19 octobre 2019

L’Allemagne de Merkel est en feu et vit dans le mensonge

Par Euro Libertes

Si l’Allemagne était une entreprise, il y aurait un panneau accroché à l’entrée déclarant : « On ferme. » Infrastructures endommagées, Internet plus lent qu’en Roumanie, écoles sales, système énergétique en panne, avenir gâché : Le pays de Merkel est en feu.

Autrefois, l’Allemagne était un pays de précision, de fiabilité et de fabrication de la plus haute qualité, dont les produits sont demandés et appréciés dans le monde entier. Après quatorze ans de gouvernement Merkel, l’Allemagne n’est pas seulement un champ de ruines sur le plan économique. Et la prochaine crise frappe déjà à la porte.

La récession bat déjà son plein. Et cette fois, les choses ne se passeront pas aussi bien qu’il y a dix ans, pendant la crise financière mondiale. Car à présent, le noyau industriel souffre. Audi, BASF et Bayer, Thyssen-Krupp, Siemens et SAP annoncent des licenciements et des suppressions d’emplois.

Les constructeurs automobiles sous pression

Et il ne s’agit que des grands noms. D’autres grands constructeurs automobiles sont également en difficulté, aux prises avec des pertes, des problèmes massifs de ventes et des restructurations. Les entreprises de taille moyenne et les leaders du marché sont également sous pression depuis longtemps – des noms brillants comme Krone, WMF ou Vorwerk.

Dans le sillage des grands acteurs, les petits et moyens sous-traitants tombent également dans le piège. Si une petite entreprise de Basse-Bavière ou de Lusace doit fermer ses portes, ce n’est peut-être pas une grande nouvelle nationale. Mais pour la région touchée, quelques centaines d’emplois perdus sont aussi une catastrophe.

La classe moyenne se vide de son sang

Ce ne sont pas des cas isolés. Avec les nombreuses petites et grandes faillites et autres pertes d’emplois, la structure industrielle nationale, qui était jusqu’à présent l’épine dorsale de la prospérité allemande, est en train de s’effriter. Par le biais de cette hémorragie, la crise s’installe dans les salons de la classe moyenne et de la classe ouvrière.

Rien de tout cela ne tombe du ciel

Des politiciens, qui veulent continuer à collecter et à redistribuer l’argent des contribuables comme s’il n’y avait pas de lendemain, insistent encore à l’envi sur Donald Trump et sa guerre commerciale avec la Chine, ou sur le « démoniaque » Boris Johnson et son adhésion au « Brexit » : Or cette crise économique est essentiellement interne.

La « protection du climat » ruine le noyau industriel

[…] Les raisons des difficultés rencontrées par le principal équipementier automobile Continental sont déterminées par l’abaissement des limites d’émissions de gaz d’échappement et de CO2 pour les voitures à moteur à combustion interne et le passage forcé aux voitures électriques, ce que les politiciens veulent, mais pas les acheteurs de voitures. […]

En période de récession, les politiciens forcent l’économie et l’industrie allemandes à s’attaquer à plusieurs projets de changement structurel important à la fois. Après la sortie du nucléaire, la sortie du charbon est également prévue. Pour les régions minières de lignite d’Allemagne de l’Ouest et de l’Est, cela signifie que même le dernier employeur industriel va migrer.

[…]

Le réseau routier et ferroviaire est depuis longtemps devenu obsolète et inefficace. Pendant des années, les investissements nécessaires à la préservation et au développement des infrastructures de transport n’ont pas été effectués. Malgré les recettes fiscales records – durant les années Merkel, les recettes fiscales des administrations publiques ont presque doublé – il n’y a jamais eu assez d’argent. […]

L’argent dilapidé aujourd’hui fera cruellement défaut lorsque, dans une ou deux décennies, les baby-boomers d’aujourd’hui prendront leur retraite et que la demande de paiements augmentera fortement. Le conte de fées du « pays riche », avec lequel chaque gouvernement fédéral a justifié la poursuite du pillage des contribuables, a depuis longtemps cessé d’être vrai : en ce qui concerne le patrimoine moyen des ménages privés, l’Allemagne est presque au bas de la liste de l’UE, et se situe même loin derrière les pays du sud, qui demandent des transferts toujours plus urgents de l’Allemagne.

[…]

 Le système éducatif allemand produit un grand nombre de diplômés de l’enseignement secondaire qui non seulement ne sont souvent pas apte aux études universitaires, mais ont également des difficultés avec l’allemand et les mathématiques, ainsi que des diplômés universitaires qui maîtrisent les études de genre et la pédagogie sociale, mais qui ne sont pas adaptés aux tâches complexes d’une société industrielle moderne. Parallèlement au déclin des Hautes Ecoles et des Ecoles secondaires, le nombre de spécialistes et de travailleurs qualifiés dont l’économie a un besoin urgent diminue également.

Les politiciens prétendent que les travailleurs qualifiés qui font défaut seront importés. La réalité est différente : Sur les deux millions de « travailleurs qualifiés » qui sont entrés dans le pays depuis l’ouverture des frontières par Merkel, une grande partie ne trouvera jamais sa place dans le monde du travail allemand ; une proportion considérable d’entre eux est analphabète et incapable de se former.

En revanche, les professionnels ont tendance à négliger les tentatives de recrutement allemandes. Qui voudrait travailler dans un pays qui offre des salaires plus bas et des impôts plus élevés que les pays d’immigration ? Face à l’escroquerie fiscale, les autochtones hautement qualifiés fuient également à l’étranger, tandis que le gouvernement importe constamment de nouveaux prolétariats migratoires.

Outre les projets idéologiques, les charges fiscales exorbitantes surtout liées à l’expansion incontrôlée de l’industrie du social, pèse sur la population active. Dans les partis et les médias dominants, des mécènes et des partisans maintiennent fermement le lobby social sous contrôle.

[…]

(Traduction libre de Schwarze Rose d’un article du Deutschland-kurier.org/ pour le site lesobservateurs.ch)

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