7 juin 2017

Suisse : les coûts choquants de l’Asile

Par Euro Libertes

La nourriture, l’hébergement, l’assurance maladie, les avocats: combien nous coûtent les (faux) demandeurs d’asile ? Les chiffres sont impressionnants.

En Suisse, actuellement 27707 demandes d’asile sont en attente. La grande majorité des candidats proviennent de pays avec lesquels la Suisse n’a jamais eu de culture et / ou relations commerciales particulières.

Je pense en particulier à la Syrie, à l’Érythrée, au Yémen, à la Libye, à l’Afghanistan. Il n’existe pas de raisons morales pour lesquelles la Suisse devrait se sentir coupable aux yeux de ces pays.

Plus de 90% des demandes d’asile ont été rejetées car infondées, car privées de motifs valables conformément à la réglementation suisse et internationale. Par exemple, en Italie, seules 5% des demandes d’asile sont acceptées.

Je me rappelle que l’objection de conscience, qui caractérise presque tous les demandeurs d’asile érythréens, ne figure pas parmi les raisons pour lesquelles le statut de protection internationale est accordé.

Ceux qui sont (à juste titre) rejetés d’emblée sont classés sous le terme NEM, ce qui signifie Non Entrée en Matière. En substance, cela signifie que les autorités suisses ne considèrent pas leur demande comme digne d’intérêt.

C’est le cas pour la grande majorité des Erythréens, et plus encore. Les soi-disant NEM doivent donc être immédiatement expulsés de la Suisse. Cependant, pour tous les demandeurs d’asile dont la demande est rejetée, mais dont l’éloignement de la Suisse n’est pas considéré comme possible pour des raisons humanitaires-sécuritaires, ils bénéficient d’un permis appelé « admission provisoire ».

Cette autorisation de séjour en Suisse est régulièrement renouvelée d’année en année, ce qui explique pourquoi tant de demandeurs d’asile dont les demandes ont déjà été définitivement rejetées, restent dans notre pays pendant une longue période. Personnellement, je connais des cas qui ont dépassé les 8 ans.

Étant donné que 71% des demandeurs d’asile qui atterrissent en Europe ne possèdent aucun type de formation professionnelle, et en considérant également que 99% d’entre eux ne parlent pas l’une de nos langues nationales, il est facile de comprendre leur degré de socialisation et d’assimilation.

Les 99,9% des demandeurs d’asile sont incapables de présenter un casier judiciaire puisque dans la grande majorité de leurs pays d’origine, ce document n’existe même pas. Il n’est donc pas possible de connaître leur passé criminel.

Nous les accueillons les yeux bandés, sans se soucier des délits et des crimes qu’ils ont commis à l’étranger.

Presque aucun demandeur d’asile ne bénéficie de moyens de subsistance propres car ce ne sont pas de véritables victimes de persécutions politiques, mais seulement des migrants économiques qui arrivent par tous les moyens sur les terres fertiles de Suisse, où, jusqu’à il y a quelques années, le lait et le miel coulaient en abondance.

Il est clair pour la Confédération suisse de pourvoir à l’intégralité de leurs demandes en terme de nourriture, d’hébergement, d’assurance maladie et d’argent de poche. Les chiffres des dépenses annuelles du gouvernement fédéral, et par conséquent du contribuable suisse, sont tout simplement épouvantables. Le budget de ce secteur va au-delà d’un milliard quatre cent millions de francs.

Jusqu’en 2015, lorsqu’un requérant d’asile était logé dans un hôtel, qui avait au moins 3 étoiles compte tenu des paramètres suisses, la Confédération versait cent francs par jour. Depuis 2016, ce montant a été heureusement réduit à soixante-dix francs par jour. C’est encore trop.

Chaque requérant d’asile reçoit également 3.– francs d’argent de poche par jour. Les primes d’assurance-maladie de chaque requérant sont entièrement prises en charge par la Confédération. Les frais administratifs pour chaque requérant s’élèvent à plus de 500.- CHF par mois. A ce montant s’ajoutent les salaires des fonctionnaires qui s’occupent de ces personnes, leur logistique et les coûts associés.

Avec la modification législative approuvée par les électeurs suisses en juin 2016, les demandeurs d’asile ont droit à une assistance juridique gratuite. Puisqu’il s’agit d’une nouveauté, on ne sait pas encore combien coûte l’avocat gratuit mis à disposition des requérants d’asile qui les aide dans les procédures (…).

Étant donné que le taux de criminalité chez les demandeurs d’asile est élevé, les coûts juridiques, judiciaires qu’ils créent à la Suisse s’additionnent à ceux de l’asile politique fallacieux.

En 2013, chaque détenu logé dans les prisons du Tessin a coûté en moyenne 328,56 CHF par jour. En 2017, ce chiffre est certainement plus élevé.

Dans les hôpitaux tessinois, plusieurs demandeurs d’asile souffrant de maladies (tuberculose), que nous sommes heureusement en mesure de guérir depuis des décennies, sont régulièrement hospitalisés. Avec l’arrivée massive de demandeurs d’asile, des maladies telles que la gale et la tuberculose sont réapparues, ce qui oblige nos services de santé à intervenir aux frais des contribuables.

Par exemple, à l’hôpital italien de Viganello, des demandeurs d’asile sont hébergés, souffrant d’une forme grave de tuberculose, récalcitrante au traitement pharmacologique.

En Italie, l’arrivée massive de migrants/demandeurs d’asile, a contraint les autorités sanitaires à rendre les vaccins obligatoires pour l’ensemble de la population. Chaque enfant italien qui ira à l’école en septembre prochain devra présenter une preuve de vaccination. Sinon il ne sera pas admis aux cours.

Le bilan économico-social de la présence des faux demandeurs d’asile en Suisse et en Europe plus généralement est donc tout à fait catastrophique. Les chiffres exacts ne sont pas connus.

Par exemple, les coûts qui relèvent de l’éloignement (par avion) ne sont jamais comptabilisés dans les statistiques. De même, les sommes d’argent accordées par la Confédération au moment de l’expulsion à titre d’accompagnement/de soutien pour le retour au pays ne sont pas indiquées.

Nos autorités devraient montrer une certaine modestie : en effet, le montant dépasse en général la somme de 3000. – francs pour chaque faux candidat à l’asile.

Une fois de retour à la maison, les faux demandeurs d’asile pourront ensuite acheter le tout nouveau modèle de téléphone portable avec l’argent du contribuable suisse. Et nous, on paie.

Source Traduction Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch. (Nos remerciements à Victoria Valentini).

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Philippe Randa,
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