20 juillet 2019

Le tourisme, ce fléau écologique

Par Philippe Randa

Le dernier numéro de Causeur tire à boulets rouges sur le tourisme de masse et dénonce l’hypocrisie des auto-proclamés écologistes.

Ainsi, dans un entretien au Figaro, Elisabeth Lévy, directrice du magazine, fustige « Madame Hidalgo (qui) persécute l’artisan qui roule dans une vieille camionnette, mais (qui) rêve d’attirer toujours plus de touristes dont les autocars font trembler les pavés parisiens, elle veut une ville verte et cycliste pour accueillir des foules livrées par Airbus. Bref, elle psalmodie avec la même conviction l’urgence écologique et l’impératif touristique, ce qui est à hurler de rire… »… et se désole que « la ville de demain”, comme dit la maire, soit d’abord conçue pour eux (les touristes) et si peu pour ceux qui y vivent. »

Tourisme et écologie sont, en l’occurrence, parfaitement antinomique, ce qui, à l’évidence, est loin d’être faut.

Elisabeth Lévy affirme également que « … de Venise à Versailles, du Louvre à Angkor, le tourisme de masse commet des dommages irréparables. »

Pour preuve, « leur survie même est menacée et le coût des travaux et des rénovations nécessaires exige chaque année plus de touristes qui entraînent plus de dégradations, qui nécessitent plus de touristes.  »

Toutefois, on pourrait également lui rétorquer que nombre des trésors de l’humanité, des plus prestigieux aux plus méconnus, seraient peut-être en bien piteux états… faute de l’argent de ce tourisme tant honni.

Un argent qui est d’ailleurs au centre des obsessions politiques, bien davantage que de faire découvrir les beautés de la planète au plus grand nombre ; comme le souligne encore la directrice de Causeur, « si nous nous mettons en quatre pour recevoir le touriste, même modeste, ce n’est évidemment pas par esprit démocratique mais parce que, pauvre ou pas, nous pourrons le soulager de quelques devises. »

La solution serait-elle, comme elle semble l’imaginer, d’« attendre à l’avenir plus longtemps et (de) payer plus cher pour visiter nos monuments » ? Car « si on ne restreint pas les flux, ces générations futures pour lesquelles on nous demande de changer nos habitudes n’auront plus rien à visiter. »

Sauf des ruines… quoiqu’en Grèce, on ne lasse toujours pas de les admirer !

Causeur Horreur touristique

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