31 mars 2018

Poison idéologique

Par Richard Dessens

 

Sur toutes nos ondes (BFM et Europe 1 entre autres) les commentaires sur l’attentat récent de Trèbes sont édifiants quant à son auteur.

Pour justifier une quasi-impossibilité de prévenir des attentats définis comme « indécelables », dans le même élan que le ministre de l’Intérieur lui-même, nos idéologues brandissent en substance l’explication suivante : « Nous n’avions aucun signe de radicalisation du terroriste, bien qu’il soit fiché S… Bien sûr il avait été arrêté à plusieurs reprises et condamné pour des délits de droit commun : port d’arme, drogue, etc. rien d’anormal donc… »

Des gendarmes mobiles armés de  Famas.

Des gendarmes mobiles armés de Famas.

D’autres ajoutent même que le fait de vivre dans des zones de délinquance avérée et d’être un « petit » délinquant, est courant et parfaitement banalisé… et donc intégré dans une sorte de normalité sociétale ! Le lien entre délinquance de droit commun et terrorisme est également tranquillement reconnu par nos élites. « Rien d’anormal » (sic). Tel est le diagnostic entendu tel quel sur la plupart de nos médias nationaux et donc le reflet de notre intelligentsia dirigeante.

À travers ces formules atterrantes, c’est l’acceptation d’une délinquance généralisée dans des zones d’immigration de plus en plus nombreuses et la minimisation de cette délinquance « normalisée » : agressions, drogue, vol… la routine en quelque sorte. Et lorsque Éric Zemmour avait osé affirmer une vérité que tout le monde connaît, à savoir que 70 % des prisonniers « français » sont d’origine immigrée et consommateurs de drogues diverses, il a été condamné par la justice.

Le mythe électoraliste de Sarkozy, en son temps, de « tolérance zéro » est une plaisanterie inapplicable dans le contexte idéologique qui est le nôtre, avec d’autres pays européens d’ailleurs.

Dans ces conditions on ne peut pas surveiller tous les « Français » d’origine immigrée, à nationalité française ou double nationalité ou même de leur nationalité d’origine, susceptibles de se muer en terroristes. Bien sûr. Mais qui se demande comment juguler cette « petite » délinquance (comprendre délinquance « acceptable »…), à base de dealer, et foyer terroriste idéal, sûre d’une impunité proclamée par nos élites elles-mêmes ? Il y a des solutions radicales à opposer aux radicaux du terrorisme et de la délinquance, mais que personne ne veut mettre en œuvre. Droits de l’Homme obligent. Au prix de combien de morts ?

Outre Atlantique, la même bonne conscience « à l’américaine » proteste violemment contre les armes à feu qui provoquent 30 000 morts par an aux USA. Jeunesse en tête. Cette même jeunesse droguée à 70 % (ce sont les statistiques qui le disent) depuis l’herbe jusqu’aux substances chimiques les plus sophistiquées qui, elles, font 70 000 morts par an aux USA. Magie et manipulation idéologique des chiffres ! En interdisant les armes à feu, il y aura peut-être une baisse des morts. Sera-t-elle d’ailleurs vraiment significative ?

En revanche il y aura toujours de plus en plus de morts par overdose (on est passé de 10 000 à 70 000 en dix ans !) sans que cela n’émeuve la « belle » jeunesse généreuse américaine qui pourra continuer à se droguer paisiblement. Mieux : certains États US légalisent le cannabis… pour accélérer le mouvement. Pourquoi alors cette haine récurrente contre le lobby des armes à feu ? Si la justification ne repose pas dans la dangerosité, on l’a vu, les priorités sont ailleurs, sur quoi repose-t-elle alors sinon dans une volonté politique et idéologique ?

Enfin, le discours martelé sur la Russie consiste à mettre en avant la reprise de la lutte de Vladimir Poutine contre l’Occident. Poutine est présenté comme un dangereux ennemi, et agresseur, de l’Occident. Curieux message guerrier et procès d’intention destiné à remobiliser les bonnes consciences contre un régime que l’on s’efforce d’assimiler habilement à celui de l’ex-URSS, avec tous les sortilèges et les mémoires qui lui sont attachés. La manipulation idéologique frappe ici comme dans bien d’autres domaines. Le malheur de Poutine est de mener des politiques que l’« Occident » réprouve au nom de valeurs que ce même Occident ne respecte pas lui-même, mais veut imposer avec grandiloquence aux autres. Le prétexte est grossier mais risque de porter sur une partie au moins des opinions désinformées.

L’union des intérêts entre l’Europe et la Russie s’éloigne encore, de la volonté des idéologues occidentaux qui mettent tout en œuvre pour rejeter une Russie dont les valeurs ne plaisent pas.

Trois exemples d’actualité qui montrent, si besoin était, l’hypocrisie et les manipulations de la bonne conscience dominante occidentale pour mener les peuples à un asservissement de plus en plus prégnant et irréversible sous le poids d’une immigration béatement applaudie pour une mixité généralisée et désirée, à n’importe quel prix. Sous le poids des drogues et de citoyens désarmés volontairement fragilisés. Sous le poids d’alliances comme d’ostracismes contre nature et contre les intérêts de nos peuples.

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