20 août 2016

L’hôpital UZ Brussel accueillera les animaux de compagnie

Par Marie-Simone Poublon

 

Cela ferait bondir les produits de la pure rationalité que nous sommes et qui ont besoin, à répétition, d’études scientifiques parfaitement inutiles pour prouver des choses que nous savons déjà ! Dixit une étude américaine sur les pigeons des villes considérés comme des bio indicateurs du plomb(1) ou encore cette étude sur les lapins que l’on expose aux gaz d’échappement de moteur diesel pour prouver que la pollution est source de malformation du fœtus.(2)

Faisons de la science utile et responsable ! L’animal nous ouvre la voie car il connaît des choses que nous, êtres humains « dérangés », ne soupçonnons même pas. Tels les éléphants qui perçoivent les vibrations des plaques tectoniques et détectent les tsunamis de longues heures avant que la vague n’engloutisse les « pauvres d’esprit intuitif » que nous sommes.

Prenons le temps d’observer les attitudes et les émotions des animaux comme l’anthropologue et faisons des découvertes utiles à l’humanité. C’est avec l’observation que nous apprenons. Malheureusement les étudiants passent plus de temps sur les bancs des universités que sur le terrain de la découverte !

Aujourd’hui, l’animal trouve sa place dignement dans les hôpitaux, les centres médico-sociaux ou les maisons de retraite. Ils soignent et apportent leur soutien aux adultes comme aux enfants dans les épreuves de la vie.

En Belgique, à Bruxelles, la villa Samson de l’hôpital UZ Brussel, accueillera au printemps 2017 les animaux de compagnie des patients hospitalisés. Le projet, unique en Belgique, a été imaginé par un chef infirmier du service de soins intensifs pédiatriques Dirk Danschutter soutenu par son équipe. Cet espace de rencontre novateur entre le patient et l’animal permet d’être en conformité avec la loi qui interdit la présence animale dans les hôpitaux. De plus, certaines chambres seront aménagées pour les soins palliatifs où l’animal pourra accompagner son maître dans ses derniers instants de vie.(3)

En Grande-Bretagne, à Londres, dans un bar du quartier des affaires, des cadres stressés viennent caresser les chats en dégustant un verre ou un repas le temps d’un déjeuner.

Tous les animaux ont des potentiels thérapeutiques et des vertus émotionnelles qui rejaillissent sur notre moral.

Au salon Handica à Lyon (salon du handicap), les chiens, chats, lapins, cochons d’Inde, chevaux provoquent des attroupements dès qu’ils paraissent.

À quand la nouvelle science avec conscience qui est richesse de l’âme ! Ceci ferait plaisir à notre ami François Rabelais.

Notes

(1) étude à paraître en octobre 2016 sur http ://www.sciencedirect.com/science/journal/00456535/161/supp/C

(2) https://particleandfibretoxicology.biomedcentral.com/articles/10.1186/s12989-016-0151-7

(3) http://www.amipourlavie.be/VillaSamson_fr

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