28 novembre 2016

Le castrisme fut une dictature fluo-stalinienne

Par Nicolas Bonnal

 

L’antimondialisation a ses limites et l’antiaméricanisme (surtout après l’élection du Donald Trump !) aussi. Et je persiste et signe : je préfère le capitalisme bien tempéré au socialisme ; et je préfère la liberté à domicile à l’État-mondial sous contrôle des grandes corporations aussi.

Castro était un zombi depuis longtemps, et son pays aussi ; pays qui va devoir rendre aux propriétaires américains chassés en 1959 tout ce qui leur appartient (le sait-il seulement ?).

À l’époque, encore plus passionné qu’aujourd’hui et jeune plumitif à L’idiot international, je me suis opposé à Jean-Edern Hallier qui, comme beaucoup succombait, au nom du classique national-bolchévisme germanopratin, aux sirènes pourries du frelaté castrisme. C’est même pour cela que je me suis enfui de L’idiot international (en fait non : c’est parce que L’idiot a coulé, comme tout ce qui est rouge-brun).

Castro, c’est un État de semi-famine permanent, une économie débile et sous perfusion. Mes beaux-parents, ex-citoyens soviétiques envoyés là-bas, me disent que l’on payait la visite chez le médecin avec un bonbon en chocolat ! C’était une visite chez le stomatologue. Et on leur conseillait, comme dans tout bon pays communiste, de donner le bonbon, pas le paquet.

Cuba était aussi une bonne combine sexuelle pour les refoulés de partout. Castro ramassait les devises comme il pouvait. Il suffisait de venir avec un dollar. Tous les profs marxistes du Canada (j’en ai connu) y allaient enchanté(e) s par leurs vacances.

Cuba, c’est aussi la torture, les assassinats, le pianiste martyr et tutta quo. Mais qui s’en fout ? Maintenant que la Russie est dissidente, les mêmes qui s’agenouillaient devant le maoïsme ou le castrisme veulent recompter les voix de Donald Trump, bombarder Moscou ou censurer le site Sputnik.

Rt.com donne un bon aperçu de la manière dont la CIA a manipulé le castrisme avec ses agentes. Le vieux Fidel était très infidèle, c’est le cas de le dire… Quant à la révolution, on sait qu’à cette époque elle était bien parodique et avait surtout un contenu sexuel.

Le castrisme était-il un aphrodisiaque ?

Hollywood comme le NYT avait encouragé et promu le castrisme, l’anti-impérialisme, la décolonisation violente et le national-socialisme tiers-mondiste qui a ruiné l’économie et la liberté de dizaines de pays dans le monde. Et toute la faune radicale chic de la bonne société socialo ou bobo a soutenu cette logorrhée insane. Il serait temps que cela s’arrête car si l’alternance à l’Amérique, c’est le Venezuela ou Cuba, je vous garantis qu’on est mal barrés !

Heureusement, la Russie a pris ses distances avec le cubisme (sic), alors qu’Obama et le pape vinrent s’agenouiller devant notre vieille icône zombi.

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Philippe Randa,
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