6 septembre 2016

Quel avenir pour l’eurodéputé Robert Rochefort ?

Par Philippe Randa

Les médias ont complaisamment relaté l’arrestation, en fin d’été, de Robert Rochefort pour exhibition sexuelle dans un magasin de bricolage des Yvelines. Il aura confondu lieu public et lieu d’aisance pour soulager, comme il en a l’habitude, ses montées de « stress ». Il en a tout d’abord fait l’aveu lors de sa garde à vue, puis l’a plus ou moins nié ensuite, expliquant : « Je me suis fait piéger car je n’ai pas voulu passer la nuit en garde à vue. Est-ce que j’ai paniqué, est-ce que j’ai eu peur ? J’ai reconnu des choses fausses. »

Certains ricanent, d’autres espèrent que cela nuise aux éventuelles ambitions présidentielles de François Bayrou, le désaxé étant eurodéputé et vice-président du Modem.

Aucune violence contre qui que ce soit – autre que celle, morale, d’atteinte à la pudeur pour ceux qui l’ont surpris en pleine activité – n’ayant été constatée, l’ancien directeur du « Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie » (intitulé finement approprié en la circonstance !), va faire l’objet d’une procédure de composition pénale ; une mesure alternative à des poursuites. Pas de procès public, donc, une simple amende attendue, assortie d’une injonction de soins.

Mais quelle existence, désormais, pour ce malade ? Peut-être ne récidivera-t-il plus jamais, on l’espère du moins ! s’il est un jour médicalement guéri, mais comment pourra-t-il assumer désormais un tel ridicule ?

Les médias avides de « scoop », de « sensationnel », d’« audimat » qui ont porté sur la place publique sa déviance, en aucune façon politique, l’ont donc bel et bien tué, plus sûrement que le couperet de la défunte guillotine, et sans aucunement penser aux ravages collatéraux sur sa famille. Ils se sont arrogé le droit d’appliquer une peine de mort sociale. Aussi honteuse, voire davantage ! que les maladies du même nom !

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Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.

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