26 juillet 2018

Une époque de surenchère verbale…

Par admin

 

En écoutant La Marseillaise, il m’arrive de penser que ce seraient surtout les Vendéens qui seraient fondés à la chanter, car s’il y eut des « féroces soldats » qui vinrent égorger leurs fils et leurs compagnes, ce furent bien les soldats de la République, que l’on appelait « Les Bleus », bien qu’ils n’aient aucun rapport avec nos « Bleus » actuels qui ne massacrent personne !

Du pain et des Jeux…

Du pain et des Jeux…

Et pourtant, eux aussi en entonnant La Marseillaise, ont traité leurs adversaires Croates de « féroces soldats », alors que ces adversaires n’avaient pour « étendard sanglant » que les carrés rouges de leurs maillots.

Eh oui ! Nous vivons une surenchère verbale, dont je suis sûr qu’en la dénonçant, je vais me faire de nouveaux ennemis, comme si je n’en avais pas assez. Mais enfin ! Jusqu’à présent, on tenait pour des héros les gens qui risquaient leur vie pour sauver celle des autres, et il me semble que risquer une entorse en poussant un ballon ne mérite pas le même terme.

Bien sûr, il y a eu pire, quand quelques journalistes aux méninges fatiguées, traitèrent de héros, les quelques victimes de Charlie-Hebdo, qui n’eurent jamais que l’ordure à la bouche. Mais enfin, nous en sommes là ! Si, au lieu de parler d’ethnie, vous employez le mot « race », c’est que vous êtes raciste, et même super-raciste si, pour désigner un homme de couleur, vous employez le mot « Nègre », que pourtant le Président Senghor revendiquait sans état d’âme.

Vous pouvez encore parler de patriotisme, mais le terme de « nationalisme » qui n’est pourtant que l’amour de la nation, vous fait assimiler à Hitler dont on oublie qu’il était également socialiste !

Je n’ai pas suivi l’affaire du Nombre 44, qui, à une certaine époque fut rejeté pour l’immatriculation des voitures, car il rappelait à certains, les deux éclairs runiques que les SS portaient au col ! Mais enfin nous sommes tributaires d’un régime partisan pour qui les camps nazis sont atroces, les camps du Goulag, un peu moins, et les camps du Vietminh pas du tout, alors que le ministre Beucler révéla que la mortalité y fut le double de celle du Camp d’Auswitch ! Et cela n’empêcha pas l’ancien Premier ministre socialiste Laurent Fabius de tresser des couronnes de louanges au général Vo Nguyen Giap responsable de ses horreurs !

Pour en revenir à l’équipe actuelle des « bleus », ce n’est pas diminuer leur mérite de penser que, s’ils étaient payés d’une simple couronne de laurier, comme l’étaient les vainqueurs des jeux dans la Grèce antique, il y aurait moins d’amateurs footballistiques.

Je comprends très bien qu’un peuple privé par le laïcisme de toute valeur morale se réfugie dans l’idolâtrie des « Dieux du stade ».

Ce n’est point suffisant, il s’en faut, pour passer avec quelque renom dans l’histoire ! Ainsi, tant que le peuple romain eut la fierté de ses légions, Rome fut grande. Quand il réclama « du pain et des jeux » il devint sujet des mercenaires qu’il payait !

Certes, nos jeux du stade ne connaissent pas la barbarie des jeux romains. Mais enfin ! La République envoie en Afrique nos jeunes volontaires pour y risquer la mort et reçoit en contrepartie les objecteurs de conscience de ces pays pour en faire des citoyens ! Il me semble que la balance n’est pas égale.

Certes, c’est la culture, et non l’origine qui fait la citoyenneté, et l’équipe des Bleus est le témoignage d’une belle réussite.

Craignons cependant qu’elle ne soit utilisée pour favoriser une invasion que rien ne justifie. Mais quand un journaliste ose écrire que les Bleus nous ont donné « un bonheur éternel », et qu’un peuple semble le croire, tous deux méritent que le malheur vienne les détromper.

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