13 février 2018

La technologie c’est bien… Surtout quand ça marche !

Par Bruno Philippon

 

La technologie c’est bien, surtout… quand ça marche !

L’autre jour, alors que j’avais quelques achats à faire et peu de temps à y consacrer, je me suis dit « Tiens ! Et si j’abusais de mon immense privilège ? », auquel mon statut d’hyperconsommateur me donne droit : pour une fois, si j’utilisais la scanette.

scanette

Pour ceux qui sont adeptes du petit marché sympa du dimanche matin ou de l’épicerie du coin de la rue, autrement dit, les has been et Néanderthaliens de la consommation, je me dois de présenter en quelques mots cette petite merveille de technologie qu’est la scanette.

Comme son nom l’indique, c’est un genre de pistolet électronique qui vous permet de scanner vous-même vos articles un par un, au fur et à mesure de vos achats, et ainsi d’éviter les files d’attente interminables aux caisses.

Le concept de la scanette est donc très probablement sorti de cerveaux aux belles âmes de philanthropes, soucieux, n’en doutons pas, de notre bien-être et notre épanouissement.

L’autre message, subliminal celui-là, étant de nous faire croire que nous autres consommateurs sommes considérés comme des personnes responsables et honnêtes à qui l’on peut faire confiance.

En réalité, personne n’est dupe, car l’idée c’est bien de repousser les limites du libre-service, nous invitant finalement à être à la fois, un client et un employé ; on se sert, on pèse nos achats, on se facture, on s’encaisse tout seul, c’est magnifique…

Quant à la confiance, elle reste très relative, je me suis laissé dire depuis par des utilisateurs chevronnés que les contrôles de caddies par le biais d’une relecture de vos emplettes sont très, très, très fréquents.

Je n’aborderai pas ici le chapitre de la disparition à terme des emplois de caissières, c’est malheureusement évident, car, ne vous y trompez pas, la scanette est bel et bien un pistolet… qui tue les caissières ! La scanette est un peu la mort du pompiste, version grande distribution.

Mais il est l’heure d’ouvrir une parenthèse si je ne veux pas perdre en route les plus jeunes d’entre vous qui me lisent.

Un pompiste, c’est quoi ?

Un pompiste n’est pas, comme le croyait il y a peu encore mon petit-fils de 6 ans, un monsieur tatoué qui fait des pompes en écoutant du rap américain très fort, non !

Le pompiste, c’est le type qui vous faisait le plein de la voiture pour 38,50 francs, et à qui vous filiez un pourboire d’1 franc 50, pour faire un compte rond, et qui vous évitait d’avoir les mains qui puent le gas-oil, de vous geler les noix l’hiver, et qui surtout, vous donnait l’occasion d’échanger 3 minutes, de parler de la pluie et du beau temps, du dernier match de l’équipe de France de foot, bref un type qui vous rendait service, et mine de rien créait un peu de lien, ce qui à ma connaissance, n’a jamais tué personne, mais fermons la parenthèse et revenons à des choses bien plus importantes que le lien social : la scanette… et à vous, ou plutôt en l’occurrence à la scanette et à moi.

Alors que j’avais pratiquement terminé mes achats, cette saloperie de scanette n’a rien trouvé de mieux que de s’éteindre ; impossible de la rallumer ou de récupérer mes données…

Vous n’imaginez pas dans quel état de nerfs cet incident m’a plongé, j’ai vraiment eu envie de réduire en miettes le bidule, de le piétiner, de l’exploser, bref ! Résultat des courses, le temps qui m’était imparti ayant expiré, j’ai abandonné le caddie plein, incendié la pauvre dame préposée « à l’aide à l’utilisation de la scanette » ce jour-là, et suis reparti chez moi, très énervé, bredouille et en ayant perdu plus d’une heure.

Je me suis juré de ne plus jamais utiliser ce truc qui m’a juste donné l’occasion d’être très vilain avec une personne qui n’avait rien demandé, et avec qui j’aurais sans doute eu des rapports très cordiaux lors d’un passage en caisse.

Moralité : à mort la scanette, et vive les caissières !

Cette chronique a été diffusée sur Radio Libertés.

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