17 décembre 2018

Allemagne liberticide

Par Georges Feltin-Tracol

Le 15 novembre dernier, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) condamnait la Russie pour des arrestations jugées « arbitraires » de l’opposant Alexeï Navalny. Pour paraphraser une célèbre parabole de l’Évangile, la CEDH s’intéressait à la paille dans l’œil du voisin russe, mais ignorait la poutre présente dans l’orbite allemande.

Bientôt âgé de 83 ans, Horst Mahler purge une peine de douze ans de prison. Est-il un violeur multirécidiviste, un influent trafiquant de drogue, un tueur en série de vieilles dames, un criminel lié à la pègre, voire un pédophile ? Bien pire ! Horst Mahler est en détention parce qu’il a osé émettre une opinion divergente sur certains faits de la IIe Guerre mondiale.

Ancien avocat de la « Bande à Baader » dans les années 1970, Horst Mahler fut déjà détenu. Libéré à la fin des années 1980 grâce aux nombreuses démarches de son avocat, le futur chancelier social-démocrate Gerhard Schröder, il rejoint en 2000 à l’instar de nombreux gauchistes d’outre-Rhin la mouvance national-révolutionnaire, à savoir le NPD (Parti national-démocrate d’Allemagne). Le Régime américanocentré ne peut tolérer ce nouvel engagement. Horst Mahler et sa compagne, Sylvia Stolz, sont très vite persécutés, arrêtés et condamnés à de lourdes peines pour « déviance intellectuelle et délinquance historique ».

Extradé au printemps 2017 par le gouvernement hongrois de Viktor Orban, Horst Mahler croupit, diabétique, dans une cellule alors que son état de santé se dégrade rapidement. L’une de ses jambes a été amputée. Aux dernières nouvelles (inquiétantes), un début de gangrène se manifesterait. Les conditions inacceptables de détention ne semblent guère émouvoir les ONG humanitaires telles Human Rights Watch qui préfèrent dénoncer d’hypothétiques viols organisés en Corée du Nord… Aucune pétition d’« intello » n’a été lancée pour s’indigner des poursuites judiciaires allemandes d’octogénaires et de nonagénaires.

Les Français croient que la RFA est un État démocratique. C’est faux ; le leurre est parfait. Outre l’existence d’une interdiction professionnelle qui entraîne une vraie mort sociale, l’Allemagne de Merkel dispose d’une redoutable police politique : l’Office fédéral de protection de la Constitution (BfV). Ayant largement noyauté le NPD d’indicateurs et d’agents provocateurs, le BfV a cherché à plusieurs reprises à interdire ce mouvement politique. Il veut maintenant placer sous sa surveillance et sous celle de ses équivalents régionaux l’AfD, la première force d’opposition au Système. Si la Russie avait procédé de même, tout l’Occident médiatique et oligarchique aurait crié au viol de la liberté d’expression ! Or l’Allemagne ne cesse d’attaquer cette liberté ainsi que les libertés d’opinion, de recherche et même de croyance, non pas à l’égard des islamistes radicaux, mais contre de supposées « sectes ».

Dans cette ambiance liberticide, des particuliers refusent toute location d’appartement à des responsables locaux de l’AfD. La justice approuve cette incroyable discrimination politique ! Bien entendu, si un propriétaire AfD avait refusé de louer (ou de vendre) à un militant Vert, social-démocrate ou conservateur, il aurait aussitôt été condamné pour discrimination. Un cadre local de l’AfD verra au 31 décembre prochain son compte bancaire, régulièrement approvisionné et jamais à découvert, fermé par la Deutsche Bank sans la moindre raison. À l’heure de la numérisation monétaire, cet exemple de ségrégation invite à maintenir l’argent liquide. En tout cas, il y a vraiment quelque chose de pourri chez nos cousins germains.

Cette chronique hebdomadaire du Village planétaire a été diffusée sur Radio Libertés.

EuroLibertés : toujours mieux vous ré-informer … GRÂCE À VOUS !

Ne financez pas le système ! Financez EuroLibertés !

EuroLibertés ré-informe parce qu’EuroLibertés est un média qui ne dépend ni du Système, ni des banques, ni des lobbies et qui est dégagé de tout politiquement correct.

Fort d’une audience grandissante avec 60 000 visiteurs uniques par mois, EuroLibertés est un acteur incontournable de dissection des politiques européennes menées dans les États européens membres ou non de l’Union européenne.

Ne bénéficiant d’aucune subvention, à la différence des médias du système, et intégralement animé par des bénévoles, EuroLibertés a néanmoins un coût qui englobe les frais de création et d’administration du site, les mailings de promotion et enfin les déplacements indispensables pour la réalisation d’interviews.

EuroLibertés est un organe de presse d’intérêt général. Chaque don ouvre droit à une déduction fiscale à hauteur de 66 %. À titre d’exemple, un don de 100 euros offre une déduction fiscale de 66 euros. Ainsi, votre don ne vous coûte en réalité que 34 euros.

Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.

Quatre solutions pour nous soutenir :

1 : Faire un don par virement bancaire

Titulaire du compte (Account Owner) : EURO LIBERTES
Domiciliation : CIC FOUESNANT
IBAN (International Bank Account Number) :
FR76 3004 7140 6700 0202 0390 185
BIC (Bank Identifier Code) : CMCIFRPP

2 : Faire un don par paypal (paiement sécurisé SSL)

Sur le site EuroLibertés (www.eurolibertes.com), en cliquant, vous serez alors redirigé vers le site de paiement en ligne PayPal. Transaction 100 % sécurisée.
 

3 : Faire un don par chèque bancaire à l’ordre d’EuroLibertés

à retourner à : EuroLibertés
BP 400 35 – 94271 Le Kremlin-Bicêtre cedex – France

4 : Faire un don par carte bancaire

Pour cela, téléphonez à Marie-France Marceau au 06 77 60 24  99

Partager :