18 juillet 2019

Arrêt sur image ou le cinéma au secours d’un forçat de la plume

Par Jean-Pierre Brun

M’infliger une chronique hebdomadaire ! À mon âge et, qui plus est, en période estivale ! Faut-il que je sois consciencieux.

La canicule n’étant pas leur meilleure alliée, je me résous à ménager les quelques cellules grises en état qui me restent. Pour ce faire, je vais puiser dans un dictionnaire du cinéma pour pondre, à moindre effort, un papier qui devrait tromper la vigilance du rédacteur en chef. En me bornant à la seule utilisation de titres de la lettre « A », il est possible de trousser un éditorial pas trop éloigné du contexte politique actuel. Et hop ! L’affaire sera dans le sac.

Le Déluge par Francis Danby (1840).

Le Déluge par Francis Danby (1840).

Au titre de la rubrique « anniversaires », Alexandre le bienheureux, bien qu’à bout de souffle, va devoir éteindre sa première bougie de lieutenant-colonel à la retraite, en compagnie des affreux, sales et méchants et autres proches aux amitiés particulières. Adepte du « après nous le déluge », embringué dans une nouvelle association de malfaiteurs, il ne manquera pas de vivre de nouvelles arabesques au milieu du monde bigarré des assassins et voleurs. Pour lui, plus que quiconque, l’aventure c’est l’aventure, autrement plus passionnante, soit dit en passant, que celles des Pieds Nickelés de notre enfance.

À chaque jour suffit son scandale. Dans le droit fil du dérapage incontrôlé de Jérôme Cahuzac, prototype de l’arroseur arrosé , les excès de table du sémillant François, victime de la grande bouffe, soupçonné de puiser dans l’argent de la vieille, au risque de se perdre, quitte les ors de la République (en marche arrière), pour aller coucher ailleurs et en être réduit à choisir entre l’aile et la cuisse d’un poulet aux hormones. Homard l’a tué. Et pourtant, loin de l’auberge rouge écologiste et de ses crimes entre amis, de l’auberge espagnole du chef étoilé Macron, l’incontestable résilience de cet arnaqueur bien né, lui ouvrira vraisemblablement les portes de service d’une auberge du 6e bonheur, nichée, quelque part, dans le pays nantais.

Mais alors, couvé par sa Mère Courage, Emmanuel s’apprête-t-il à vivre l’année de tous les dangers ? Que de questions cruciales en suspens !

Sur l’échiquier international, l’aigle à deux têtes franco-allemand est-il menacé par l’hydrocéphalie de l’une des deux ? La fin de l’idylle entre ces nouveaux amants terribles sera-t-elle aussi tragique que celle des suicidés de Mayerling ou aussi lamentable que celle d’un vulgaire amour en fuite ?

Côté Brexit, Albion serait-elle une fois encore cette adorable menteuse capable de faire croire aux vieux marcheurs européens qu’ils pourront encore frétiller d’aise en s’écriant « À nous les petites anglaises ! »

La Reine Vierge, Margaret, Thereza… au bonheur des dames ! Décidément, à l’ouest rien de nouveau.

Sur le plan intérieur, ne pas mésestimer l’insolent Yannick . Il vise à évincer le locataire élyséen par un monte-charge de service, utilisé en la circonstance comme ascenseur pour l’échafaud. Et lui, spécialiste en OGM, de manipuler des éprouvettes de glyphosate dans une nouvelle affaire des poisons, quitte, selon les agriculteurs, à jouer les affameurs. Que dire de sa ténacité à faire des éoliennes un nouveau mur de l ‘Atlantique. Autant en emporte le vent et le président avec. Alerte aux Marines !

Dans les zones de non droit, l’armée des ombres imposera-t-elle ses troupes d’occupation au point d’en chasser les autochtones ? Ces derniers pourront-ils se faire une raison , en imaginant qu’ailleurs l’herbe est plus verte ? Les troupes légalistes seront- elles autorisées à intervenir? Apocalypse now ? Amère victoire ? Et si ce n’était que l’adieu aux armes ?

Ce patchwork rafistolé avec une grosse trentaine de titres de films (n’en dites rien au patron), je retourne sur la chaise longue que je n’aurais jamais dû quitter. Mais si le cœur vous en dit, identifiez-les. Cela vaut bien une grille de mots fléchés ou les cases d’un sudoku.

Allez France !

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