12 novembre 2017

La revanche de Tante Yvonne !

Par Philippe Randa

 

Décidément, la boîte de pandore du harcèlement sexuel, supposé ou avéré, ne se referme toujours pas. Pas encore ! Démarrée avec « l’affaire Weinstein », pas un jour ne passe sans qu’un nouveau « porc » ne soit cloué au pilori de l’Opinion publique : ce week-end, on a appris que le député Peter Pils, un des cofondateurs des Verts en Autriche, aurait tripoté une dame en… 2013, ayant un peu trop bû ce jour-là !

Yvonne De Gaulle surnommée « Tante Yvonne ».

Yvonne De Gaulle surnommée « Tante Yvonne ».

On peut certes interpréter ce déballage peu ragoûtant de différentes façons en attendant, sans doute, que l’on s’en lasse comme de tout : notre époque est grande consommatrice de nouveautés tous azimuts et le citoyen-consommateur zappe désormais les scandales aussi aisément que les chaînes de son poste de télévision…

Constatons que les idoles politiques ou médiatiques d’hier sont les victimes privilégiées de ces dénonciations, illustrant l’adage vieux comme la Rome antique que la Roche Tarpéienne est toujours aussi proche du Capitole, qu’elle que soit l’époque… Tout change pour que rien ne change, toujours et encore !

Autre constat, celui de notre époque où la procédure est reine : à chaque nouvelle accusation, une plainte pour fausse accusation est bien évidemment annoncée et comme on peut aisément l’imaginer, les avocats spécialisés s’en frottent les mains…

Quoiqu’il en soit, la « libération sexuelle » tant vantée, honorée, sinon imposée par les soixante-huitards semble belle et bien terminée. Pour une vanne graveleuse ou une main trop baladeuse, un nouvel ordre supposé moral est désormais vanté, honoré et… imposé !

C’est la revanche d’outre-tombe de Tante Yvonne !

(Pour nos lecteurs de moins de 20 ans) : Yvonne De Gaulle, surnommée « Tante Yvonne », influença son général de mari (Charles De Gaulle) en matière de morale ; elle imposa même que l’on tienne à l’écart des gouvernements les personnes divorcées ou coupables d’adultère.

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Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.

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