25 mars 2020

L’Algérie, une grenade dégoupillée dans notre salon !

Par Jean-Claude Rolinat

Une fois de plus, une fois encore, nous allons parler de ce véritable « poison » qui nous menace, aussi dangereux sinon plus, à moyen et long terme, que le Coronavirus. Rien n’est calmé en Algérie, et la farce électorale qui a mené au pouvoir Abdelmadjid Tebboune, un homme du sérail adoubé par l’armée, ne va pas calmer pour autant les participants des récurrentes manifestations dans les rues d’Alger et d’ailleurs.

La situation de l’Algérie, sur le plan économique, est catastrophique. Et comme tout régime qui sent que la situation lui échappe un peu, un petit coup de patriotisme ne fait pas de mal pour détourner l’attention d’un peuple au nationalisme exacerbé.

Nous avons vu cela avec les généraux argentins qui, en 1982, ont créé la crise des Malouines – avec le succès que l’on sait ! –et les colonels grecs à Chypre en juillet 1974, là aussi avec l’échec patent de leur tentative de rattachement de l’île à la Mère patrie. Ce qui n’a réussi en fin de compte, qu’à favoriser leur ennemi héréditaire, la Turquie.

L’Algérie aussi, en ressuscitant le POLISARIO, incarnation de cette pseudo RASD, la République arabe sahraouie démocratique qui n’exerce sa souveraineté bidon que sur du sable, aimerait bien créer une crise de diversion, avec comme objectif, s’ouvrir une façade sur l’Atlantique. Mais le royaume chérifien veille sur son patrimoine territorial.

Alger a bien tenté une nouvelle fois de créer une diversion, lors de la dernière réunion de l’organisation de l’Unité africaine des 9 et 10 février derniers. Sans succès. Et puis, l’armée royale marocaine veille aux frontières. Revenons à celle belle El Djézaïr qui prétend faire du neuf – le président Tebboune –, avec du vieux, en liquidant le clan  Bouteflika, et en ne s’écartant pas trop de celui de feu le général Gaïd Salah, c’est-à-dire l’armée. Tout d’abord, les faits chiffrés.

Abdelmadjid Tebboune.

Abdelmadjid Tebboune.

L’Algérie est totalement ou presque dépendante pour ses exportations, du pétrole et du gaz, qui rapportent des devises pour importer tout ou presque ! Sur une production gazière annuelle approximative de 130 milliards de m3 de gaz, 50 sont consacrés à la consommation locale, alimentaire notamment, une consommation en hausse constante, 7 % en moyenne par an, qui ne cessera pas, en raison d’une prévision démographique de 50 millions d’Algériens en 2030, et 2030 c’est dans 10 ans !

Il faut se rappeler qu’en un demi-siècle d’indépendance, les différents gouvernements du FLN ont été incapables de diversifier l’économie, et que la société algérienne vit, quasiment exclusivement, de la rente pétrolière, contrairement à ses voisins qui ont su s’ouvrir au tourisme, développer leur agriculture et implanter des industries. Boumediene, l’ascétique colonel de l’armée des frontières, l’ALN, bien planquée au Maroc et en Tunisie, en voulant industrialiser l’Algérie à la manière chinoise, a ruiné son pays. Les hiérarques d’Algérie, militaires en tête, sont donc une bande d’incapables, sauf pour se servir, et les jeunes, sans espoir concret, ont bien raison de descendre dans la rue pour demander des comptes.

La rente pétrolière

Gaz et pétrole représentent l’essentiel des exportations et assurent la couverture des importations. Or, il faut savoir que les réserves s’amenuisent, tandis que la population, elle, nous venons de le voir, augmente : quand la France a quitté l’Algérie il y avait, plus ou moins, 9 millions de musulmans. Aujourd’hui, ils sont 43 millions et le solde net démographique est de 900 000 personnes par an, presque autant que l’Égypte. Comment peuvent-ils s’en sortir s’ils ne diversifient pas très vite leurs productions ? Ce sombre tableau n’est pas bon pour nous, Français.

C’est un ancien ministre et président de la SONATRACH, la puissante société des hydrocarbures algériens, qui déclarait en 2012, cité par le professeur Bernard Lugan, spécialiste number one de l’Afrique : « Le degré d’épuisement avancé de nos réserves nous impose de constituer une réserve stratégique pour les générations futures, à défaut de leur léguer une économie diversifiée capable de progresser par elle-même. »

C’était en… 2012, déjà ! Aujourd’hui, ils y sont. Abdelmalek Sellal, ancien Premier ministre, déclarait quant à lui en 2014 devant les députés de l’assemblée nationale populaire, que « d’ici 2030, nos réserves couvriront nos besoins internes seulement ». 2030, c’est demain. C’est-à-dire que l’Algérie ne pourra plus utiliser la poule aux œufs d’or…noir, pour payer ses importations, notamment de nourriture, et qu’elle ne pourra plus subventionner les produits de première nécessité. D’où risque d’émeutes, voire de guerre civile alimentée par la subversion islamiste, et de fuite. Un exode où ?

Les vases communicants

Le regroupement familial est une grenade dégoupillée dans notre salon. En temps normal, il y a un va-et-vient incessant entre la France et l’Algérie. La famine, le chômage, les désordres, risquent de pousser sur la voie de l’exil des centaines de milliers d’Algériens et d’Algériennes, qui ont tous et toutes un parent ici ou là, dans le 9-3 ou à Marseille, mais pas que. (Les nombreuses paraboles sur les balcons de France et de Navarre, peuvent le prouver… ) Et là, nous assisterions vraiment, grandeur nature, au débarquement que le prophétique roman de Jean Raspail avait mis dans nos têtes.

Quelle solution ?

Nous ne pouvons donner aucun conseil à l’Algérie. L’Algérie, par la volonté de de Gaulle, est devenue en 1962 un État indépendant, jaloux de sa souveraineté, agressif dans son attitude à l’égard de l’ancienne métropole. Une agressivité que l’on retrouve d’ailleurs dans le comportement de certains de ces binationaux, qui ont le cœur en Algérie mais la tête et les pieds, pour les avantages divers et variés, bien ancrée en France.

Combien repartent au « bled » accomplir leurs obligations militaires au sein de l’ANP ? Poser la question, c’est pressentir la réponse. Nous n’avons aucune possibilité d’agir en amont. Il ne nous reste plus que l’aval, c’est-à-dire une ferme politique migratoire aux frontières qui consisterait à exécuter vraiment les OQTF, les « Obligations de quitter le territoire français », à repousser sans ménagement aucun, les demandes d’asile qui ne seraient pas fondées, et surtout, surtout, à réviser notre législation en matière d’accueil et de regroupement des familles. Sans oublier que les trop nombreux avantages sociaux accordés par notre généreuse république, alimentent la pompe aspirante… Car, nous le savons, dans le monde arabe et plus largement dans le monde méditerranéen, à l’exception des côtes européennes, la famille est de taille XXL !

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