10 décembre 2016

Demain, l’Italie…

Par Franck Buleux

Après la large victoire du « non » au référendum visant à la modification constitutionnelle proposée par le président du Conseil Matteo Renzi, il est temps de recomposer une nouvelle majorité italienne. En effet, le 5 décembre dernier, blessé par sa défaite imposante face au « popolo », le leader du Parti démocrate (gauche italienne, PD) a démissionné de son mandat. Seule l’union des droites italiennes peut permettre, en cas de probables législatives anticipées, une nouvelle ère en Italie.

En Europe, la victoire du Brexit et du « non » italien au projet de l’européiste Renzi ont largement démontré la réalité de la poussée des partis populistes. Qui a mené la campagne au Royaume-Uni ? L’UKIP (Parti pour l’indépendance du Royaume-Uni) dont son ancien leader, Nigel Farage, pourrait-être nommé, selon mes sources, ambassadeur aux États-Unis. Nigel Farage a, en effet, conseillé, activement et positivement, la campagne de Donald Trump. Son retrait de la présidence de l’UKIP laisse augurer une telle solution si, bien entendu, la Premier ministre britannique, conservatrice, en est d’accord.

Qui a mené la campagne en Italie, sur l’ensemble de la péninsule ? Le « Mouvement 5 étoiles » de Beppe Grillo qui, après avoir remporté la mairie de Rome, s’implante dans tout le pays de manière forte. Or, ces deux mouvements populistes s’inscrivent, dans un courant très « eurosceptique » vis-à-vis des institutions de l’Union européenne, au sein du même groupe politique à Strasbourg : l’Europe de la Liberté et de la Démocratie directe (ELD).

À partir de ce double constat électoral, notre position doit être claire et sans exclusive : les droites populistes européennes doivent s’unifier. En Italie, la Lega, fortement implantée dans le Nord et proche d’autres mouvements eurosceptiques (FN français, FPÖ autrichien, PVV des Pays-Bas…), doit prêter main forte au mouvement de Beppe Grillo pour diriger Rome.

Savez-vous que si les groupes de Nigel Farage (44 élus) et de Marine Le Pen (39 élus) s’unissaient dans un vaste bloc, celui-ci deviendrait le troisième groupe du Parlement européen ? Une réelle force de frappe.

Alors, comme le scandait le conservateur Berlusconi, Forza Italia !

Article paru sur le site de la Ligue du Midi.

Vous avez aimé cet article ?

EuroLibertés n’est pas qu’un simple blog qui pourra se contenter ad vitam aeternam de bonnes volontés aussi dévouées soient elles… Sa promotion, son développement, sa gestion, les contacts avec les auteurs nécessitent une équipe de collaborateurs compétents et disponibles et donc des ressources financières, même si EuroLibertés n’a pas de vocation commerciale… C’est pourquoi, je lance un appel à nos lecteurs : NOUS AVONS BESOIN DE VOUS DÈS MAINTENANT car je doute que George Soros, David Rockefeller, la Carnegie Corporation, la Fondation Ford et autres Goldman-Sachs ne soient prêts à nous aider ; il faut dire qu’ils sont très sollicités par les medias institutionnels… et, comment dire, j’ai comme l’impression qu’EuroLibertés et eux, c’est assez incompatible !… En revanche, avec vous, chers lecteurs, je prends le pari contraire ! Trois solutions pour nous soutenir : cliquez ici.

Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.

Partager :