7 septembre 2019

Impossible n’est pas indien

Par Philippe Randa

En Inde, on ne badine pas avec la citoyenneté… et encore moins avec le « pas vivre ensemble » : en témoigne la dernière liste de citoyens publiée par sa Cour Suprême dans le cadre du recensement de la population de l’Assam, État de 33 millions d’habitants au nord-est de l’Inde, à la frontière du Bangladesh.

Assam.

Assam.

Près de 2 millions d’habitants, musulmans pour la plupart, sont devenus apatrides, n’ayant pu fournir la moindre preuve qu’eux ou leurs parents s’étaient installés en Assam avant le 24 mars 1971, date de l’indépendance du Bangladesh.

Les personnes concernées peuvent faire appel de cette décision durant quatre mois auprès des tribunaux pour étrangers et ceux-ci disposeront de six mois pour rendre un verdict définitif.

« L’opération de recensement de la population de l’Assam et les conditions d’acquisition de la nationalité sont uniques en Inde, rapporte Sophie Landrin dans les colonnes du Monde. Le recensement a débuté il y a quatre ans, sous le premier mandat de Narendra Modi. Mais le Premier ministre indien n’est pas à l’origine du processus. C’est la Cour suprême, la plus haute juridiction, qui a exigé en 2015 la mise en œuvre du recensement, une décision ancienne (1985) qui n’avait jamais été appliquée. »

« Ce qui se passe dans l’Assam est une politique de redéfinition de la nationalité indienne, basée sur la religion hindoue, qui exclut les musulmans et d’autres minorités. L’Inde est en train d’imposer une citoyenneté ethnique. Pour les nationalistes, seuls les Hindous sont des citoyens légitimes », analyse pour sa part Charlotte Thomas, directrice du programme Asie du Sud du centre de recherche Noria.

Cet exemple de « faire de l’Inde une nation hindoue » semble donner des idées à un État voisin, le Nagaland, qui envisage un processus similaire, non pas contre les musulmans, mais contre quelques 400 minorités tribales…

Voilà, en tout cas, qui contredit tous ceux qui affirment qu’il serait impossible de renverser les phénomènes migratoires. Simple question de volonté politique, finalement.

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