18 avril 2017

Sauvons nos espèces !

Par Georges Feltin-Tracol

 

Depuis plusieurs mois, la presse tant quotidienne qu’hebdomadaire évoque de plus en plus fréquemment une inquiétante évolution venue une nouvelle fois de la Suède. Quand les historiens du futur étudieront notre époque, ils insisteront sur le rôle délétère de ce dépotoir anthropologique.

Terre d’égalitarisme social-démocrate le plus repoussant, le royaume d’opérette suédois n’a jamais cessé de contaminer l’Europe de législations plus démentes les unes que les autres : interdiction de la fessée administrée aux enfants, pénalisation des clients de prostituées, féminisme enragé, incitation d’uriner pour les hommes assis, ouverture suicidaire à l’immigration extra-européenne, éloge forcené du multiculturalisme libéral, persécution des dissidents tels Julian Assange, déclarations belliqueuses contre la Russie et le Bélarus… Maintenant, Stockholm (Cockholm serait une appellation plus judicieuse) veut abandonner toute monnaie liquide (pièces et billets de banque) et n’accepter que l’argent électronique. Certes, la Corée du Sud prend la même direction, mais c’est en Extrême-Orient. L’État suédois, les syndicats et les grandes chaînes commerciales sont les plus favorables à cette fâcheuse innovation qui, selon le prétexte officiel, tarirait enfin le travail au noir et le crime organisé. La liberté n’y gagnera en fait rien !

En effet, la disparition des espèces monétaires placera chaque habitant sous la dépendance de sa banque. Or, on le sait bien, en démocratie bourgeoise, la finance exerce une puissance prédominante sur les autres pouvoirs. Dans un avenir proche, le banquier pourra exiger de son client la justification précise de ses dépenses. « Pourquoi faites-vous un don au Groupe Libertés ? », « Pour quelle raison êtes-vous abonné à Réfléchir & Agir ? », « Allez-vous encore acquérir des livres papier de Julius Evola et de Michel Drac ? » Et si le client joue au mauvais esprit, son banquier le sanctionnera facilement en lui restreignant ses facilités de paiement virtuel.

Cette menace plane sur la France. Le paiement en liquide est dès à présent limité à 1 000 € ! À la Poste, les changeurs de monnaie ont été supprimés pour des motifs fallacieux tandis que les machines qui délivrent les timbres n’acceptent qu’une vingtaine de pièces. Il faut arrêter tout de suite cette sinistre tendance et payer le plus possible en liquide ! Notre liberté a un coût et passe par une guerre totale à la tyrannie cosmopolite de la transparence.

Bonjour chez vous !

Cette chronique hebdomadaire du Village planétaire a été diffusé sur Radio Libertés le 14 avril 2017.

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Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.

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