2 décembre 2019

Pour un traitement inédit de l’insécurité des quartiers

Par Jean-Pierre Brun

Comment rétablir l’ordre dans des quartiers ou la main d’un agent de l’État n’ose plus mettre le pied depuis des années ? Comment éviter que les voitures de police et les camions de pompiers se fassent caillasser avant d’être incendiés ? Comment éviter « les tournantes » dans les caves de barres d’immeubles abandonnés à l’autorité exclusive des caïds ? Comment éviter que les grands frères viennent venger leurs cadets victimes de la rigueur d’enseignants trop consciencieux ? Comment éviter qu’un médecin se voit interdire d’ausculter une malade au prétexte que c’est une musulmane ? Comment éviter qu’une femme se fasse interdire l’accès d’un quelconque débit de boissons ? Comment rendre sa liberté à une Européenne qui se voile la tête pour éviter tout conflit alors qu’elle ne fait que se déplacer dans son quartier ?…

insecurite banlieue

Naguère Georgette Elgey avait médité tour à tour sur une République des Illusions avant d’évoquer une République des Contradictions pour conclure sur une République des Tourmentes. Vivrions-nous aujourd’hui une République des Évitements ?

Éviter ! Encore éviter ! Toujours éviter ! Comment éviter ce qu’on ne peut empêcher ?

Ce chapelet de questions ne saurait surprendre les autorités et plus particulièrement les hauts fonctionnaires du Ministère de l’Intérieur dont les placards débordent de rapports multiples et variés illustrant les dérives et compromissions quotidiennes dans l’application du droit français dans ces enclaves désormais supranationales.

Si le diagnostic paraît facile à poser, le traitement curatif semble beaucoup plus délicat à imposer dans la mesure où les crises originellement épidémiques ont laissé place à une endémie galopante.

Toute mesure répressive pouvant être aussitôt qualifiée de raciste ou d’islamophobe, l’abandon du terrain reste le plus sûr moyen d’éviter l’embrasement ? La chronique multiplie les exemples de canailles avérées, poursuivies par la police, devenues très vite les icônes d’obscurs groupes de pression, créés, de fait, à des seules fins communautaristes.

Mais alors que faire quand on ne peut rien faire ?

Un d’jeun’, de retour de vacances au bled ancestral, m’explique qu’il a été surpris par l’ordre qui règne dans les grandes villes algériennes. Les velléités bazardéliques d’une jeunesse naturellement pétulante y sont méthodiquement contrôlées par des autorités particulièrement tatillonnes sur le sujet. Et d’ajouter pour planter un décor plutôt austère, qu’il s’est « emm… à mourir ».

Pareil témoignage ne devait pas tomber dans l’oreille d’un aveugle. Telle la légendaire goutte d’eau qui met le feu aux poudres, il devait déclencher une véritable tempête sous mon crâne chenu.

Eureka ! Me suis-je exclamé bondissant, tel Archimède, hors de ma douche à l’italienne (à mon âge ce modèle s’impose). La solution venait de m’exploser au visage comme une grenade offensive dans une ruelle de la Casbah de la grande époque.

Dans le but de réchauffer des relations franco-algériennes ne pourrait-on pas demander, dans le cadre d’une opération « Barkhane bis », la mise à notre disposition d’unités de l’Armée de Libération Nationale et de compagnies nationales de sécurité algériennes. Elles nomadiseraient dans nos zones de non droit. Des opérations du type « Jumelles » ou « Pierres précieuses », initiées naguère par le général Challe, seraient déclenchées par vagues successives : une semaine au Mirail toulousain, une semaine au Haut du Lièvre nancéien, une semaine au Val Fourré mantais, etc.

Le 7 janvier 1957 à Alger, le général Massu, commandant la 10e D.P., s’était vu attribuer les pouvoirs de police permettant la mise en œuvre des opérations de maintien de l’ordre nécessaires au rétablissement d’une situation dégradée. De même un préfet militaire algérien serait missionné pour diriger l’investissement et le nettoyage méthodique des quartiers. Pour éviter tout conflit de juridiction, lui seraient délégués les pouvoirs d’une justice militaire à l’algérienne, par nature plus expéditive.

Les populations concernées, désormais à l’abri de toute intervention à caractère raciste et islamophobe, auraient ainsi l’occasion d’accueillir fraternellement leurs libérateurs avant que ceux-ci ne remettent « bessif » et non moins fraternellement, les délinquants dans le droit chemin par application des dispositions rédemptrices prévues par la Charia.

Pour fêter ce retour apaisant au « vivre en ensemble » une rencontre de football « Algérie-France » dans l’enceinte du Stade de France serait le point d’orgue de diverses manifestations de fraternisation. Pour éviter tout incident, les hymnes nationaux ne seraient ni joués, ni chantés, mais sifflés.

Une idée aussi originale que généreuse à creuser…

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