11 mars 2016

Des milliards d’euros pour les « immigrants-réfugiés » ?

Par Bernard Plouvier

La grande question qui agite depuis peu les sommités européennes et les eurodéputés – tous gens d’une grande utilité pour les Nations européennes, comme chacun peut aisément s’en rendre compte – est de déterminer le nombre de milliards d’euros que l’on va donner au gouvernement turc pour qu’il cesse d’enrichir l’Europe d’immigrés économiques, mêlés aux réfugiés politiques (par ailleurs épicés de quelques milliers d’honorables djihadistes).

Noble tâche que celle des commissaires exécutifs et des élus des Nations ! Distribuer une partie du produit des impôts prélevés sur les Européens pour l’exporter vers un gouvernement islamique, qui est responsable en partie du bourbier syro-irakien – qu’on l’appelle Daesh, État Islamique ou califat ressuscité ne change, hélas, rien à la réalité –, et qui achète des armes en grande quantité, ce qui est naturel puisque le Grand Turc Erdogan est le maître de l’avant-poste des USA dans la lutte d’influence contre la Russie.

D’abord, on ne se savait pas si riches : gaspiller 2, 3 ou 5 milliards d’unités de compte, alors que les agriculteurs crient misère en divers pays d’Europe et qu’il existe un énorme chômage en France, en Belgique, en Espagne, etc., n’est-ce pas une véritable provocation envers les autochtones, par ailleurs soumis quotidiennement, dans des milliers de cités, au racisme anti-Blancs, au racket, aux vols et aux viols, spectacle généreusement offert aux Européens de souche par les fruits pourris de cette immigration-invasion ?

Encore une aide aux immigrés-réfugiés ? Alors que depuis le début des années 1980, rien qu’en France, on a dépensé, chaque année, des milliards de francs puis d’euros pour tenter d’intégrer les honorables immigrés venus d’Afrique, noire et maghrébine, avec l’immense succès que tout le monde peut constater. On nous dit que nos honorables gouvernants sont de puissants cerveaux, issus de grandes écoles ; ils devraient donc, en bonne logique, tirer l’enseignement de 35 années d’une politique rappelant le Tonneau des Danaïdes.

Pour justifier ces énormes dépenses, toujours renouvelées, il faudrait au moins donner une raison aux contribuables. Sommes-nous, peuples d’Europe occidentale, danubienne, scandinave ou centrale, responsables des guerres et des subversions qui ont perturbé les États islamiques depuis 2001 ? Lorsque des gouvernants français, italiens ou britanniques sont intervenus en Libye ou en Irak, en Afghanistan ou en Syrie, les peuples – seuls souverains légitimes des États – ont-ils été consultés ?

Nenni, pas plus qu’ils ne l’ont été en 1976, lorsque les magiciens Chirac et Giscard ont sorti de leur chapeau le décret de « regroupement familial » en faveur des immigrés économiques, pour relancer la consommation intérieure, grâce à des allocations multiples aux familles, des subventions aux collectivités, et jusqu’au principe antidémocratique de la « discrimination positive »… tout cela revenant, en dernière analyse, à prélever d’énormes sommes sur le produit des impôts pour financer l’implantation en France d’allogènes que seuls divers employeurs et les patrons de la grande distribution avaient jugés utiles.

Il est amusant de constater que les éthologues connaissent bien les problèmes désastreux de la transplantation d’indésirables. « L’introduction d’animaux étrangers dans des régions où ils n’ont jamais existé et à l’écologie desquelles ils ne sont pas adaptés est considérée, à juste titre, comme une opération très risquée. Un grand nombre de zoologistes s’opposent totalement à ce genre de ‘’falsification de la faune’’. Mais comme certaines personnes concernées ont coutume de ne jamais demander leur avis aux spécialistes avant d’agir… elles ne les appellent à l’aide qu’après qu’il se soit produit des catastrophes impossibles à réparer » (Pr Otto Koenig, in Das Paradies vor unserer Tür, Verlag Molden, Munich, 1971).

Les Nations n’ayant jamais été consultées par aucun gouvernement de la soi-disant Europe Unie sur le bien-fondé de l’invasion de dizaines de millions d’immigrés économiques en une période de chômage majeur (il y avait déjà 1 million de chômeurs autochtones, en France, l’année 1976) ou sur l’accueil massif (1,1 million en Allemagne pour la seule année 2015) de réfugiés politiques, réels ou supposés, on ne voit nulle raison de leur imposer un effort financier considérable de plus, en faveur d’Extra-Européens qui, toujours et partout, ont adopté un comportement méprisant ou agressif, parfois violent, souvent parasitaire (les relations entre les trafics de drogues et l’immigration africaine, proche-orientale ou caucasienne – notamment tchétchène – sont trop connues pour devoir être rappelées).

Back to Africa, Back to Mesopotamia ou Back n’importe où, tels sont les slogans qui viennent à l’esprit d’un Européen, lassé de la démagogie faussement humanitaire qui n’a pour seul but que de ruiner l’Europe.

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