30 juin 2020

Ô rage, ô désespoir, ô vieillesse ennemie…

Par Jean-Pierre Brun

Mes petits-enfants me font honte.

Figurez-vous que l’un d’eux envisage une carrière militaire et que son cadet n’aspire à rien d’autre que devenir sapeur-pompier. Quand je me hasarde à leur demander l’origine de ces vocations douteuses, vous en conviendrez aisément, ils me répondent par un simple mot incompréhensible en ce troisième millénaire balbutiant : « Servir ! »

L’une de leurs sœurs est aujourd’hui infirmière pour la même raison. Mais qui a pu leur mettre de telles idées en tête ?

Quant à leur aînée, elle vient de se fiancer avec un indigène, blond aux yeux bleus. Elle m’annonce leur mariage en décembre prochain comme si une union libre à durée limitée, voire à temps partiel, ne ferait pas l’affaire. Un concubin (voire kosovar) ne suffirait-il pas à combler sa solitude ? Qui plus est, les deux nigauds prétendent fonder une famille pour avoir tout plein d’enfants. Est-ce bien raisonnable pour une femme (bac+ x, y, z), de sacrifier, en même temps qu’une carrière, une liberté chèrement acquise par ses aînées.

Famille inuit.

Famille inuit.

J’aurais dû me douter de pareils dévoiements quand leurs parents les ont confiés à une secte de scouts dont ils se sont entichés au point d’en être encore, malgré l’âge venu, des adeptes aussi fervents que prosélytes.

Mais qu’ai-je fait aux puissances tutélaires européennes pour me voir infliger une telle punition ? Ai-je vraiment mérité d’entendre mes rejetons sous influence, invoquer la France et son histoire, la défense de la Patrie ou, pis encore, la pratique de la charité et de la loyauté. Vertus surannées si l’on admet que, en ce monde sans frontières, hérissé de totems des droits de l’Homme (au singulier), charité commence et finit par soi-même. Quant à la loyauté, comment pourrait-elle bénéficier à un système ou à des individus qui ne la pratiquent pas eux-mêmes.

Comment faire tomber des yeux de ces enfants manipulés, ces œillères qui les empêchent de découvrir et de goûter aux fruits du mondialisme et du multiculturalisme que nous présentent à toute heure, nos médias intercesseurs ? Comment peuvent-ils mépriser ces réunions de familles recomposées et multiculturelles qu’ils nous proposent à profusion ? Comment peuvent-ils contester les bienfaits de ce cosmopolitisme fusionnel qui permet de vivre en harmonie au sein de l’édifiant village planétaire, seul garant possible de la paix et de la sérénité pour tous ?

À l’écart de ce dernier, comment pourraient-ils apprécier, simple exemple, ces nouveaux symboles de la gastronomie universelle auxquels communient les générations nouvelles, désormais libérées des lourdeurs des cuisines traditionnelles ? Pourquoi ne goûtent-ils pas aux saveurs fédératrices des hamburgers végans scandinaves, des wraps thaïlandais, des tacos auvergnats, des burritos mauritaniens, des nachos bavarois, des kebabs islandais, des falafels maoris, des pitas acadiennes et autres hot-wings burkinabées ? Serait-ce le dernier de leur sushi ?

N’est-ce pas pourtant, par la grâce de ces cuisines exotiques, que le Français enfin débarrassé de sa réputation peu flatteuse de mangeur de grenouilles, n’est plus coiffé de ce béret ridicule qui en faisait la risée des esprits libres et autres citoyens du monde ? Il ne brandit plus cette baguette de pain aussi discriminante que les crécelles des lépreux de naguère.

Comment ma malheureuse progéniture peut-elle ignorer cette existence décomplexée, prônée par les innombrables messages audiovisuels dans lesquels des couples métissés ou homosexuels devraient pourtant éclabousser de leur joie de vivre, le quotidien encore bien terne d’individus obtus, asservis par un obscurantisme maléfiquement instillé ? Pourquoi répugne-t-elle à plonger dans l’onde bienfaisante de ces ruisselets qui irriguent notre société enfin libérée ? Les publicitaires, souvent prophètes de nos lendemains enchantés, ne s’y trompent d’ailleurs pas. Ils exploitent sans complexe ces points de fuite et ces lignes de force qui gomment l’image du couple judéo-chrétien ringard, pour lui substituer celle, beaucoup plus séduisante, du couple enfin débarrassé de toute contrainte ethnique, religieuse ou « gendrique » (c’est tout chaud, à peine sorti des forges du néologisme sociétal).

Que puis-je attendre de pire de ma descendance ? Une vocation religieuse ? Une candidature à une élection quelconque avec l’investiture de « Debout la France » ? Une élection à l’Académie française ?

Et toutes ces questions, sans réponses rationnelles, alimentent mon impuissance devant un tel désastre…

N’ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ?

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