12 février 2019

Brèves d’Europe

Par Patrick Parment

 

Union européenne. La Commission européenne a publié son plan pour négocier un accord commercial avec les États-Unis, réitérant son refus catégorique d’y inclure l’agriculture comme Washington le souhaitait. La publication de ce plan est une étape importante pour éviter une guerre des droits de douane entre les deux blocs.

Allemagne. Après l’élection d’Annegret Kramp-Karrenbauer à la présidence de la CDU, celle de Markus Söder, samedi 19 janvier, à la tête de la CSU boucle le renouveau de la droite conservatrice allemande.

Leur objectif est clair : endiguer l’ascension du parti d’extrême droite allemand AfD, qui caracole en tête des sondages dans les régions de l’ancienne Allemagne de l’Est, mais aussi de ses affiliés sur le Vieux Continent, qui menacent de prendre d’assaut le Parlement européen.

La Fédération des industries allemandes (BDI) alerte sur la montée en puissance de la Chine et lance un appel aux États européens et à l’UE pour faire face ensemble à ce défi. Avec comme objectif la réforme d’une politique européenne de la concurrence dont le vice de fabrique est… de s’appliquer seulement aux Européens.

Dumping commercial et financier, contournement des règles, chantage économico-politique, fermeture des marchés publics, mobilisation étatique sur les hautes technologies : pour le BDI, la Chine est revenue en arrière sur la voie de la convergence qu’avait tracée l’entrée à l’OMC. Mais, une fois de plus, il va être difficile d’obtenir l’unanimité des mesures à prendre dans une Europe à 27.

Angleterre. Le Premier ministre britannique, Theresa May, a annoncé qu’elle allait retourner discuter avec Bruxelles pour sauver son accord de Brexit rejeté par les députés, auxquels elle n’a pas offert le plan alternatif qu’ils exigeaient. Surtout, elle a répété son refus d’organiser un second référendum ou de repousser la date du Brexit, toujours fixée au 29 mars. Elle a par contre maintenu sur la table le scénario d’un « no deal », que l’opposition lui demande d’abandonner.

Belgique. Selon le sénateur Alain Destexhe, à peu près les trois quarts de l’immigration, en Belgique comme en France, échappent au contrôle des autorités administratives du pays. Cette immigration sur laquelle nous n’avons quasiment aucun contrôle arrive soit par le regroupement familial, soit grâce à une demande d’asile, soit clandestinement.

Et elle n’est pas le seul problème : ce qui nous pose autant de difficultés, c’est le couple immigration subie/intégration ratée. Une partie importante des populations immigrées n’est pas intégrée, ni économiquement (elle dépend fortement du système social), ni culturellement, ce qui est encore plus grave: elles vivent selon des systèmes de valeurs qui sont parfois incompatibles avec nos lois, notre histoire et nos traditions.

Espagne. Podemos, mouvement de gauche radicale fondé il y a cinq ans qui a révolutionné la politique espagnole, est aujourd’hui un parti très affaibli, au bord de l’implosion : Iñigo Errejón, un des fondateurs, considéré comme le « cerveau » de Podemos, a provoqué une scission a priori définitive.

Iñigo Errejón s’est clairement démarqué de ses compagnons de route pour rejoindre l’ancienne juge Manuela Carmena, 72 ans, actuelle maire de la capitale et favorite pour un deuxième mandat.

Italie. L’ambassadrice d’Italie en France a été convoquée au ministère français des Affaires étrangères suite aux propos du vice-président du Conseil italien, Luigi Di Maio, accusant la France « d’appauvrir l’Afrique » et d’aggraver la crise migratoire.

Le ministre italien de l’Intérieur, Matteo Salvini, a dit espérer que le peuple français se libère bientôt d’un « très mauvais président » à l’occasion des élections européennes du 26 mai où les Français pourraient « reprendre en main leur avenir et leur destin. »

Le ministre italien de l’Intérieur Matteo Salvini, chef de la Ligue (nationaliste) a réaffirmé que les ports italiens restaient fermés pour les navires des ONG secourant des migrants, dont l’un, Sea Watch 3, se rapproche de la Sicile. Son homologue au gouvernement, Luigi Di Maio, chef du Mouvement 5 Étoiles (M5S, antisystème), a invité le navire à se diriger vers la France.

Russie. L’absence de délégation russe, lundi 21 janvier à Strasbourg, pour l’ouverture de la session de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) a renforcé la perspective de voir la Russie quitter l’organisation dans l’année, conséquence d’une crise née avec l’annexion de la Crimée. Faute de s’être présentés lundi, les parlementaires russes ne pourront plus siéger avant l’an prochain.

Ukraine. Elle ne renonce pas. L’ex-première ministre Ioulia Timochenko, 58 ans, icône controversée des révolutions ukrainiennes de 2004 et 2014, a annoncé mardi 22 janvier sa candidature à l’élection présidentielle du 31 mars dont elle est, selon les sondages, la favorite.

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