelle cause pour combattre la démocratie.

Les attaques végétaliennes continuent d'augmenter…

Les attaques végétaliennes continuent d’augmenter…

En juillet dans le Nord, après la multiplication des attaques, les bouchers-charcutiers avaient été reçus au Ministère de l’Intérieur. La Confédération française de la boucherie avait alors recensé douze cas de commerces alimentaires caillassés avec tags de revendications antispécistes.

Essayons déjà d’y voir clair entre ces groupuscules.

« En 2005, Erik Markus publiait l’essai Meat Market, dans lequel il décrivait les trois mouvements agissant jusqu’alors pour la cause des animaux d’élevage : le mouvement végétarien, le mouvement pour les droits des animaux et le mouvement pour le bien-être animal », explique Élodie Vieille Blanchard, présidente de l’Association Végétarienne de France, dans son nouveau livre Révolution Végane.

Un végétarien ne mange aucune viande animale, mais s’autorise le lait, les œufs ou le miel, contrairement au végétalien qui ne mange que des fruits, céréales et légumes. Mais cette ascèse individuelle ne dérange personne.

Dans une société où tout groupuscule doit forcément en découdre pour obtenir sa reconnaissance, il ne suffit donc pas de refuser la viande, encore faut-il l’imposer aux autres !

Ces militants, qui d’ailleurs s’excommunient mutuellement et se traitent au gré des doctrines, de collaborateurs ou de fascistes, constituent différentes factions.

Les antispécistes, refusent la différence entre espèce humaine et espèce animale.

Les végans refusent tout produit issu des animaux, cuir ou laine. (Qu’en est-il si certains d’entre eux ont besoin de valves cardiaques porcines ou bovines ?).

Les « welfaristes » regroupés dans des associations comme PMAF, CIWF et L214 sont pour la multiplication de réformes à bas bruit, mais sans violence.

Au contraire, les abolitionnistes se réclament de Gary Francione, juriste et philosophe américain, défenseur des droits des animaux et théoricien du véganisme. Mais Gary Francione défend la non-violence. Eux la revendiquent. Ainsi « 269 Libération Animale » multiplie les actions choquantes ou agressives.

Cette volonté d’imposer son idéologie par la force se réclame, une fois encore, mais à tort, du concept de désobéissance civile.

Imaginé par un Américain, Henry David Thoreau, il concernait alors la guerre du Vietnam. Depuis, repris avec bonheur par José Bové lors du saccage du Mac Donald de Millau, il fait florès chez ces donneurs de leçons moralisantes pour justifier leur refus de la démocratie et se croire meilleurs que les autres.

En réalité, leur maître à penser est un Finlandais, Pentti Linkola. Selon lui, il faut liquider l’industrialisation, liquider la démocratie, liquider les handicapés, liquider les populations, favoriser l’eugénisme, tout ça pour sauver la planète.

Reste le Halal ! Dans notre pays pourtant laïque, l’État légifère allégrement sur les pratiques religieuses en autorisant dans les abattoirs halal ou casher l’égorgement sans étourdissement. Craignant la communauté musulmane, il défend même cette dérogation devant le conseil européen.

Au contraire, les Pays-Bas, la Suisse, la Suède, la Norvège, le Luxembourg et la Nouvelle-Zélande exigent l’insensibilisation des animaux avant leur égorgement. Curieusement la violence des végans à l’encontre de ces pratiques apparaît cette fois nettement plus modérée. Crainte d’être accusés d’islamophobie ? Ou de se retrouver avec une fatwa aux fesses ?

Mais, autre hypothèse : certains fanatiques islamistes n’hésitant pas à étendre l’égorgement rituel jusqu’à l’espèce humaine, peut-être que chez les végans les esprits éclairés voient dans cette indifférenciation une prodigieuse avancée antispéciste.

Bref, si nous voulons continuer à manger de la viande, convertissons-nous !

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